samedi 29 mars 2014

Semaine 13 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
B-Arrestations-Incarcérations
  • Abolfazl Abedini-Nasr de retour à la prison d’Ahvaz à la fin de sa liberté provisoire.

C-Libérations
  • Mohammad-Amin Agoushi en liberté provisoire.
  • Mahmoud Bagheri en liberté provisoire.
  • Nader Djani en liberté provisoire.
  • Hamid-Reza Karvassi en liberté provisoire.
  • Leva Khandjani en liberté provisoire.
  • Nassour Naghipour en liberté provisoire.
  • Le journaliste Ahmad Zeidabadi en liberté provisoire.

D-Autres Nouvelles
  • 40 prisonniers de Bandar Abbas hospitalisés pour dysenterie.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Samrand Farahmandi, militant kurde, condamné à 10 ans de prison.

L’université – la Culture
  • L’auteur et historien Mohammad Ebrahim Bastani Parizi décède à Téhéran.

Manifestations 
  • Des enseignants s’accrochent avec des fonctionnaires à Dehloran.
  • Manifestations devant les consulats pakistanais à Mashhad et à Téhéran pour protester contre le meurtre du garde-frontière ; autorisée à Mashhad, réprimée à Téhéran.

L’Iran à l’étranger 
  • Rouhani et Zarif se rendent à Kaboul pour les fêtes de Norouz.

L’économie en Iran 
  • L’Iran annonce avoir acheté 6 avions de transport de passagers.

Politique en Iran
  • L’Iran reprend son aide financière au Hamas.

Nouvelles en vrac
  • Jaish al-Adl pretend avoir tué le sergent Djamshid Danaïfar l’un des gardes-frontières kidnappé en février.
  • Mort d’un touriste dans la région de Kerman à cause d’une mine.
  • 8 morts et 33 blessés lors d’un accident de bus dans la zone de la guerre Iran-Irak.


Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
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vendredi 28 mars 2014

Le Brésil devrait soutenir la lutte des syndicalistes iraniens – Mansour Ossanlou – 22 mars 2014

En tant que travailleur militant, j’ai toujours cherché des modèles que mon pays pourrait suivre pour s’améliorer. Trouver l’équilibre entre droits des travailleurs, développement économique, commerce international et programmes sociaux vitaux est vraiment une tâche ardue, surtout pour les pays au passé troublé.

Face à des défis sans précédent, après sa transition vers la démocratie en 1985, le Brésil a agréablement surpris le monde. Le Brésil, de nos jours, est entré dans la globalisation ; il est devenu un modèle à suivre pour les pays émergents comme l’Iran, surtout pour les droits des travailleurs et des êtres humains.

En tant qu’organisateur et chef du syndicat des conducteurs de bus de Téhéran, je suis parfaitement conscient des obstacles que rencontrent les ouvriers en Iran. Pour la plupart des Iraniens, les salaires sont dangereusement bas, l’hygiène et la sécurité n’existent pas au travail et les programmes sociaux nécessaires sont supprimés.

Mais en Iran, il est hors de question de défendre les droits des travailleurs ou des pauvres. La simple planification d’organisation de réunions syndicales, la participation à des manifestations, par exemple, peut avoir des conséquences très graves.

J’en ai moi-même fait l’expérience. J’ai été emprisonné plus de cinq ans. J’ai été torturé physiquement et menacé de mort et de viol. Mon épouse et mes enfants ont été harcelés, emprisonnés et maltraités. Mon crime supposé : demander une augmentation de salaire pour les conducteurs de bus.

Un pays peut-il progresser quand son gouvernement ne tolère pas les vues divergentes de ses propres citoyens ? Les citoyens iraniens ordinaires peuvent-ils trouver la dignité dans leur travail alors qu’ils ne peuvent revendiquer de meilleures conditions de travail ?

Contrairement aux allégations des chargés de communication du nouveau gouvernement, la situation des droits humains ne s’est pas améliorée depuis l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rouhani il y a huit mois. Et pour les travailleurs, les perspectives sont mornes.

Le nouveau gouvernement a revalorisé le salaire minimum à un niveau qui ne couvre que le quart de ce dont les familles de travailleurs auraient besoin pour subvenir à leurs besoins. En moyenne, cinq travailleurs sont quotidiennement victimes d’accident du travail sur les chantiers de construction et dans les usines. Les travailleurs qui se plaignent peuvent être convoqués dans les bureaux de l’ « Herassat » (sécurité) qui existent dans la plupart des entreprises publiques, des associations techniques et dans toutes les universités ; le personnel de ses bureaux est composé de représentants du ministère du renseignement ; et ces travailleurs peuvent être licenciés. Bien sûr les sanctions impacté l’économie iranienne, mais la plupart de ces politiques hostiles aux travailleurs sont antérieures à ces sanctions.

Il y a tout juste deux semaines, deux travailleurs de la compagnie des bus de Téhéran qui voulaient recréer le syndicat de la compagnie ont été arrêtés. Hassan Saedi et Morteza Komsari avaient organisé des réunions informelles durant lesquelles ils enseignaient aux travailleurs les bases de la défense, soulignaient les droits dont ils pouvaient bénéficier et rassemblaient des signatures pour une pétition demandant la réouverture du syndicat. Au bout de 2.000 signatures, ils ont porté la pétition au ministre iranien du travail. Une semaine plus tard, ils étaient arrêtés sans vraie justification, sous prétexte « d’actes contraires à l’ordre public et à la sécurité nationale. »
Alors que l’Iran continue à reculer, le Brésil a fait des progrès significatifs durant la dernière décennie. En tant qu’enfant travailleur et membre du syndicat ABC des métallurgistes, l’ancien président Luiz Inacio Lula Da Silva a réussi des réformes importantes et a défendu la dignité des travailleurs. Les victoires obtenues par le gouvernement de Lula, comme l’augmentation du salaire de 40.000 métallurgistes de Sao Paulo en 2010, est une source d’inspiration pour le mouvement des travailleurs iraniens et nous montre le chemin à suivre.

Les travailleurs iraniens n’ont pas seulement besoin du Brésil en tant que modèle. Le Brésil doit aussi être un allié pour l’amélioration des droits humains.

Pendant la visite de Lula en Iran en 2010, je lui ai écrit depuis ma prison, lui demandant de défendre les droits humains et la liberté des travailleurs à s’organiser. Lula est un ancien prisonnier de conscience et a offert l’asile à une Iranienne condamnée à la lapidation. La présidente Dilma Rousseff, également ancienne prisonnière politique, s’est constamment tenue aux côtés des Iraniens en votant à deux reprises au Conseil des Droits Humains des Nations Unies pour la nomination d’un expert indépendant, un Rapporteur Spécial, pour surveiller spécifiquement la situation des droits humains en Iran.

