mardi 28 mai 2013

Hossein Marashi sur la disqualification de Rafsandjani : le régime est responsable – Fereshteh Ghazi – 26 mai 2013

« Monsieur Rafsandjani s’est rendu disponible, le peuple l’a bien accueilli et le régime l’a rejeté. Le régime est responsable. » Ce sont les mots du porte-parole du parti du développement (Kargozaran Sazandegui), ancien député et vice-président de Mohammad Khatami lors de son entretien avec Rooz. Il a aussi déclaré : « Monsieur Rafsandjani ne joue qu’avec un petit nombre de cartes. Il en a d’autres pour continuer à jouer un rôle en Iran»

Monsieur Marashi a clairement dit que Rafsandjani ne contesterait pas sa disqualification et n’en appellerait pas au guide suprême, mais qu’il parlerait au peuple. Il a souligné que ne pas contester ne voulait pas dire qu’il n’avait pas à se plaindre.

La candidature à l’élection présidentielle du 14 juin a été rejetée par le conseil des gardiens mardi. Marashi a dit que se plaindre à une organisation qui ne se sent pas responsable envers le public n’avait pas de sens. Voici des extraits de l’interview.

Rooz : Que pensez-vous de la disqualification de Monsieur Rafsandjani par le conseil des gardiens ?
Marashi : On ne s’y attendait pas. Personnellement, je pense qu’en voyant les différentes vagues de soutien qu’il suscitait, les durs qui sont présents dans les cercles dirigeants de la république islamique ne pouvaient plus accepter Rafsandjani comme prochain président car cela aurait, à terme, dans la perte des situations qu’ils avaient atteintes.

Rooz : Pourquoi avez-vous été surprise quand les membres du conseil des gardiens et du parlement ont eu des paroles négatives sur Monsieur Rafsandjani ?
Marashi : Le journal Kayhan a commencé par penser que Rafsandjani ne jouissait pas d’un large soutien populaire ; il a donc cru que sa candidature serait acceptée mais qu’il finirait par décider de se retirer. Nous aussi avons été agréablement surpris de tant de soutien et d’enthousiasme populaire à sa candidature. Les durs ont remarqué ce soutien ; il leur a fait peur et ils ont réagi.

Rooz : Monsieur Rafsandjani savait apparemment mardi matin qu’il serait rejeté et Fatemeh Hashemi a déclaré que Messieurs Rohani et Laridjani l’en avait informé.
Marashi : C’est exact, ils lui ont demandé de se retirer, faute de quoi, sa disqualification serait publiquement annoncée. Monsieur Rafsandjani a bien sûr décliné l’offre.

Rooz :Madame Hashemi a aussi dit que Rafsandjani ne contesterait pas. Pourquoi ?
Marashi : Le conseil des gardiens prend sa décision et la loi ne donne aucun moyen d’appel ou de révision de sa décision. Mais l’absence de contestation de Monsieur Rafsandjani ne signifie pas qu’il n’a pas à se plaindre ou que d’autres n’ont pas envie de contester. C’est simplement parce qu’aucune action légale n’est possible. Mais le conseil des gardiens n’a jamais été responsable devant le peuple, contester sa décision n’a aucun sens. Il présentera ces sujets au people par des déclarations et directement.

Rooz : Monsieur Mashaï a dit qu’il avait l’intention de référer sa disqualification au guide suprême. Il se dit que Monsieur Khameini pourrait casser la décision du conseil des gardiens comme il l’a déjà fait par le passé.
Marashi :Ahmadinejad et Mashaï ont des idées utopiques sur leur influence sur le peuple. Ils pensaient que le peuple soutiendrait Mashaï malgré ses souffrances, ce qui forcerait le régime à accepter sa candidature. Alors ils ont dit ça simplement parce qu’il fallait réagir face à la situation et montrer à ceux qui les soutenaient qu’ils prenaient des mesures. Mais ils savent qu’ils n’ont aucune influence sur le guide suprême.

