dimanche 28 avril 2013

Plus de 280 arrestations dans la province du Khūzestān – Fereshteh Ghazi – 23 avril 2013


Plus de 280 arrestations dans la province du Khūzestān – Fereshteh Ghazi – 23 avril 2013

Les arrestations continuent dans la province du Khūzestān et d’après le militant Karim Dahimi, plus de 280 personnes ont récemment été arrêtées dans la province. Des membres des familles des personnes arrêtées ont dit à Rooz qu’ils n’avaient aucune nouvelle de leurs proches arrêtés. Ces prisonniers sont détenus dans les prisons de Karoun, Amaliat Karoun, Sepidar Ahvaz et dans les centres de détention appartenant au ministère du renseignement des villes d’Ahvaz, Hamdieh et Shadghan.

Dahimi, militant iranien de l’ethnie arabe qui vit au Khūzestān dit à Rooz qu’il a obtenu le nom de 280 détenus mais ajoute rapidement que d’autres disent que le nombre serait plus élevé. « Chaque année, le jour anniversaire de la lettre attribuée à Monsieur Abtahi, il y a des manifestations dans la province. L’état y crée une atmosphère sécuritaire lors des manifestations et cela conduit à des arrestations. Cette année, le nombre des arrestations est beaucoup plus élevé que les années précédentes et le climat sécuritaire plus intense » Mohammad-Ali Abtahi était le chef de cabinet du précédent président ; on lui attribue une lettre dans laquelle il avait l’intention de changer la proportion de la minorité arabe dans la province du Khūzestān. A l’époque, il a nié avoir écrit cette lettre. Mais il souligne également que le gouvernement n’a jamais officiellement démenti l’existence de cette circulaire du gouvernement. Dahimi souligne que peu importe si cette note interdépartementale a réellement été envoyée, les gens manifeste le jour où elle l’aurait été chaque année. Il y a eu des morts lors des manifestations de 2006 et en 2011, 12 personnes sont mortes lors des manifestations. Dahimi croit que les arrestations de cette année ont eu lieu pour empêcher les manifestations. Les personnes connues pour avoir déjà manifesté ou avoir été arrêtées ont été la cible des dernières arrestations.»

Quand on lui a demandé si certaines des personnes avaient été libérées, Dahimi a répondu que de nombreux mineurs avaient été libérés sous caution. Il a aussi expliqué que son propre fils, qui vit à Ahvaz, avait été convoqué au ministère du renseignement et interrogé, sur ce qu’il avait fait, où il était allé, etc… Il a ensuite été libéré mais à trois heures du matin, le même soir, des agents de sécurité ont attaqué son domicile et l’ont arrêté. « Tout ce que nous savons c’est que, dans un premier temps, il a été emmené au centre de détention du ministère du renseignement d’Ahvaz puis transféré à la prison Ghods Sepahdar. »

Une autre victime des arrestations est Beyt Hardan, un militant qui a passé 13 ans en prison mais vit maintenant à l’étranger. Il a dit à Rooz que son fils, qui n’a aucune activité politique ou sociale, avait été arrêté sept fois : « Chaque fois qu’il y a un problème, on vient l’arrêter. »

Mohammad Heidar, le frère d’Ahmad Heidar, dit que son frère et ses 4 neveux ont été arrêtés le 26 mars cette année et qu’il n’a eu aucune nouvelle depuis. Il ajoute que les prisonniers n’ont pas d’accès à des avocats et n’avaient aucune activité politique, certains ne parlent même pas couramment le Persan. La seule raison de leur arrestation est qu’ils ont participé à des soirées de poésie à cette époque.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2013/april/23/article/arrests-and-absence-of-information-on-prisoners.html

Campagne Internationale de Soutien aux Droits des Travailleurs Iraniens A l’Occasion de la Journée Internationale du Travail le 1er Mai


Chers amis iraniens et esprits libres du monde,

La mise en place de politiques contraires aux intérêts nationaux et aux intérêts des travailleurs par les autorités de la République Islamique d’Iran (RII) menace la vie et les ressources de millions de travailleurs et de leurs familles en Iran. La fin des subventions, l’augmentation des sanctions économiques, les politiques d’ajustement économique, les privatisations et l’augmentation des économies parasites ont causé la fermeture de beaucoup d’usines et le glissement du secteur de la production industrielle et agricole vers des activités non-productives. Workers’ News relate que les rapports de la commission économique du parlement de la RII à l’automne 2011 indiquent que 50% des centres de production en Iran ont fermé ou sont sur le point de fermer et que les plus grands centres de production opèrent à moins de 30% de leurs capacités.

On a annoncé que cette année, un tiers des ouvriers vivait sous le seuil de pauvreté. Le manque d’attention à la crise de l’emploi, aux ressources des travailleurs et aux indemnités versées aux travailleurs, ont causé de graves difficultés aux travailleurs et à leurs familles. Et dans le même temps, on interdit aux salariés de créer des syndicats indépendants, de faire grève et de manifester pour défendre leurs droits. Ces difficultés ont eu une influence négative sur ce secteur qui est l’une des forces sociales les plus importantes et les plus influentes.

Le manque de sécurité et le manque d’équipement adéquat sur le lieu de travail ont contribué à la croissance disproportionnée du nombre des accidents du travail et des décès. D’après le bureau de la médecine légale, cinq travailleurs meurent chaque jour d’un accident du travail.