Sans pression internationale, le gouvernement iranien continuera à intimider et à emprisonner les travailleurs et les autres défenseurs des droits humains sans en supporter les conséquences.

Les prisons iraniennes sont cruelles. Pendant sept mois et 23 jours, j’ai été à l’isolement, dans un trou de béton à peine assez long pour contenir mon corps. Les maltraitances physiques et psychologiques comme les simulacres d’exécutions, sont considérées comme des techniques d’interrogatoire valables. Mon frère Afshine, un syndicaliste lui aussi, est mort en prison en juin dernier après que ses ravisseurs lui ait refusé tout traitement médical. Il y a au moins 900 prisonniers politiques et de conscience en Iran dont au moins 30 syndicalistes.

Lula, la présidente Rousseff et le parti des travailleurs, malgré beaucoup de difficultés, ont essayé de faire ce qu’il fallait pour leur pays. J’espère que, quand la situation se présentera, ils défendront aussi le nôtre. En tant que leader global et équilibré, les décisions du Brésil ont un impact majeur, même au Moyen-Orient. Les pressions internationales m’ont aidé à retrouver la liberté il y a quelques années, ce qui prouve le pouvoir que la communauté internationale peut avoir quand elle se concentre sur la responsabilité et la justice. Le 24 mars, le Brésil aura de nouveau le pouvoir d’influencer le vote du conseil des droits humains des nations unies sur la situation des droits humains en Iran. Un vote en faveur de cette résolution donnera au Brésil l’occasion de prouver globalement son implication en faveur des mouvements des travailleurs et d’honorer les centaines d’Iraniens qui luttent pour leurs droits humains.

Mansour Ossanlou est un militant des droits humains, un dirigeant syndical, emprisonné à plusieurs reprises en Iran. Il est l’ancien chef du syndicat des travailleurs des bus de Téhéran.

Source: http://www.estadao.com.br/noticias/impresso,brasil-precisa-apoiar-luta-dos-sindicalistas-iranianos,1143788,0.htm

mercredi 26 mars 2014

Shahrokh Zamani : Il faut interdire l’exécution d’êtres humains.

Laissez-moi pleurer comme un nuage de printemps
Même les pierres pleurent quand elles se séparent d’un ami
(Sa’adi de Shiraz)

Les représailles sont faites pour camoufler et favoriser l’injustice et les détournements de fonds perpétuels de la république islamique.

Rassoul Badaghi et moi-même avons été mis à l’isolement pour avoir protester auprès des autorités quand elles ont fermé la bibliothèque de la section. J’aurais préféré purger plusieurs mois à l’isolement dans d’autres prisons plutôt que de voir et d’entendre ce que j’ai vu et entendu, c’était un réel cauchemar qui m’a attristé et outré.

Le 18 février, j’étais dans ma cellule ; je pensais à ma situation et à la répression à laquelle je devais faire face quand les cris d’un gardien m’ont fait sursauter : « Rassemble des affaires, j’ai ordre de te changer de cellule. »

J’ai pris les deux couvertures que j’avais et j’ai suivi le gardien. Alors que je quittais le corridor, j’ai vu huit jeunes hommes qui y entraient. Leurs yeux brillaient ce qui indiquait leur jeune âge et qu’ils étaient remplis de terreur et d’effroi. Leurs yeux reflétaient la tempête qui leur traversait l’esprit et l’effort par lequel ils tentaient de lier le passé, le présent et le futur de chacun. Une pensée me traversa l’esprit comme une lueur, mon cœur battait la chamade et tout mon corps tremblait.

J’ai demandé au gardien :
« Pourquoi les amène-t-on ici ? »
« Pour exécuter la sentence »

J’ai senti un grand froid et je n’arrivais plus à respirer, ma bouche était amère et une tempête d’horreur et de tristesse assaillait mon cœur. Je ne comprenais pas et mes émotions changeaient d’instant en instant. J’ai tenté avec difficulté d’avaler ma salive et je lui ai demandé : « Vous voulez dire qu’ils vont être exécutés demain matin ? » Dans une horreur totale, j’ai entendu le mot OUI. J’étais atterré mais le gardien continuait : « Nous avons eu beaucoup de travail avec les condamnés à mort ces derniers temps. Il y aura encore des pendaisons demain. »

J’ai été témoin de scènes, de bruits et de mots qui prouvaient l’augmentation des crimes commis par le régime. D’après ce que m’a dit le gardien, on allait pendre plus de gens, en tuer davantage. (De combien de sang ce monstre a-t-il besoin pour survivre ?)

Le gardien a dit : « On ne pouvait pas les garder là, il n’y avait pas assez d’espace, mais il y a 40 autres prisonniers qui vont être exécutés ces deux prochains jours. »

Je ne me souviens plus de ce qu’il a dit après. J’étais perdu dans mes pensées et je n’entendais plus rien. Inconsciemment, je me suis frappé la tête à deux mains et j’ai commencé à pleurer du fond de mon cœur. Je voulais que chaque cellule de mon corps hurle, que chacun des atomes de mon corps se transforme en larme. Les mots et les pensées cheminaient en désordre dans mon esprit à grande vitesse. Honte à nous ! Où en sommes-nous pour que l’on mène quotidiennement notre jeunesse à l’abattoir ? Sur quel mur cogner ma tête lourde et confuse ?

Mes jambes ne me portaient plus. Je me suis jeté dans un coin de la cellule et je me suis assis sur le sol. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, je sais seulement que le visage de ces huit jeunes hommes étaient constamment devant mes yeux et j’avais la certitude que l’un d’eux avait séjourné dans cette cellule où je me trouvais, s’était assis sur la même moquette probablement humide des larmes de centaines d’autres. Ou bien peut-être que je marchais tout en pensant. Je n’arrivais pas à imaginer ce à qui il pensait et comment il allait passer ces dernières heures de sa vie. Quelles images lui viendraient à l’esprit ? Son épouse ? Son père ? Sa mère ? Un frère ? Une sœur? Que leur disait-il ? Que leur demandait-il ?

