dimanche 26 septembre 2010

Ce n'est pas nous qu'il faut craindre, c'est l’ire du peuple - Fereshteh Ghazi - 15 septembre 2010

Réaction virulente de Moussavi aux nouvelles mesures de sécurité

Mir-Hossein Moussavi a publié une réponse aux mesures de sécurité accrues qu’on lui a imposées, y compris l’interdiction de rencontrer des personnalités politiques et des gens ordinaires. Le premier ministre du temps de guerre a annoncé : « Ces mesures de sécurité ne vont pas résoudre les problèmes de ceux qui sont au pouvoir. » Moussavi a également conseillé au régime de craindre l’ire du peuple et non sa personne.

On rapporte que des personnes désirant rendre visite à Moussavi ont été détenues et interrogées tandis que le chef de la police de Téhéran a annoncé que ceux qui ont participé au siège du domicile de Mehdi Karroubi vont être poursuivis.

Le domicile de Mehdi Karroubi a été assiégé depuis environ deux semaines par des forces, qualifiées par les proches de Monsieur Karroubi , d’agents du régime.

Hier, le site Kalameh, qui reflète les opinions de Mir-Hossein Moussavi, rapportait : « Depuis quelques semaines, les forces de sécurité de Mahmoud Ahmadinedjad empêchent les personnalités et les gens ordinaires de rendre visite à Monsieur Moussavi à son bureau. Ils les arrêtent et les relâchent après quelques heures d’interrogatoire, ou les emmènent en détention pour en obtenir des promesses écrites de ne plus rendre visite à ce bureau. »

Mir-Hossein Moussavi, qui continue de protester contre les élections présidentielles frauduleuses de juin 2010 a averti que des mesures de sécurité ne résoudront pas les problèmes de ceux qui sont au pouvoir et affirmé que le mouvement vert était si profondément enraciné qu’il ne serait pas arrêté par l’élimination de personnalités comme lui.

A propos des attaques contre son équipe de campagne qui ont commencé le soir du 12 juin, jour de l’élection, Moussavi a déclaré: « En dehors de beaucoup d’autres preuves et documents, l’objectif de ceux qui ont commis cette fraude lors des élections est devenu clair quand ils ont attaqué le quartier général des élections avant le comptage des votes et ont arrêté des personnalités révolutionnaires et politiques le lendemain des élections et les jours suivants. Heureusement, car cela a permis au public de se faire une opinion beaucoup plus facilement, surtout  lorsqu’ils ont publié deux différents enregistrements de discours de l’un des « commandants en charge ». En tout cas, les restrictions et les abus ont continué depuis avec des hauts et des bas.

Moussavi explique que mettre davantage de pression sur les dirigeants de l’opposition ou même les éliminer n’arrêtera pas le mouvement. « Si le slogan "où est mon vote" a pu, l’année dernière, rassembler des millions de citoyens pacifiques les 15, 18 et 20 juin, aujourd’hui il y a plus de risques d’évènements imprévisibles grâce à la politique répressive du gouvernement durant l’année écoulée, aux conditions de vie inacceptables des citoyens et à la pression internationale due à notre politique étrangère aventureuse. Mon frère Karroubi et moi-même et d’autres sommes les humbles compagnons du peuple. C’est la colère du peuple qu’ils devraient craindre, pas nous.

Source : http://www.roozonline.com/english/news/newsitem/article/2010/september/15//fear-peoples-wrath-not-us.html

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