En dépit de ce qui précède, les travailleurs sont toujours la cible de pressions et de répression quand ils cherchent à organiser des groupes, des organisations ou des syndicats indépendants pour demander de meilleures conditions de travail et pour défendre leurs droits légaux. Quand ils le font, les travailleurs doivent faire face à des pressions et des répressions sécuritaires qui ont conduit à l’arrestation, à la torture et à de lourdes condamnations de dizaines de travailleurs progressistes et de ceux qui les défendent.

Malgré toutes ces pressions, malgré les restrictions politiques et économiques, les travailleurs iraniens sont toujours une force majeure dans la lutte contre les injustices et les exploitations. C’est pourquoi ils sont l’objet des formes les plus graves de répression. Sattar Beheshti, travailleur et bloggeur critique des politiques de la RII est un exemple de nombreux travailleurs iraniens conscients qui prennent des risques pour défendre leurs droits. Malheureusement, une semaine après son arrestation, Sattar Beheshti est mort des tortures infligées durant sa détention.

La Campagne Internationale de Soutien aux Droits des Travailleurs Iraniens souligne l’urgence de se conformer aux engagements nationaux et internationaux de le RII, dont les conventions 98 et 89 de l’OIT qui autorisent les travailleurs et les enseignants à s’organiser librement ; toute personne qui s’intéresse au futur de l’Iran et qui soutient le droit des travailleurs iraniens à créer des organisations libres et indépendantes à se joindre à elle en solidarité. La Campagne appelle ceux qui croient en la justice sociale et qui désirent la liberté des travailleurs emprisonnés à devenir la voix des travailleurs iraniens entre le 21 avril et le 1er mai et de faire en sorte, par tout moyen à leur disposition, d’attirer l’attention sur le calvaire des travailleurs iraniens, qu’ils soient employés ou non, qu’il s’agisse de femmes, d’enfants, d’Afghans ou surtout de travailleurs emprisonnés.

Source : http://ir.voanews.com/content/iran-workers-campaign/1647614.html

Bref rapport sur les conditions de travail en Iran


Pour mettre en lumière le travail et les conditions de vie difficiles des travailleurs iraniens, nous avons préparé un bref rapport sur leur situation. Ce rapport aborde les ressources des ouvriers, les accidents du travail, le chômage, la situation des travailleurs emprisonnés, des travailleuses, des enfants au travail et des travailleurs afghans en Iran.

Les ressources des travailleurs en Iran – Les travailleurs vivent sous le seuil de pauvreté en Iran
Le 21 décembre 2012, lors d’une interview avec l’agence de presse PANA (site d’information gouvernemental), un membre du haut conseil de l’emploi a annoncé que le seuil officiel de pauvreté en Iran se situait à 15 millions de rials pour une famille de quatre personnes. D’après les rapports de la banque centrale d’Iran et du centre iranien de la statistique, l’inflation lors des derniers mois de l’année iranienne a dépassé 31% et pour certains produits de consommation courante, elle est montée à 40%. Prenant en compte ce taux d’inflation, des estimations officieuses fixent le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes à 17 millions de rials au début de l’année iranienne (20 mars 2013). La même année, le haut conseil de l’emploi a fixé le salaire minimum des travailleurs à 4.870.000 rials. Si l’on compare ce chiffre avec l’estimation du seuil de pauvreté de la même année, on met en lumière la situation tragique et critique des travailleurs en Iran. Bien que le salaire fixé pour les travailleurs soit extrêmement bas, ce salaire même leur est refusé. On les paie souvent avec plusieurs mois de retard ou on ne le paie pas du tout. Par exemple, 2.300 ouvriers de l’usine de tuyaux Safa de Saveh n’ont pas reçu leur prime de nouvel-an et n’ont pas été payés pendant trois mois (leur salaire a été différé). Les ouvriers de la société de construction de route de Kahkoulieh et Bouyer Ahmad ont finalement reçu leur paie et leur prime en février 2013, au bout de sept mois. Une telle vie n’est qu’une mort lente pour la plupart des travailleurs iraniens et leurs familles.

Il est à noter que le calcul du salaire mensuel minimum mené par le haut conseil de l’emploi, le ministre des coopératives, du travail et de la sécurité sociale ne répond même pas aux critères de l’article 41 du code iranien du travail. Elle viole également l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits Humains. L’article 25 de la DUDH stipule : «  Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; ll a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »

Les accidents du travail
La mort lente n’est pas la seule menace pour les travailleurs iraniens. La mort par accident du travail menace grandement les travailleurs ; des milliers en sont victimes chaque année. La plupart des ouvriers travaillent dans de petites structures qui ne font pas l’objet d’inspection pour savoir si elles respectent les règlements. Quand ils décèdent suite à un accident du travail, leurs familles n’ont plus de ressources financières car les ouvriers ne sont pas assurés. D’après les rapports de l’Inspection Médicale, 5 ouvriers décèdent d’accident du travail quotidiennement. Ce taux est en constante augmentation. En 2010, 1290 personnes sont décédées par accident du travail, en 2011 le chiffre a atteint 1507 personnes. D’après les rapports et les statistiques, les blessures par accident du travail sont la seconde cause de mortalité en Iran.

Les chutes depuis des sites en construction, la mort par explosion dans les mines, les incendies sur les lieux de travail, l’écroulement de bâtiments, la chute dans des puits profonds sont les causes les plus fréquentes d’accident du travail causant le décès des ouvriers. Dans presque tous les cas, ces accidents sont causés par l’absence de mesure de sécurité et par des conditions de travail dangereuses. ILNA (Iranian Labor News Agency – Agence Iranienne de Presse du Travail) a souvent relaté les omissions et les lacunes des inspecteurs du ministère des coopératives, du travail et de la sécurité sociale.