De nouveau, je ne me souviens plus quand le bruit des portes qui s’ouvrent et celui des conversations a augmenté ; j’ai aussitôt entendu les suppliques de ces pauvres hères qui envahissaient tout mon être et m’écorchaient jusqu’aux os. Il était temps d’exécuter la peine. Après des années d’attente entre espoir et déception, après ces dernières heures terribles pour eux, je n’étais qu’un observateur, en dépit des murs, et je comprenais certains aspects de cette relation sanglante entre le gouvernement et ces jeunes hommes victimes d’une situation sociale brutale. Je ne pouvais qu’entendre les ailes de la chouette de la mort planant au-dessus des cellules ; je ne comprenais pas le besoin de ce bain de sang mais je voyais l’ombre de la mort sur tous les murs et tout mon environnement. Il me semblait que j’étais mort depuis des heures. J’ai senti la corde autour de mon cou et j’ai été pendu plusieurs fois cette nuit-là. L’étau autour de ma gorge était si serré que je ne pouvais plus bouger. J’étais collé à la porte dans l’espoir de quelque nouvelle m’apprenant qu’ils allaient échapper à l’exécution. Parmi les supplications et les cris, j’ai aussi entendu d’autres voix. C’était peut-être leurs familles ou celles des plaignants. Je ne peux pas décrire tant d’atrocité et de manque de pitié.
J’aurais voulu pouvoir ! J’aurais voulu emmener les familles des Laridjanis, des juges et des autorités pour remplacer les familles de ces malheureux et leur dire de regarder le massacre, le meurtre perpétré par leurs pères, enfants, frères et sœurs. Les meurtres de jeunes ont augmenté ces derniers 35 ans ; peu importe ce qu’ils ont fait, ils sont le produit de la république islamique. Je voudrais pouvoir leur dire que le monstre auquel ils doivent leur bonheur survit grâce à des meurtres de ce genre, il doit boire davantage de sang jour après jour. Je voudrais leur dire que les aménagements dont ils bénéficient, les objets avec lesquels ils vivent, et toutes les délicieuses nourritures qu’ils avalent sont tâchées de sang et qu’ils continuent d’en bénéficier grâce à ces massacres. Si vous ne vous élevez pas contre ces crimes commis par les membres de votre famille, alors vous êtes complices à un certain degré. 

Je voudrais pouvoir garder des films ou au moins des photos de ces meurtres pour l’histoire, pour les donner à la communauté internationale et aux organisations de défense des droits humains et leur dire que sous la blague nommée « Hassan Rouhani » et les « droits humains islamiques » de pure fiction, les crimes continuent et même augmentent rapidement. Je voudrais pouvoir leur dire comment ils pendent des jeunes, comment ils les abattent pour maintenir en vie des relations sociales réactionnaires en cachant leurs dents sanglantes sous un masque souriant.

Honte à nous tous ! Honte à ceux dont la vie dépend de ces bains de sang ! Honte à tous ceux qui assistant à ce bain de sang et qui ferment les yeux ! Honte à ces chasseurs d’hommes qui vont connaître une mort très dure !

Il faut interdire l’exécution d’êtres humains.

Shahrokh Zamani
Prison de Redjaï Shahr, Karadj, Iran
22 février 2014

Source : http://chzamani.blogspot.fr/2014/03/rajai-shahr-prison-even-death-whimpers.html?utm_content=buffer663b3&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

samedi 22 mars 2014

Semaine 12 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A-Transferts
  • Shahram Ahmadi hospitalisé puis transféré à Redjaï Shahr.
  • Mostafa Daneshjou transféré à l’hôpital.
  • Le journaliste kurde Adnan Hassanpour transféré à la prison de Zahedan.
  • Afshine Karampour de retour à Evine en provenance de l’hôpital sans aucun traitement.
  • Le journaliste kurde Khosro Kordpour transféré à la prison de Tabriz.
  • Taleb Maleki transféré à Redjaï Shahr.
  • Hamid-Reza Moradi-Sarvestani transféré à l’hôpital.
  • Mohammad-Hassan Youssef-Pourseifi transféré de l’hôpital à Evine.
  • Mokhtar Rahimi transféré à Redjaï Shahr.
  • Behrouz Shah-Nazari transféré à Redjaï Shahr.
  • Reza Shahabi, syndicaliste, transféré de l’hôpital à Evine.
  • Arash et Kaveh Sharifi transférés à Redjaï Shahr.
  • Kaveh Veissi transféré à Redjaï Shahr.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Yekta Fahandej, bahaïe de Shiraz, arrêtée.
  • 17 jeunes arrêtés lors d’une fête à Abbasabad.

C-Libérations
  • Le militant politique kurde Ebrahim Hosseinpour en liberté provisoire.
  • Cyrus Mansouri libéré sous une caution de 50 million de tomans.
  • Le Docteur Ali Nazeri en liberté provisoire.

D-Autres Nouvelles
  • Mostafa Abdi arrête sa grève de la faim.
  • Mohammad-Amin Agoushi en grève de la faim ; il s’est cousu les lèvres.
  • Omid Behrouzi arrête sa grève de la faim.
  • Mostafa Daneshdjou arrête sa grève de la faim.
  • Reza Entessari arrête sa grève de la faim.
  • Amir Eslami arrête sa grève de la faim.
  • Nemat Fatehi, militant politique kurde, lance une grève de la faim à la prison de Dizel Abad.
  • Abdol-Ghafour Ghalandari arrête sa grève de la faim.
  • Afshine Karampour arrête sa grève de la faim.
  • Mohsen Khodayari, militant politique kurde, lance une grève de la faim à la prison de Dizel Abad.
  • Gholamreza Khosravi arrête sa grève de la faim.
  • Hamid-Reza Moradi-Sarvestani arrête sa grève de la faim.
  • Kasra Nouri arrête sa grève de la faim.
  • Kianoush Rostami, militant politique kurde, lance une grève de la faim à la prison de Dizel Abad.
  • Ali Salanpour arrête sa grève de la faim.
  • Farshid Yadollahi arrête sa grève de la faim.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Djamal Agooshi, fils de Mohammad-Amin Agooshi, condamné à 1 an de prison pour avoir contacté les organisations de defense des droits humains à propos de son père.
  • Nemat Fatehi, militant politique kurde, condamné à 10 ans de prison.
  • Mohsen Khodayari, militant politique kurde, condamné à 15 ans de prison.
  • Kianoush Rostami, militant politique kurde, condamné à 15 ans de prison.
  • Une pendaison à Semnan dimanche.

L’université – la Culture
  • Le site Web Ayandeh Online cesse ses activités sous la pression des durs du régime.
  • Le domicile de l’artiste de premier plan Parviz Tanavoli attaqué par les autorités, ses sculptures emmenées et endommagées.
  • L’hebdomadaire conservateur 9 Rooz interdit.

Manifestations 
  • Les ouvriers de l’aciérie du Kurdistan manifestent devant le ministère du travail.
  • 40000 ouvriers pétitionnent le ministre du travail pour demander une révision immédiate du salaire minimum.
  • Rassemblement pour protester contre la destruction de monuments historiques à Ahvaz.

L’Iran à l’étranger 
  • Le ministre des affaires étrangères grec rencontre Zarif à Téhéran.
  • Zarif rencontre ses homologues Qatari et Tadjiks.

L’économie en Iran 
  • Les journalistes de Tabnak n’ont pas été payés depuis 3 mois.

Politique en Iran
  • Laridjani condamne le rapport de Ban Ki-Moon sur l’Iran.
  • 13 gardes révolutionnaires arrêtés sous l’accusation de revente d’armes saisies.

Nouvelles en vrac
  • Inondations à Bandar Abbas.
  • L’Iran est champion du monde de lutte.
  • Le Japon octroie un prêt de $1 million pour aider à restaurer le lac d’Oroumieh.


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vendredi 21 mars 2014

Questions pour le conseil général des barreaux iraniens – 18 mars 2014 – Nasrine Sotoudeh

Les 28èmes élections au conseil général des barreaux iraniens se sont tenues alors que :

  1. Un grand nombre d’avocats sont toujours en prison pour s’être conformés à leur serment professionnel. En plus des membres du barreau, il y a beaucoup d’autres avocats qui relèvent de l’article 187 mais qui sont enfermés parce qu’eux aussi se sont conformés à leur serment professionnel.
  2. Dans le passé et surtout ces dernières années, beaucoup de nos collègues ont été contraints de quitter l’Iran et ils souffrent de la violence que le pouvoir leur inflige dans leurs vies privées.
  3. Comme les années précédentes, beaucoup de membres honnêtes de la profession du droit ont été disqualifiés par la justice. De plus, la justice et le ministère du renseignement ne semblent pas ressentir le besoin de publier les raisons de leurs disqualifications.
  4. Les représentants du ministre du renseignement sont régulièrement présents lors des réunions hebdomadaires du conseil général des barreaux ; ils mettent très souvent en question les membres du conseil ; étonnamment, les juristes du conseil non seulement ont œuvré à la présence continuelle de ces représentants mais encore ils leur ont fourni des explications sur les activités légales du conseil : c’est dans ces conditions que les dernières élections ont eu lieu. De plus, les fonctionnaires du ministère du renseignement demandaient fréquemment les dossiers et l’histoire des avocats de l’association pour les droits humains et les membres du conseil général des barreaux les leur fournissaient volontairement. Mais nos représentants ne se contentaient pas d’agir ainsi : en plus de prendre les mesures légales pour annuler les licences de ces avocats, ils exerçaient des pressions illégales pour y arriver.


Vue la situation actuelle du conseil général des barreaux il est légitime d’obtenir une réponse aux questions suivantes :

  • Les avocats actuellement illégalement emprisonnés ne méritent-ils pas d’être défendus ? Le conseil n’a-t-il pas le pouvoir de défendre ses membres ? Si tel est le cas, alors comment ses membres et les autorités ont-ils l’intention de défendre les droits des autres ?
  • Comment se fait-il qu’à chaque élection aux postes de bâtonniers, les candidats sont rejetés sans qu’une seule raison pour justifier leur disqualification ne soit annoncée ?
  • Quelle est la raison de la présence continue des représentants du ministère du renseignement au sein du conseil général des barreaux, symbole de la loi ? Plus important encore, quelle est la situation du conseil pour être ainsi sujet à une telle mise en question ? Pourquoi les juristes de ce pays répondent-ils aux questions illégales des représentants du ministère du renseignement ?

Nous attendons du conseil général des barreaux les actions suivantes :

  1. Assurer la défense qu’ils méritent à ses collègues comme Abdol-Fattah Soltani et Seyed Mohammad Seifzadeh ainsi qu’à Mostafa Daneshjou, Farshid Yadollahi et Amir Eslami
  2. Arrêter les violences contre les familles des membres du barreau, arrêter de confisquer les biens de nos collègues contraints à quitter l’Iran. Je vous assure que dans de nombreux cas, les droits des familles de nos collègues sont violés à de nombreuses reprises.
  3. La communauté des juristes devrait trouver les moyens d’arrêter la disqualification illégale et clandestine de ses membres : il s’agit d’une ingérence flagrante des autorités dans les affaires du barreau.
  4. Puisque le président du conseil jouit du même statut que le procureur général, arrêter l’ingérence et la présence illégale du ministère du renseignement dans les affaires du barreau pour que nos collègues puissent exercer leur profession dans une atmosphère calme, sans peur ni pressions extérieures.


Source : http://www.roozonline.com/english/opinion/opinion-article/archive/2014/march/18/article/questions-for-the-board-of-directors-of-irans-bar-association.html

mercredi 19 mars 2014

La rencontre entre Mesdames Eshghi et Ashton déclenche une tempête – 15 mars 2014 – Fereshteh Ghazi

Je lui ai dit que Sattar avait été torturé à mort.


La mère de Sattar Beheshti, un bloggeur torturé à mort, a expliqué à Rooz que la chef de la diplomatie européenne lui avait dit qu’elle enquêterait sur le meurtre de son fils auprès des autorités iraniennes. « Madame Ashton m’a traité avec respect et amitié. Elle m’a dit qu’elle parlerait aux autorités iraniennes de Sattar et qu’elle les interrogerait à son sujet. »

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s’est rendue en Iran la semaine dernière et elle y a rencontré Nargues Mohammadi, sous-directrice du Centre des Défenseurs des Droits Humains en Iran et Gohar Eshghi, la mère de Sattar Beheshti, une rencontre qui a secoué tout le système politique iranien. Les fondamentalistes qui s’oppose au cabinet Rouhani et les médias qui leur sont affiliés ont traité Mesdames Mohammadi et Eshghi entre autres de « séditieuses », un terme réservé à ceux qui ont protesté activement contre l’élection présidentielle truquée de 2009 ; des parlementaires ont signé des lettres exigeant des explications des ministres des affaires étrangères et du renseignement ; le chef de la justice a menacé le gouvernement de s’opposer à la venue de toute autre délégation étrangère et des membres de la Bassidj se sont rassemblés devant l’ambassade d’Autriche, là où a eu lieu la rencontre.