Les exemples d’accidents du travail sont nombreux dont un incendie à l’automne 2011 à l’usine Foulad de Yazd durant lequel 18 ouvriers ont perdu la vie et beaucoup ont été atteints de brûlures graves, dont certains sur plus de 50% de leurs corps. En février 2012, une explosion dans une mine de Tabas a coûté la vie à huit ouvriers. Les mesures légales prises par les tribunaux après plusieurs accidents n’ont donné lieu à aucune indemnité pour les ouvriers et leurs familles.

Le licenciement des ouvriers et la crise de l’emploi
La plupart des ouvriers en Iran ont des contrats de travail précaires et sont payés à la journée ou à l’heure. Ces ouvriers ne bénéficient pas de l’assurance chômage, de l’assurance maladie ou de la sécurité sociale. Ces contrats facilitent leurs licenciements par les employeurs, individuellement ou en groupe. En raison des sanctions économiques qui augmentent contre l’Iran et de la mauvaise politique économique, contraire aux intérêts nationaux, de la scandaleuse augmentation du taux de change des devises étrangères, la vie des citoyens, mais surtout celle des ouvriers est devenue très difficile.

En raison de leurs relations privilégiées avec l’état, beaucoup d’employeurs ont pu bénéficier de taux de change plus bas pour l’achat de devises, pour payer leurs importations, leurs équipements ou les matières premières nécessaires à leurs productions. La vente de devises achetées à bas prix, réservée à ceux qui sont en relations étroites avec le gouvernement, l’investissement dans la vente plutôt que dans la production, génèrent davantage de profit. En conséquence, beaucoup d’employeurs qui ne font pas l’objet d’inspections, de surveillance ou de contrôles, ont fermé leurs usines et leurs ateliers et ont licencié leurs salariés. D’après le dirigeant de la Maison des Ouvriers, une organisation affiliée au gouvernement, entre le 1er mai 2011 et le 1er mai 2012, 100.000 ouvriers ont été licenciés.

Les ouvriers emprisonnés
Bien que la loi iranienne reconnaisse aux salariés le droit de créer des organisations professionnelles et des syndicats, le gouvernement s’y est opposé et empêche la création par les salariés d’organisations indépendantes pour soutenir leurs droits et leurs revendications. Les salariés progressistes qui ont tenté de créer des syndicats et des unions, ont été harcelés et légalement poursuivis. Par exemple, les membres du syndicat des chauffeurs d’autobus du grand Téhéran, ceux du syndicat des ouvriers du sucre Haft Tapeh d’Ahvaz, l’union libre des travailleurs et le comité de soutien aux organisations ouvrières ont fait l’objet de pressions et de répression de la part des autorités sécuritaires. Beaucoup des membres de ces organisations ouvrières ont été condamnés à de longues peines de prison et actuellement beaucoup purgent leurs peines. Les militants des droits des ouvriers dont le nom suit ont été condamnés à de la prison ferme et purgent leurs peines : Shahrokh Zamani, 11 ans; Reza Shahabi, 6 ans; Mohammad Djarahi 5 ans; Behnam Ibrahimzadeh, 5 ans (en liberté provisoire à l’époque de la préparation de ce rapport) et Pedram Nasrollahi, 18 mois. En sus, nombre d’autres militants des droits des ouvriers et de militants des droits des enseignants sont actuellement emprisonnés en Iran ou ont été libérés sous de lourdes cautions.

Nombre d’ouvriers et de membres de syndicats actuellement emprisonnés sont gravement malades, dont Sharokh Zamani et Mohammad Djarrahi et auraient urgemment besoin de soins et de surveillance en dehors de la prison.

Noms des membres de syndicats d’ouvriers ou d’enseignants actuellement emprisonnés : Shahrokh Zamani, Mohammad Djarahi, Behrouz Allamehzadeh, Behrouz Nikfard, Alireza Saïdi, Ghaleb Hosseini, Ali Azadi, Pedram Nasrollahi, Rassoul Bodaghi (membre du syndicat enseignant), Abdolreza Ghanbari, (membre du syndicat enseignant), Mehdi Farahi Shandiz, Sharif Saed Panah, et Mozafar Saleh Nia.

Situation des ouvrières
Les ouvrières, dans la société patriarcale d’Iran, souffrent de multiples discriminations historiques, culturelles, sociales et légales. Elles ont aussi les premières victimes des crises politiques, sociales et économiques en Iran. Elles travaillent dans des professions qui paient mal et où le travail est intensif, avec de longues heures de travail, dans des conditions souvent informelles et illégales, elles sont moins bien payées, même à travail égal. Les ouvrières sont les premières à être licenciées quand leurs employeurs ont des difficultés économiques. Le taux de chômage des femmes a augmenté de 33% en 2005 à 44% en 2010 d’après les statistiques officielles.

D’après les statistiques officielles, les femmes comptent pour 5% de tous les salariés. Etant souvent employées dans le secteur informel, elles ne sont souvent même pas comptées dans les statistiques officielles. Même dans les secteurs d’emploi formel, les droits des salariées ne sont souvent pas respectés et on leur refuse fréquemment ce à quoi elles ont droit comme le congé maternité, du temps accordé pour allaiter leurs enfants, des locaux pour l’allaitement sur leur lieu de travail et la création de crèches sur leur lieu de travail ; en fait, les employeurs sont réticents à employer des salariées à cause de ces dispositions. Certains employeurs forcent les femmes à signer des contrats qui les obligent à éviter toute grossesse tant qu’elles sont salariées.