Mais que s’est-il passé durant la rencontre ? Madame Eshghi l’a raconté à Rooz : « La rencontre a eu lieu tenue dans une atmosphère émotionnelle et amicale. Madame Ashton m’a traité très amicalement et avec beaucoup de respect et m’a dit qu’elle en parlerait aux autorités iraniennes et qu’elle les questionnerait à son sujet. Je lui ai dit que Sattar avait été torturé à mort. Je lui ai dit qu’on avait arrêté Sattar le 18 novembre et tué quatre jours après. Je lui ai dit tout ce qui s’était passé, que j’avais été menacée et que celui qui interrogeait Sattar avait raconté qu’il riait tandis qu’il le battait. Je lui ai dit qu’on avait jugé que s’était un meurtre sans préméditation mais que d’après les propres mots de celui qui l’interrogeait et qui riait en le battant, Sattar était mort de ses mains ; son avocat et moi-même considérons donc qu’il s’agit d’un meurtre avec préméditation.
Nous n’avons rien fait de mal et nous n’avons rien à cacher. Nous sommes allés partout, nous avons écrit à tout le monde, envoyé des messages et parlé à tous dès le début. J’ai sollicité une entrevue avec le chef de la justice, j’ai envoyé un message au guide suprême mais personne ne nous a prêté attention. On ne m’a pas contacté, ne serait-ce que pour me soulager. Mais on a continué à me menacer. Nous avons beaucoup souffert et on a fini par nous dire que c’était un meurtre sans préméditation et que nos plaintes et nos poursuites n’amèneraient à rien.
Madame Ashton m’a rencontrée, mais aucun officiel, aucune autorité de mon pays ne l’a fait. Personne n’a tenté de soulager ma douleur. Le ministre de l’intérieur a prétendu que la famille de Sattar avait été entourée et qu’on lui avait apporté une assistance financière, alors qu’en fait, on a rien fait. Monsieur Motahari a demandé au ministre de l’intérieur de présenter ses excuses à moi ainsi qu’au peuple mais monsieur Kosari a proclamé qu’il n’y avait pas eu d’injustice à l’encontre de Sattar Beheshti. Pourquoi ma rencontre avec Madame Ashton les met-ils en colère ? Ils n’ont rien fait quand je le leur ai demandé. »

Madame Eshghi a répondu aux remarques du général de la garde Djazaeri qui avait dit qu’elle et Nargues Mohammadi étaient folles : « Oui je suis folle à cause de l’injustice et de la cruauté qui m’ont été infligées. Je suis folle à cause du meurtre de mon fils. Je suis folle parce que personne n’a tendu la main à cette victime. Et c’est vrai aussi pour Nargues. Le monde nous connait Nargues et moi. Nous n’attendons rien d’eux (des autorités iraniennes). »
Le journal Djavan a publié une photo de la réunion entre Mesdames Eshghi et Ashton mais a effacé son image de la photo. Rooz a questionné Madame Eshghi sur cette omission : « Je ne fais pas de politique, c’est peut-être pour cela qu’on a effacé mon image. Ils ont pris la vie de mon fils et continué à mépriser sa perte. Nous agissons ainsi pour qu’un autre Sattar ne soit pas tué de la même façon. Il est mort mais sa mémoire vivra. Son corps est parti et je me rends chaque jour sur sa tombe et je parle à mon fils. »

Cette mère endeuillée dit qu’elle continuera à demander justice tant qu’elle vivra, que grâce à eux, elle ignore désormais la peur. « Leurs menaces contre ma fille et moi m’ont rendue plus forte : ils ont dit qu’ils arrêteraient ma fille et lui feraient ce qu’ils avaient fait à Sattar. Quand j’ai vu le corps de Sattar descendre dans la tombe, j’ai ressenti le calme au fond de moi. Nous sommes témoins qu’il est parti dans la bonté et c’est ainsi que le monde s’en souviendra. On dit à raison qu’un homme bon ne meurt jamais, son corps s’en va mais son nom est éternel. Je suis fière d’être la mère de Sattar et je serais fière de partir comme lui. »

Les réactions à la rencontre entre Madame Ashton et ces Iraniennes ne se sont pas limitées à des noms d’oiseaux. Même Madame Ashton n’a pas été épargnée par les insultes. Jusqu’à il y a quelques jours, Madame Ashton a été accusé d’interférence dans les affaires intérieures iraniennes, mais après la rencontre, un député fondamentaliste l’a traitée de sorcière et a qualifié sa rencontre avec les militantes civiques iraniennes de pire qu’une « capitulation ». Il a dit qu’il était inacceptable que les ministres des affaires étrangères et du renseignement n’ait rien fait pour l’éviter. Ali Laridjani, président du parlement iranien, a comparé la rencontre avec Ashton à l’attitude d’un voleur qui agit secrètement et sans être vu. Fatemeh Rahbar, présidente du groupe des femmes au parlement, a écrit à Ashton pour lui expliquer qu’elle avait rencontré des membres de l’opposition armée.

Le journal Djavan, qui appartient aux gardes révolutionnaires, a effacé l’image de Madame Eshghi de la photo de la rencontre qu’il a publiée ; il a cité le fondamentaliste Ahmad Khatami, imam du vendredi de Téhéran, qui aurait dit que la rencontre avait dû être préparée à l’avance.
Le journal a fait face à d’innombrables protestations sur cette suppression de l’image de Madame Eshghi ; il y a répondu en expliquant qu’il l’avait effacée pour ne pas faire d’elle une séditieuse.

Un religieux important de Qom, Hossein Nouri Hamedani, a aussi déclaré que la rencontre avec Ashton démontrait qu’elle interférait dans les affaires intérieures iraniennes et montrait une faiblesse dans la direction du pays qui lui avait permis de rencontrer des dissidents importants.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2014/march/15/article/i-told-ashton-that-sattar-died-under-torture.html?utm_content=buffer02495&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

dimanche 16 mars 2014

Semaine 11 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A-Transferts
  • Le Pasteur Saïd Abedini brièvement hospitalisé mais de retour en cellule sans traitement.
  • Abdolrahman Assakereh exilé à la prison de Vakil Abad.
  • Houtan Dolati transféré à l’hôpital Imam Khomeiny.
  • Abdol-Ghafour Ghalandari transféré à la section Ershad de la prison de Bandar Abbas.
  • Sami Hosseini est de retour à la section générale de la prison d’Oroumieh.
  • Rassoul  Khezr-Marevat transféré de la prison de Mahabad à celle d’Oroumieh.
  • Alireza Rassouli transféré de la prison de Mahabad à celle d’Oroumieh.
  • Farough Samani transféré de la prison de Mahabad à celle d’Oroumieh.
  • Ahmad Tamoui est de retour à la section générale de la prison d’Oroumieh.
  • Le syndicaliste Sharokh Zamani exilé à la prison de Ghezel Hessar.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Hadi Ben-Sheikh-Ahmad, nouvellement converti au sunnisme, arrêté à Ahvaz.
  • Le religieux Seyed Hossein Fali arrêté à l’aéroport.
  • Karim Moussazadeh est de retour en prison avant la fin de sa liberté provisoire pour raisons médicales. 
  • La féministe Maryam Nasseri arrêtée le 8 mars.
  • Djafar Tcheldavi, nouvellement converti au sunnisme, arrêté à Ahvaz.
  • 150 arrestations à Sanandaj le 8 mars.

Personnes arrêtées lors de la manifestation des derviches devant le tribunal de Téhéran le 8 mars, envoyées à Evine puis libérées le 10 mars : 

  • Ali-Behrouz et Mohammad Abbasi
  • Mohammad Abbaszadeh
  • Madjid Afzalipour
  • Darvish, Djafar, Djalal, Massoud et Naghi Ahmadi 
  • Hassan Ahmadvand 
  • Saïd Akhoundi 
  • Abbas et Mostafa Amini 
  • Alireza Amiri
  • Ebrahim Anbari 
  • Nasser Arsandjani
  • Djafar Arvan 
  • Ali Ashrafi
  • Babak et Sohrab Assadi 
  • Hamid Assiaban 
  • Saleh Astaraki 
  • Reza Azarm 
  • Masoud Bahmani
  • Hossein Bahremand 
  • Moslem Bakhshipour
  • Ali Band-Ysar
  • Pouyan Barani 
  • Ahmad Barougouhi 
  • Arezou Behzadipour 
  • Abdollah-Bagher Beigui 
  • Akbar Biranvand 
  • Hamid Bordji-Marandi 
  • Amine Boroumand 
  • Ali Boroumandi
  • Manoutchehr Darabi
  • Abbas Dehghan 
  • Shirzad Del-Khosh 
  • Shahour Delfan 
  • Abdolghafour Djalali 
  • Aymal Dolatabadinejad 
  • Elijah Eraghi 
  • Hodjat Eskandari 
  • Ahmad, Farhad, Mojtaba et Shoaib Esmaili 
  • Mojtaba Falahati 
  • Omid Farzan 
  • Homayoun Fatehi
  • Mahmoud Firouz-Bakhsh
  • Mojtaba Garmsiri
  • Omid Ghaderi 
  • Djavid Ghaed-Rahmat 
  • Mohammad Ghaedi
  • Reza Ghandehari 
  • Reza Gharemani 
  • Omid Ghassemi 
  • Peyman Ghazanfari 
  • Keivan Ghiasi
  • Masoud Ghomi
  • Hamed Ghorbani 
  • Reza Harouni 
  • Mohammad et Yaghoub Hedavand
  • Abbas et Morteza Heidari 
  • Amir Herdan 
  • Hossin et Zahra Hosseini 
  • Salman Hosseini-Beidokhti 
  • Mansour Hourizadeh
  • Ali, Amine et Farshid Karami 
  • Mohammad Karim-Aye
  • Mohammad Karima
  • Ali Karimian
  • Peyman Kashefi 
  • Mehdi Keivani
  • Youssef Keshavarz
  • Djalil Khalifeh 
  • Sedigheh Khalili, épouse d’Hamid-Reza Moradi
  • Djavad Khamis-Abadi 
  • Madjid Khandjarizadeh
  • Mostafa Khoda-Yar
  • Manouchehr Kokabi
  • Massoud Madjidavi
  • Yazdan Makari
  • Ehsan Malek-Mohammadi 
  • Faramarz et Gholam-Abbas Mangari
  • Meyssam et Milad Mehdian
  • Abolfazl Meskine 
  • Mostafa Mir-Mohammadi 
  • Salman Mir-Silmi 
  • Mohammad-Reza Missagh-Nouri
  • Hossein-Ebrahim Mohammadi 
  • Ahmad Mohseni 
  • Fahimeh Moradi, sœur d’Hamid-Reza Moradi
  • Saleh Moradi 
  • Sepideh Moradi, fille d’Hamid-Reza Moradi
  • Esmail Motakhases-Nia 
  • Mohammad Motamedi
  • Hadi Moudian
  • Kamal et Nour-Ali Moussavi 
  • Saleh Moussavian 
  • Raheleh Namazi 
  • Milad Nasrollahi
  • Davoud Nassiri 
  • Behnam Nazar-Abadi 
  • Mohammad-Djalal Nikbakht
  • Behzad et Farshad Nouri 
  • Azar Noush-Ahmadi 
  • Hossein Omrani 
  • Gholam-Ali et Mohammad-Reza Païvar
  • Mohammad-Reza Pak-Nia
  • Reza Papaï 
  • Sadjad Pirhadi 
  • Alireza Pour-Mohammad
  • Alireza-Omid, Ezzat, Morteza et Omid Rahimi 
  • Saïd Rahmat-Panah 
  • Djafar et Hossein Rahmati 
  • Hassan Rahmatvand 
  • Ali-Asghar Randjbar.
  • Hodjat et Kourosh Ramezani
  • Madjid Rashidi
  • Khodadad Reissi 
  • Behzad Rezaï 
  • Nemat et Shahram Riahi 
  • Yadollah Riazi
  • Behnoud et Rouhollah Rostami 
  • Mahmoud et Mohammad Roumiani
  • Mohammad Sabou-Vand
  • Hamed Sadeghi 
  • Ebrahim Safadjou 
  • Amin et Mostafa Safari 
  • Abbas Safarzadeh 
  • Mohammad Safouraï
  • Mohammad Sagvand
  • Morteza Saharabpour
  • Siavash Saki 
  • Hadi Salehpour
  • Mohsen et Moslem Sanat- Parast
  • Morteza Sangarlou
  • Mohammad Seifi
  • Amine Shaaban 
  • Hamid et Hassan Shaabani 
  • Abolfazl Shah-Ebrahimi 
  • Neda Shamsian 
  • Ali Shanbeh-Zadeh
  • Shahram Sharifi 
  • Hossein et Mohsen Sheikhi 
  • Ali Shirbani
  • Payam Shirvand 
  • Hamid-Reza Shodjah 
  • Mikael Shokri
  • Hamid Soleimani 
  • Youssef Soltani
  • Farhad et Farshad Taghizadeh
  • Abol-Hassan Taheri 
  • Afshine Tcheguini 
  • Omid Tcheraghi 
  • Saïd Torabi 
  • Abolfazl Vakili-Rasti 
  • Shokoufeh Yadollahi, mère de Kasra Nouri
  • Behnam Yadollahi-Farsi 
  • Rassoul Yaghoubi 
  • Ali, Alireza et Youssef Yar-Ahmadi
  • Hamid Yar-Ali 
  • Farzad Yazdi
  • Hamed Zakeri Farsi 
  • Mohsen et Sassan Zanganeh 
  • Hossein Zarafshan 
  • Omid Zareh-Emami 
  • Ali-Mohammad Zarei

C-Libérations
  • Abolfazl Abedini en liberté provisoire.
  • Abbas Bigdeli libéré d’Evine.
  • Le porte-parole de l’association des diplômés universitaires d’Iran. Abdollah Momeni en liberté provisoire.