D’après l’article 191 du code du travail, les petits ateliers de moins de 10 personnes ne sont pas obligés de respecter les lois et règlements énoncés dans le code du travail. D’après les rapports, les salariés travaillant dans ce secteur, qui ont tendance à être essentiellement des femmes, sont employées sans droit à l’assurance maladie, aux retraites du gouvernement (auxquelles contribuent les employeurs), aux congés payés et aux congés maternité. Elles travaillent souvent durant de longues heures, font un travail pénible et sont peu payées. Il n’y a pas de contrôle de sécurité ou d’hygiène dans ces ateliers.

Beaucoup d’ouvrières se sont tournées vers un travail de production à domicile, souvent avec l’aide de leurs familles et de leurs enfants. Ce type de travail est souvent difficile, implique de longues heures, échappe au contrôle du gouvernement puisqu’il se situe au domicile des ouvrières.

Avec l’adoption du programme de « travail hors-site », le gouvernement a encouragé ce type de travail de production à domicile, ce qui permet l’exploitation des ouvrières par les employeurs et contribue aux pressions physiques, émotionnelles et psychologiques et à la violence contre les femmes.

Malheureusement, il nous faut ajouter à ces travailleuses les femmes engagées dans la prostitution dont le nombre va croissant. Ce secteur pour les travailleuses ne bénéficie bien sûr d’aucun droit mais expose aux arrestations, à la prison et aux exécutions.

Les enfants au travail
L’article 79 du code du travail interdit l’emploi d’enfants de moins de 15 ans mais, d’après les statistiques officieuses, les rapports du site Mashregh (un site du gouvernement) et le centre de recherche parlementaire, à l’automne 2012, 3.265.000 enfants étaient exclus de l’enseignement, dont 3.000.000 ont été identifiés comme des enfants au travail.

Les enfants au travail sont surtout employés dans de petits ateliers et contribuent à la production à domicile ou sont vendeurs à la sauvette dans la rue. En raison du taux d’inflation qui est de 40% et du taux de pauvreté des familles vulnérables, ces enfants sont de plus en plus nombreux.

Actuellement, en raison surtout du grand nombre de licenciements dans les usines et les ateliers, les femmes et les enfants font face à de plus en plus de pauvreté et ne jouissent d’aucun soutien social ou filet de sécurité. Le nombre de femmes et d’enfants qui s’engagent dans la prostitution augmente, l’âge moyen des drogués baisse et le taux d’illettrisme augmente.

Les ouvriers afghans
La situation des ouvriers afghans et en général des réfugiés et des travailleurs migrants en Iran est désastreuse. Des deux millions d’Afghans vivant en Iran, environ les deux tiers, soit 1.400.000 sont sans papiers. Bien qu’ils vivent en Iran depuis des années, le gouvernement ne s’est pas occupé de leur situation, ce qui a ajouté à leurs problèmes et qui fait qu’ils ne jouissent même pas du peu de droits des autres ouvriers. Le salaire des ouvriers afghans employés à plein temps et sous contrat à durée indéterminée, est beaucoup plus bas et leurs conditions de travail sont beaucoup plus difficiles. Les ouvriers afghans ne bénéficient pas de l’assurance santé, de la retraite ou des indemnités de chômage. Leurs enfants n’ont pas le droit d’être scolarisés et n’ont pas de papiers d’identité. Ces ouvriers et leurs familles vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

Source : http://ir.voanews.com/content/iran-workers-campaign/1647614.html

samedi 27 avril 2013

Semaine 17 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Abdolghafour Ghalandari Nejad a été transféré à la prison centrale de Bandar Abbas.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Peyman Aref a été arrêté et relâché 3 jours plus tard.
  • Mohammad Davari de retour à la section 350 de la prison d’Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Afrasiab Faradji-Fard a été arrêté à Ahvaz.
  • Faramarz Firouzian commence à purger sa peine d’un an à la prison de Semnan.
  • Djafar Gandji, membre du mouvement de la Liberté est de retour en prison est de retour en prison à la fin de sa liberté provisoire.
  • Abdolghafour Ghalandarinejad, derviche Gonabadi, arrêté à Bandar Abbas.
  • Mehdi Khodaï de retour à la section 350 de la prison d’Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Le prisonnier politique Mohammad Hossein Naïmipour est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Amir Tchamani est de retour à la prison de Tabriz à la fin de sa liberté provisoire.

C-Libérations
  • Ardeshir Fanaian, bahaï de Semnan, libéré sous une caution de 50 millions de tomans.
  • Un bahaï de Semnan, Faramarz Firouzian, libéré sous une caution de 50 millions de tomans.
  • Peyman Tchalaki en liberté provisoire sous une caution de 400 million de tomans.

D-Autres Nouvelles
  • La prisonnière politique Raheleh Zokaei est en grève de la faim à la prison de Ghartchak de Varamine..

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Procès des militants kurdes Shirzad et Sirwan Hossein-Panahi à Sanandaj.
  • Le prisonnier politique, Ahmad Karimi, a été condamné à une année de prison supplémentaire.
  • Le journaliste Mohammad-Reza Nesab-Abdollahi a été condamné à 6 mois de prison.
  • Le derviche Gonabadi Kasra Nouri a été condamné à 4 ans et 4 mois par le tribunal révolutionnaire de Shiraz.
  • L’hodjatoleslam Hamid Rasaï, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Dey, condamné à un an de prison + 1 an d’interdiction de journalisme.
  • 4 exécutions à la prison de Kerman.
  • 2 exécutions à Karadj.
  • 2 Afghans exécutés à Mashhad.
  • 2 femmes et 2 hommes exécutés à la prison Dizel-Abad de Kermânchâh.
  • 5 prisonniers dont 2 Afghans pendus à Zāhedān.
  • 3 pendaisons à Bam mercredi.
  • 3 pendaisons à la prison d’Oroumieh mercredi.

L’université – la Culture
  • Mehdi Bigdeli expulsé de l’université parce qu’il est un étudiant étoilé.
  • 60% de la population iranienne utilise Internet.
  • L’étudiant bahaï Navid Keyhanirad a été expulsé de l’université technique de Shiraz.
  • Arts et Droits Humains en Iran une exposition des peintures de Mir-Hossein Mousavi à la Akademie der Künste –Berlin
  • Le tribunal spécial du clergé a interdit l’hebdomadaire 9 Dey.
  • Mellat-e Ma (notre nation), qui appartenait à Mohsen Rezaei, secrétaire du conseil d’expédience et candidat à l’élection présidentielle a fermé pour des problèmes financiers.
  • A Zanjān, l’année passée, 16.800 antennes satellites ont été saisies.

Manifestations 
  • Les derviches Gonabadi se rassemblent devant le bureau du renseignement de Bandar Abbas.
  • Les travailleurs du sucre et du raffinage de sucre manifestent contre la visite d’Ahmadinejad au Khuzestân.
  • Les cheminots de Yazd se rassemblent devant le bureau du gouverneur.
  • Sit-in de protestation à l’entrée du bureau du gouverneur de la province de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad.
  • Un habitant d’Ahwaz s’immole par le feu à l’entrée du bureau du gouverneur pour protester contre le problème des emplois.
  • Les ouvriers de Safa Rolling & Profile Mills sont en grève.

L’Iran à l’étranger 
  • Nasrallah tient des pourparlers secrets avec les dirigeants iraniens.
  • La flotte russe mouille au port iranien de Bandar Abbas.
  • Un agent iranien muni d’un passeport canadien a été arrêté en Bulgarie.
  • Le gouvernement britannique bloque le paiement par la Shell de sa dette de pétrole en nourriture et en médicaments.
  • Deux personnes arrêtées dans un projet d’attaque d’Al Qaeda à la bombe entre les Etats-Unis et le Canada dirigé depuis l’Iran.
  • Le président du parlement rencontre le ministre de la justice irakien.
  • Une délégation du parlement européen va se rendre en Iran.

L’économie en Iran 
  • Le prix de la viande a augmenté de 60% à Téhéran depuis le nouvel-an.
  • Les prix de l’énergie augmentent de 38%.
  • Tous les vols de la compagnie aérienne iranienne SAHA ont été interdits en raison de l’état de leurs vieux avions.

La politique en Iran
  • La FIFA continue de mettre l’Iran en garde sur les exécutions sur les terrains de football.
  • 3 députés iraniens vont être jugés pour fraude bancaire.

Nouvelles en vrac
  • Une Iranienne, le docteur Zahra Alizadeh Thani est l’inventeur mondial de 2013.
  • L’Ayatollah Gholam Reza Rezvani, membre du conseil des Gardiens est décédé.
  • 5 morts à cause de penicilline importée de Chine.
Sur le blog cette semaine


Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais)

http://hyperactivist.info/ipr.html

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samedi 20 avril 2013

Hymne à Nasrine Sotoudeh à l’occasion du Nouvel-An - Mansoureh Shojaei


Le 6 du mois persan de Farvardine (26 mars) est le jour anniversaire du prophète Zarathoustra ; c’est aussi le jour où il a commencé à prier son créateur. Mon message pour le Nouvel-An : nous considérons chaque jour comme faste, les signes d’un merveilleux printemps vont croissant, la source du printemps c’est le Nouvel-An ; chaque jour nos yeux engrangent de nouvelles merveilles qui dureront jusqu’au mois de Khordad [juin/juillet ]: une joie de vivre printanière, de l’homme, de la terre et du ciel. A l’arrivée de la chaleur de l’été, leur intensité ira diminuant.