D-Autres Nouvelles
  • Mostafa Abdi refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Reza Akbari-Monfared refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Behnam Ebrahimzadeh en grève de la faim pour soutenir les derviches.
  • Abol-Ghassem (Djavad) Fouladvand refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Asghar Ghotan refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Assadollah Hadi refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Gholamreza Khosravi est en grève de la faim ; il refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Ali Salanpour refuse les visites pour protester contre le manque de traitement médical.
  • Infection fongique à la prison centrale d’Oroumieh.


Nouvelles de l’injustice en Iran
  • La peine de 6 mois de prison du militant kurde Babak Abbassi confirmée en appel.
  • La peine de 6 mois de prison du militant kurde Djahanbakhsh Ahmadi confirmée en appel.
  • La peine de mort du militant kurde Rashid Akhkandi annulée par la cour suprême.
  • La peine de 6 mois de prison du militant kurde Goran Bahrami confirmée en appel.
  • Hossein Farzine a reçu 20 coups de fouet à la prison de Vakil Abad.
  • La peine de mort du militant kurde Pedram Ghaderian confirmée en appel.
  • Les peines de 6 mois de prison des militants kurdes Arash et Ghaneh Hatemi confirmées en appel.
  • Le journaliste kurde Khosrow Kordpour condamné en appel à 5 ans de prison en exil à Tabriz.
  • Le journaliste kurde Massoud Kordpour condamné en appel à 3.5 ans de prison.
  • Molavi Fatehi Mohammad Naghshbandi et son avocat interdits de participer à son procès.
  • La peine de 6 mois de prison du militant kurde Mohammad Nigari confirmée en appel.
  • La peine de 6 mois de prison du militant kurde Motassem Shafiei confirmée en appel.
  • 4 exécutions publiques à Bandar Abbas samedi.
  • Une pendaison à Machhad lundi.
  • Un Afghan pendu à Redjaï Shahr mardi.

L’université – la Culture
  • Setayesh Assadi expulsée de l’université de Babolsar à cause de sa foi bahaïe.


Manifestations 
  • Les derviches Gonabadi manifestent devant le tribunal de Téhéran ; ils ont été attaqués, plus de 80 personnes arrêtées.
  • Manifestation à l’université de Yassoudj pour protester contre l’arrestation d’un bloggeur.
  • 500 salariés et retraités manifestent devant le parlement.

L’Iran à l’étranger 
  • Durant son voyage en Iran, Catherine Ashton a rencontré Nargues Mohammadi ainsi que la mère du bloggeur tué Sattar Beheshti. L’Iran a protesté auprès de l’ambassade d’Autriche à propos de ces rencontres.
  • La délégation de l’Union Européenne rencontre les autorités iraniennes à Téhéran.
  • Hassan Rouhani en visite au sultanat d’Oman.

L’économie en Iran 
  • L’Iran a reçu le second versement de ses revenus pétroliers précédemment bloqués.
  • L’Iran signe un accord d’exportation de gaz avec Oman.

Politique en Iran
  • La célébration de la Journée Internationale de la Femme interdite en Iran.
  • Le bureau de Téhéran du religieux réformateur l’Ayatollah Sanei attaqué et partiellement brûlé.

Nouvelles en vrac
  • Mohammad Royanian et Saïd Shirini chefs du club de Persepolis arrêtés.

Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
Aidez-nous à la tenir à jour

dimanche 9 mars 2014

Semaine 10 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A-Transferts
  • Le syndicaliste Rassoul Badaghi a été transféré à l’isolement.
  • Mohsen Daneshpour-Moghadam est hospitalisé.
  • Reza Entessari, transféré d’Evine à Redjaï Shahr.
  • Le Docteur Asghar Ghotan transféré à Evine la veille de son opération chirurgicale.
  • Assadollah Hadi transféré de l’hôpital à la prison sans traitement médical.
  • Le religieux Mohammad-Sadegh (Arash) Honarvar-Shodjaï-Khoï transféré à l’isolement.
  • Samkou Khalghati transféré de Redjaï Shahr au bloc 350 d’Evine.
  • Saïd Madani transféré d’Evine à Redjaï Shahr.
  • Farshid Yadollahi, transféré d’Evine à Redjaï Shahr.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Bahman Ahmadi-Amoui est de retour à Redjai Shahr à la fin de sa liberté provisoire.
  • Kamran et Kaveh Amini arrêtés à Mahabad.
  • Fatemeh Bagheri, convertie au christianisme, arrêtée près de Shoush
  • Rahman Bahmani (Zia), converti au christianisme, arrêté près de Shoush.
  • Mohammad Bahrami, converti au christianisme, arrêté près de Shoush.
  • Hossein Barounzadeh, converti au christianisme, arrêté près de Shoush.
  • Hossein Etemadi-Far (Yonathan), converti au christianisme, arrêté près de Shoush.
  • Ali Hashemipour arrêté pour purger sa peine.
  • Davar Hosseini-Vojdan  de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Amine Khaki, converti au christianisme, arrêté près de Shoush.
  • Cyrus Mansouri, militant kurde, arrêté à Ravansar.
  • Hossein Moussavi, étudiant de Yassoudj, arrêté pour un poème critique.
  • Alireza Radjabian-Fard est de retour en prison à la fin de sa libération provisoire.
  • Salimeh Rahimi (Martha), convertie au christianisme, arrêtée près de Shoush.
  • Gholamreza Rahmani arrêté pour purger sa peine.
  • Rahim Rashi arrêté à Mahabad.
  • Diakou Rassoulzadeh, militant kurde, arrêté à Mahabad.
  • Saïd Razavi-Faghih arrêté et transféré à Redjaï Shahr.
  • Alireza et Heidar-Ali Rezaï arrêtés pour purger leur peine.
  • Le chrétien nouvellement converti Alireza Seyedian est de retour en prison à la fin de sa liberté provisoire.

C-Libérations
  • Saleh Abbasi Melal, militant azéri, libéré sous caution.
  • Souada Aghasar, chrétien nouvellement converti, libéré sous caution.
  • Emad Arab en liberté provisoire.
  • Meissam Azadi, militant azéri, libéré sous caution.
  • Abbas Badfar, prisonnier politique baloutche, libéré de la prison de Redjai Shahr.
  • Beitollah Barzerigari, militant azéri, libéré sous caution.
  • Vahid Faezpour, militant azéri, libéré sous caution.
  • Rahim Gholami, militant azéri, libéré sous caution.
  • Abbas Lissani, militant azéri, libéré sous caution.
  • Saïd Mohammadi, militant azéri, libéré sous caution.
  • Fardine Moradpour, militant azéri, libéré sous caution.
  • Abbas Nazeri, militant azéri, libéré sous caution.
  • Ebrahim Nouri, militant azéri, libéré sous caution.
  • Ramin Partchami libéré sous caution.
  • Rouzbeh Saadati, militant azéri, libéré sous caution.