C’est le troisième Nouvel-An loin de la maison ; non seulement aucun ressenti de la venue du printemps mais encore aucun calendrier, en fait il y a bien un calendrier mais il n’indique pas les concordances solaires et lunaires et bien sûr pas non plus la concordance avec le calendrier occidental ; il coïncide avec les plus vieilles informations sur l’Iran. Ce calendrier ne mentionne ni les saisons, ni la nature, ni Zarathoustra, ni rien de tout ça. Sa raison d’être, ce sont les évènements qui frappent l’Iran, et leur importance qui va croissant ou décroissant. Par exemple, le jour du changement d’année correspond avec la libération provisoire de certains détenus et l’arrivée inopinée de Nasrine Sotoudeh chez elle, de même que le 1er Favardine (21 mars) correspond à la naissance d’un être cher en Iran, le 5 Farvardine (24 mars) au jour où Kasra Nouri, l’un des derviches détenus à la prison d’Adel-Abad de Shiraz s’est évanoui au sixième jour de sa grève de la faim.
Le 6 Farvardine, après une semaine de liberté provisoire, Nasrine devra retourner en prison. Je ne me souvenais plus de la date de naissance de Zarathoustra ni celle du début de sa prédication mais, le sixième jour après Norouz, j’ai plusieurs fois décroché le téléphone pour contacter Nasrine, et je l’ai raccroché tout doucement. Tous les jours du nouveau calendrier sont pleins de jours propices aux relations, pleins aussi de l’angoisse de savoir s’il faut ou non prendre contact ; il correspond à mon destin, toujours attendre dans l’incertitude, attendre la décision des autres, savoir si je dois ou non écrire. Surtout, ne pas créer davantage de problèmes, ne pas gêner, ne pas… La voix tranquille et triste de Réza Khandan qui dit que la relation est établie, la voix dit que l’incertitude a disparu, qu’ils viennent de rentrer de voyage… La voix décidée et gentille de Nasrine, un peu gênée qui enfin me libère de mon stress.
Il y a d’abord eu les gentilles salutations habituelles, les conseils de l’avocate de toujours qui se soucie de la situation des prisonniers, et puis l’empathie et puis elle en voulait un peu à toute la propagande officielle autour de ses libérations provisoires, bien loin de la vérité ; selon elle, ces libérations provisoires, trop courtes, ne compensent pas les peines lourdes et injustes, elles ne résolvent aucun problème. Elle dit qu’à la mort de ses parents, elle n’a eu qu’une permission d’un jour ; elle parle avec une grande tristesse et une grande amertume de leurs décès. Et maintenant, au sixième jour, elle doit retourner en prison sans finir ses vacances avec son mari et ses enfants. Elle dit que cette libération provisoire trop courte n’est pas le remède à toutes ces condamnations, à toutes ces injustices. Elle dit que le remède serait de respecter les personnes qui souffrent de condamnations injustes et qui sont fatiguées de cette injustice. Elle dit que le remède serait de fixer les innombrables prisonniers dans l’incertitude sur leur sort (de nombreux prisonniers n’ont pas de statut légal, accusé, condamné, en incarcération préventive, etc…) de leur permettre d’être jugés équitablement. Elle dit que les prisons sont pleines, que de nombreux jeunes ont été condamnés pour s’être intéressés au sort de leurs compatriotes, ce qui met leur avenir en danger, alors comment penser à réclamer la liberté dans ces conditions ? Elle dit que l’abrogation de toutes les condamnations injustes, est son vœu du nouvel an. Elle dit que sa liberté provisoire est trop courte, qu’il lui fallait rejoindre ses codétenues, alors elle a dit au-revoir.

Le 6 Farvardine de mon calendrier a concordé avec le jour de la prière de Nasrine pour ses amis. Qu’elle ait longue vie et que ses paroles soient éternelles.

Source : http://www.roozonline.com/persian/opinion/opinion-article/archive/2013/march/28/article/-64806860b2.html



Semaine 16 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Khosro et Massoud Kordpour ont été transférés à la prison d’Oroumieh.
  • Le bloggeur Mohammad-Reza Pourshajari transféré à l’hôpital puis en prison sans aucun traitement.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Mohammad-Hassan Assadi arrêté à Oroumieh.
  • Khosro Badavi arrêté à Oroumieh.
  • Abdolsalam Bahavar arrêté à Oroumieh.
  • Amir Hassan Behrouz arrêté à Oroumieh.
  • Behrouz et Hasan Brakenloo arrêtés à Oroumieh.
  • Pouria Farazmand, étudiant bloggeur, arrêté à Kermanshah.
  • Adnan, Aghil , Ahmad-Ibn-Abed, Ahmad-Ibn-Farhan et Hadi-Ibn-Farhan Heidari, arrêtés pendant une soirée de poésie chez une personne de leur famille.
  • Afshine Mirzaï arrêté à Oroumieh.
  • Ali-Akbar Mohammadzadeh est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Mir-Hadi Moussavi arrêté à Oroumieh.
  • Shiva Nazar-Ahari est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Farzad Salamat arrêté à Oroumieh.
  • Le syndicaliste militant, Reza Shahabi de retour à la prison d’Evine après sa libération provisoire pour raisons médicales.
  • Babak Zeinali, étudiant bahaï, arrêté chez lui à Bandar Abbas.
  • Mohammad-Ali Velayati est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.

C-Libérations
  • Le membre emprisonné du Mouvement de la Liberté en Iran, Mohammad-Bagher Alavi, a été libéré sous caution.
  • Mona Ameri, bahaïe de Gorgan, libérée sous une caution de 150 million de toman.
  • Le militant Azéri, Mehdi Koukhian, a été libéré sous caution.
  • Rofia Pakzadan, bahaïe de Gorgan, libérée sous une caution de 150 million de toman.
  • L’expert économique Fariborz Raisdana libéré au bout d’un an de prison.
  • Nassim Soltanbeigi, journaliste, a été libérée. 
  • Amir Tchamani en liberté provioire de la prison de Tabriz.
  • Le militant Azéri, Abbas Valizadeh, a été libéré sous caution.

D-Autres Nouvelles
  • Après 800 jours d’assignation à domicile, le leader de l’opposition Mehdi Karroubi autorisé à rencontrer sa sœur à Qom.
  • Les derviches Gonabadi Saleh Moradi et Kasra Nouri ont mis fin à leur grève de la faim après que les 7 Derviches incarcérés au bloc 209 aient été retourné au bloc 350.
  • Nasrine Sotoudeh élue au bureau exécutif de l’Association Internationale pour les Droits Humains (ISHR).
  • Les prisonniers politiques de la prison de Radjai Shahr prison ont lancé une grève de la faim de 72 heures pour protester contre les fouilles à corps  abusives et indignes..

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Sharif Saed-Panah, membre du syndicat libre des travailleurs iraniens, condamné à 6 mois de prison.
  • Mozafar Saleh-Nia, membre du syndicat libre des travailleurs iraniens, condamné à 6 mois de prison.
  • 9 personnes pendues à Shiraz dont 6 en public.
  • 2 exécutions à Mashhad.
  • Une exécution à Kerman.

L’université – la Culture
  • Une vente aux enchères de Christie à Dubaï atteint $6.4 million ; Les Jardins Secrets de Moshiri est adjugé pour presqu’un million.
  • Le nouveau film d’Asghar Farhadi sera présenté au festival de Cannes.
  • Le journal estudiantin de l’université Razi de Kermanshah a été fermé.

Manifestations 
  • Des derviches s’affrontent avec les forces de sécurité devant le tribunal révolutionnaire de Shiraz.
  • Des retraités manifestent devant le ministère du pétrole.
  • Manifestations à Tabriz devant le constructeur automobile 'Iran Khodro Tabriz'.

L’Iran à l’étranger 
  • Rassemblement de soutien aux derviches Gonabadi à Stockholm.
  • Un routier iranien kidnappé par des hommes armés non-identifiés dans la province d’Hérat Afghanistan.
  • Ahmadinejad va visiter le Benin, le Ghana et le Niger.
  • Le nouveau coordinateur du bureau des Nations Unies à Téhéran, citoyen de la Barbade Gary Lewis, a présenté ses lettres de créances au ministre iranien des affaires étrangères Ali Akbar Salehi.
  • Ahmadinejad assistera à l’intronisation du président de la république du Venezuela.
  • Des centaines de manifestants à Herat après que 13 corps d’Afghans (qui auraient été abattus par des gardes iraniens) aient été remis à l’Afghanistan.

L’économie en Iran 
  • $ 1 = 3550 tomans..

La politique en Iran
  • La police utilise des gaz lacrymogènes après un accident de la circulation pour disperser la foule.
  • Un adolescent de 15 ans d’Ahvaz tué lors d’affrontements avec les forces de l’ordre à l’occasion d’une manifestation.

Nouvelles en vrac
  • Un tremblement de terre d’une magnitude de 7.8 secoue le Sistan-Baloutchistan.
  • Un autre d’une magnitude de 4.8 frappe Marand (Nord-ouest).

Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
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Semaine 15 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Mehdi Koukhian, en grève de la faim à la prison de Maragheh, a été transféré en quarantaine.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Le bloggeur et poète Reza Akvanian a été arrêté.
  • Hassan Assadi Zeidabadi est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Mostafa Badkoubei est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Houtan Dolati, membre du Front National, a été arrêté.
  • Saman Hamidi est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Behzad Houshmand-Mavid est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Djamileh Karimi, militante réformatrice, arrêtée à Shiraz.
  • Le militant politique Hossein Kiani a été arrêté à Amol, Mazandaran.
  • Mohammad-Reza Moghiseh est de retour à Evine.
  • Mohsen Mohagheghi est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Kamiar Parsa est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Seyed Shahaboldin Razavi est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Mohammad Rezaï est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.
  • Madjid Sedaghat est de retour à Evine à la fin de sa liberté provisoire.

C-Libérations
  • Le bloggeur et poète Reza Akvanian a été libéré.
  • Goran Bahrami, syndicaliste, a été libéré sous caution de la prison de Kermanshah.
  • Le syndicaliste Vafa Ghaderi a été libéré de la prison de Sanandaj sous une caution de 50 million de toman.
  • Abolfazl Ghassemi libéré de la prison d’Evine (peine commuée).
  • Amir Gorshasabi libéré de la prison d’Evine (peine commuée).
  • Saman Hamidi-Azadi libéré de la prison d’Evine (peine commuée).
  • Le syndicaliste Khaled Hosseini a été libéré de la prison de Sanandaj sous une caution de 50 million de toman.
  • Le syndicaliste Hamed Mahmoudnejad a été libéré de la prison de Sanandaj sous une caution de 50 million de toman.
  • Mohammad Negari, syndicaliste, a été libéré sous caution de la prison de Kermanshah.
  • Madjid Sedaghat libéré de la prison d’Evine (peine commuée).
  • Ali Shariati libéré de la prison d’Evine (peine commuée).
  • Djavad Zakeni libéré de la prison d’Evine (peine commuée).

D-Autres Nouvelles
  • Alireza Karami KheirAbadi, prisonnier de sécurité, est mort à l’hôpital après 10 jours de coma, menotté et enchaîné à son lit.
  • Hossein Mirzakhan meurt des blessures reçues il y a presque 4 ans lors de l’élection.
  • Le chef de la prison Adel Abad de Shiraz démissionne. Lors de son dernier jour en tant que chef dela prison d’Adel Abad, Monsieur Ali Mazaffari a rendu visite à Saleh Moradi et Kasra Nouri , les a embrassés et leur a demander pardon.
  • La journaliste et militante Hengameh Shahidi hospitalisée pour problèmes cardiaques.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Le bloggeur Mojtaba Daneshtalab condamné à 6 mois de prison pour avoir critiqué la direction du pays.
  • Davar Hosseini-Vojdan a vu sa peine commuée.
  • Seyyed Alireza Seyedian a vu sa peine commuée.
  • Une pendaison à la prison de Bandar-Abbas.

Manifestations 
  • La cyber armée iranienne attaque le site de Mohsen Kadivar.
  • Le journaliste Siamak Ghaderi expulsé de l’IRNA sous la pression du ministère du renseignement.

L’Iran à l’étranger 
  • L’Egypte suspend ses vols commerciaux vers l’Iran après les manifestations.
  • L’Iran a relâché plusieurs bateaux saoudiens ainsi que leurs équipages pour répondre à la libération de 15 Iraniens.
  • Le Danemark arrête de soutenir le programme anti-drogue en Iran.
  • Les sanctions contre l’Iran levées pour trois entreprises pour « bonne conduite ».
  • Le président du Burundi rencontre le guide suprême lors d’une visite en Iran.
  • Sheikh Khaled bin Hilal, président du parlement omanais en visite en Iran.