D-Autres Nouvelles
  • Mostafa Abdi, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Omid Behrouzi, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Mostafa Daneshjou, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Reza Entessari, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Amir Eslami, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Mohammad-Sadegh (Arash) Honarvar-Shodjaï-Khoï est en grève de la faim.
  • Afshine Karampour, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Hamid-Reza Moradi-Sarvestani, derviche Gonabadi, en grève de la faim.
  • Hossein Ronaghi-Maleki refuse de prendre ses médicaments depuis deux semaines.
  • Farshid Yadollahi, derviche Gonabadi, en grève de la faim.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Rassoul  Khezr-Marevat, militant kurde condamné à 3 ans de prison, condamné à 91 jours supplémentaires pour avoir quitté illégalement le territoire.
  • Youssef Mehrpouya condamné à 5 mois de prison.
  • Peyman Nodinian, enseignant kurde, fouetté en public.
  • Reza Rassouli, militant kurde condamné à 3 ans de prison, condamné à 91 jours supplémentaires pour avoir quitté illégalement le territoire.
  • Alireza Riahi condamné à 5 mois de prison.
  • Farough Samani, militant kurde condamné à 5 ans de prison, condamné à 91 jours supplémentaires pour avoir quitté illégalement le territoire.
  • Hossein Sarshomi condamné à 5 mois de prison.
  • Maryam Shafipour condamnée à 7 ans de prison.
  • Mojtaba Sharifi condamné à 5 mois de prison.
  • 4 pendaisons à Bandar Abbas dimanche.
  • 2 pendaisons à Rasht dimanche.
  • 1 pendaison a Djouybar lundi.
  • Une femme a été pendue à Ispahan mardi.
  • Un homme a été condamné à être énucléé d’un œil et à avoir le nez et les oreilles coupées.

L’Iran à l’étranger 
  • Zarif rencontre le ministre des affaires étrangères espagnol à Téhéran.
  • Zarif rencontre le premier ministre japonais Abe à Tokyo.


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dimanche 2 mars 2014

Semaine 09 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A-Transferts
  • Rasoul Badaghi sort de l’isolement ; il met fin à sa grève de la faim.
  • Shahin Dadkhah, sort de l’isolement, il est de retour à Evine 350.
  • Mostafa Daneshdjou sort de l’hôpital, il est de retour à Evine 350.
  • Loghman Moradi hospitalisé pour hémorragie interne après avoir été interrogé.
  • Hamid-Reza Moradi-Sarvestani sort de l’hôpital, il est de retour à Evine 350.
  • Shahrokh Zamani sort de l’isolement ; il met fin à sa grève de la faim.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Abbas, Ahmad et Hassan Abeyat, nouvellement convertis au Sunnisme, arrêtés à Ahvaz.
  • Gharib Anvari, militant étudiant, arrêté à Izdeh, Khouzestan.
  • Parviz Deghani, militant baloutche, arrêté.
  • Morteza Komsari, syndicaliste, arrêté à Téhéran.
  • Seyed Hamid Mahdavi, représentant de l’ayatollah Bayat Zandjani, arrêté.
  • Seyed Abbas, Seyed Moussa, Seyed Nasser et Seyed Reza Moussavi, nouvellement convertis au Sunnisme, arrêtés à Ahvaz.
  • Hassan Rassoulnejad, syndicaliste, arrêté à Bokan et libéré sous caution au bout de 9 jours.
  • Hassan Saïdi, syndicaliste, arrêté à Téhéran.
  • Bassem, Djafar et Heidar-Djalil Savari, nouvellement convertis au Sunnisme, arrêtés à Ahvaz.
  • Aram Soleimani, militant politique kurde, arrêté à Ravansar.
  • Djassem Tavirat, nouvellement converti au Sunnisme, arrêté à Ahvaz.
  • Mehdi Veissi, militant politique kurde, arrêté à Ravansar.
  • Ali Zard-Kouhi, militant baloutche, arrêté.
  • 950 arrestations en février en Azerbaïdjan.
  • 38 arrestations à Rasht pour des jeux d’argent.

C-Libérations
  • Abbas Bozorgmehr, rédacteur en chef d’Asseman, libéré sous caution.
  • Rahman Ghahremanpour-Bonab en liberation provisoire pour raisons médicales.
  • Afshine Nadimi, syndicaliste kurde, libéré.

D-Autres Nouvelles
  • Le conseil de discipline du barreau de Téhéran reporte l’audience d’examen de la révocation de la licence de Nasrine Sotoudeh.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Sirvan Hasannejad, militant kurde, condamné à 5 mois de prison.
  • Saman Hosseini, militant kurde, condamné à 5 mois de prison.
  • La peine de 4.5 ans de la bahaïe Nava Khaloussi est confirmée en appel.
  • La peine de 6 ans de la bahaïe Nika Khaloussi est confirmée en appel.
  • Peine réduite en appel de 8 mois à 3 mois et un jour pour la bahaïe Mahsa Mahdavi.
  • Sirvan Nasrollahi, militant kurde, condamné à 5 mois de prison.
  • Ghader Shah, militant politique kurde, condamné à 4 ans de prison.
  • Peine réduite en appel de 18 à 6 mois pour le bahaï Adib Shoaei.
  • 2 pendaisons à Semnan lundi.
  • 3 pendaisons publiques à Karadj lundi.
  • 6 pendaisons à Redjaï Shahr mercredi.
  • Une pendaison à Mashhad jeudi.
  • Une pendaison à Salmas jeudi.

L’université – la Culture
  • Le cinéaste iranien Asghar Farhadi fait Chevalier des Arts et Lettres.

Manifestations 
  • Les infirmières manifestent à Téhéran pour améliorer leurs salaires.

L’Iran à l’étranger 
  • Le ministre des affaires étrangères belge rencontre Rouhani.
  • Deux morts lors d’une attaque suicide devant le consulat iranien du Pakistan.
  • Le ministre des affaires étrangères polonais se rend en visite en Iran.
  • Zarif se rend en visite en Inde.

L’économie en Iran 
  • L’Irak signe un accord pour acheter des armes et des munitions en Iran.

Nouvelles en vrac
  • Augmentation de 14% du taux de suicide en Iran.
  • Le sigheh (mariage temporaire) coûte EUR29 de l’heure à Téhéran.
  • Jumelage entre Pékin et Téhéran.

Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
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