L’économie en Iran 
  • Les reins humains à transplanter se vendent $10.000 en Iran.
  • Gholamreza Mesbahi-Moqaddam, président du comité parlementaire du plan, du budget et d’évaluation a déclaré lors d’une réunion avec les représentants de la chambre de commerce iranienne : « Le taux de croissance économique est de zéro ou inférieur à zéro et négatif ».
  • Les importations en provenance du Royaume-Uni ont presque doublé lors de l’année iranienne qui vient de s’achever.
  • Iran Khodro signe un accord de représentation en Tunisie.

La politique en Iran
  • Un diplomate saoudien « empêché » de quitter l’Iran.
  • Hassan Rohani, candidat « modéré » à l’élection présidentielle promet une déclaration des droits humains.

Nouvelles en vrac
  • Des inondations endommagent les infrastructures de plusieurs villes d’Iran.
  • Un tremblement de terre d’une magnitude de 6.3 a eu lieu près de la ville nucléaire de Boushehr. L’Iran déclare un deuil nationale de trois jours suite au tremblement de terre qui a tué au moins 37 personnes.
  • L’Iran va lancer une faculté de conduit de taxis à Téhéran.
  • L'Iran développe un Google Earth national.

Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais)

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samedi 6 avril 2013

Semaine 14 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Zia Nabavi est de retour à la section générale de la prison Karoun d’Ahvaz.
  • Kasra Nouri, derviche Gonabadi en grève de la faim et de la soif, transféré au ministère du renseignement de Shiraz.

C-Libérations
  • Jahanbakhsh Ahmadi arrêté à Paveh le 10 mars, a été libéré sous une caution de 50 million de tomans à Kermanshah.
  • Les Bahaïes Nava et Nika Khaloussi ont été libérées sous caution.
  • Sharif Saed-Panah membre du Syndicat Libre libéré sous caution.

D-Autres Nouvelles
  • Seyyed Djaber et Mokhtar  Al-Boshokeh, prisonniers d’Ahvaz, arrêtent leur grève de la faim.
  • Abdolrahman Asakereh, prisonnier d’Ahvaz, arrête sa grève de la faim.
  • Mohammad-Ali Amoori, prisonnier d’Ahvaz, arrête sa grève de la faim.
  • Roeïn Otoufat détenu d’Evine à l’isolement est interdit de visites.
  • Hadi Rashedi, prisonnier d’Ahvaz, arrête sa grève de la faim.
  • Hashem Shabaninejad (Amoori), prisonnier d’Ahvaz, arrête sa grève de la faim..

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Ghazi Heidari, prisonnier politique qui purge une peine de 10 ans à la prison Karoun, condamné à 5 autres années à purger à la prison de Shiraz.
  • Mehdi Koukhian, militant azéri, condamné à 1 an de prison.
  • Abbas Valizadeh, militant azéri, condamné à 8 ans de prison.
  • Au moins 580 exécutions en 2012 en Iran. Seulement 294 exécutions (51%) ont été rapportées par des sources iraniennes. 
  • Au moins 76% des exécutions en Iran en 2012 étaient liées à la drogue.
  • Il y a eu 60 exécutions publiques en 2012.
  • Au moins 9 femmes, 27 Afghans et un Pakistanais ont été exécutés en 2012 
  • Il y a eu des exécutions 'secrètes ‘dans plus de 15 prisons iraniennes différentes..

L’université – la Culture
  • L’actrice Assal Badii est décédée dans un hôpital de Téhéran âgée de 36 ans.

Manifestations
  • Des ouvriers de la pétrochimie licenciés après une grève. Behnam Khodadadi licencié avant de prononcer un discours.

L’Iran à l’étranger 
  • Un bateau chargé d’armes iraniennes en route pour la Syrie.
  • Après 34 ans d’interruption des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Egypte, le premier vol pour Téhéran-quitte le Caire.
  • Les touristes égyptiens n’ont plus besoin de visas pour se rendre en Iran.
  • Les gardes-côtes égyptiens interceptent un bateau iranien transportant une énorme cache d’armes destinées à l’Egypte.
  • Les islamistes égyptiens attaquent le domicile du chargé d’affaires iranien en scandant des slogans anti-Shiites.

L’économie en Iran 
  • 44% des Iraniens vivent en-dessous du seuil de pauvreté.
  • La Turquie a exporté pour presque $120 million d’or vers l’Iran en février, malgré des sanctions plus lourdes des Etats-Unis.
  • La joint-venture maritime indo-iranienne a été dissoute.
  • Les gardes révolutionnaires inaugurent un aéroport sur l’île de la Grande Tunb, île disputée du golfe persique.

La politique en Iran
  • Le conseil municipal de Rasht a été dissout.
  • Ahmad Sadr Hadj Seyed Djavadi, auteur de la lettre des 120 signataires à l’ancien shah, ministre de l’intérieur et de la justice après la révolution, est décédé.
  • Les forces de sécurité empêchent la tenue des funérailles de Sadr.
  • Le vice-président du parlement iranien, candidat à l’élection présidentielle declare : l’attaque contre l’ambassade britannique de Téhéran était « illégale », elle doit être condamnée.

Nouvelles en vrac
  • Le bazar historique de Massouleh dans la province de Guilan a brûlé. 

Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
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