Rooz : Il y a eu deux objections à la candidature de Monsieur Rafsandjani : son âge et son affiliation à la soi-disant rébellion. Pourquoi pensez-vous qu’il a été disqualifié ?
Marashi :Le cœur du problème est que Monsieur Rafsandjani est indépendant. C’est le seul qui aurait pu rendre ce pays modéré. Ce qu’ils ont dit n’est que purs mensonges. Si rébellion il y a eu, on sait qui se cache derrière elle et quels sont ses buts. Pour son âge, ils savent parfaitement qu’il est en meilleure forme que beaucoup de ceux qui sont au pouvoir. Même nous, que l’on considère comme ses enfants, avons du mal à le suivre. Nous n’avons pas ses capacités d’analyse et de compréhension des problèmes, ses discours et son temps de travail qui s’étend du lever au coucher du soleil. Ils ne pensaient pas qu’il jouirait d’autant de popularité, mais ils ont vu le soutien massif dont il bénéficiait après sa candidature officielle.

Rooz : Mohsen Hashemi, le fils aîné de Monsieur Rafsandjani, a également été disqualifié pour les élections au conseil régional. Mehdi Hashemi, son autre fils, est en liberté sous caution et attend son procès. Faezeh, sa fille, vient d’être libérée à la fin de sa peine de prison. Les médias de l’état continuent à tous les bombarder. Et maintenant, Monsieur Rafsandjani lui-même a été disqualifié. Qu’est-ce que le régime reproche à Monsieur Rafsandjani ? Quel rôle pense-t-il jouer dans ce régime ?
Marashi : Monsieur Rafsandjani ne va pas renier les principes pour lesquels il s’est battu toute sa vie. Ils pensent que cela va l’obliger à abandonner. Mais ils ont tort. Il ne confiera pas sa réputation à des extrémistes. 

Rooz : Alors que va faire Monsieur Rafsandjani maintenant ?
Marashi : Monsieur Rafsandjani n’est pas un politicien avec peu d’atouts. Les évènements des élections nous ont montré que Monsieur Rafsandjani est un politicien rusé. Il a certainement des cartes à jouer pour son rôle en Iran.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2013/may/26/article/the-regime-is-responsible.html

dimanche 26 mai 2013

Fatemeh Hashemi (Rafsandjani) déclare à Rooz : On nous a dit de nous retirer, faute de quoi, nous serions disqualifiés – Fereshteh Ghazi – 22 mai 2013

Après l’annonce par le conseil des gardiens ait disqualifié Hashemi Rafsandjani et Esfandiar Rahim Mashaï pour la présidence, Mashaï a annoncé qu’il contesterait la décision alors que Rafsandjani n’a toujours pas répondu. Lors d’une interview exclusive à Rooz, Fatemeh Hashemi, fille de Rafsandjani et militante, a dit que son père était au courant de sa disqualification depuis le mardi matin (avant l’annonce officielle) et a ajouté : « Hier Messieurs Hassan Rohani et Laridjani ont envoyé des messages à Monsieur Rafsandjani pour lui demander de retirer sa candidature. Ils lui ont dit qu’il valait mieux retirer sa candidature qu’être disqualifié. Mon père a dit qu’il ne se retirerait en aucun cas. Il a dit que le peuple lui faisait confiance et que c’était la raison de son engagement. Il a ajouté que s’ils voulaient le disqualifier, qu’ils le fassent, mais qu’il ne se retirerait pas. »

Elle a souligné que, jusqu’au moment de l’interview à Rooz, son père n’avait pas parlé de sa disqualification mais qu’ils l’avaient appris par les informations télévisées. Elle a ajouté qu’à cause des pressions exercées pour le disqualifier, Monsieur Rafasandjani avait prédit sa disqualification. « On lui a fait passer le message de se retirer pour ne pas avoir à annoncer publiquement sa disqualification. »

Monsieur Rafsandjani a sans contexte été l’un des fondateurs du régime islamique, il a travaillé en étroite coopération avec l’ayatollah Khomeiny, c’est un membre du puissant parti islamique républicain, gardien du ministère de l’intérieur, président du parlement, imam du vendredi temporaire de Téhéran, commandant en second des forces armées, membre de l’assemblée des experts de la constitution, président du conseil suprême de la révolution culturelle, président du conseil national de sécurité et président du conseil des experts, position qu’il occupe toujours.

A ce jour, même le camp réformateur en Iran, dont les chefs soutenaient totalement la candidature de Rafsandjani, n’a pas répondu à la décision du conseil des gardiens. Faezeh Rafsandjani a dit à Rooz que cette disqualification était en fait une bonne nouvelle pour la famille en raison des pressions dont ils ont fait l’objet, surtout les dix jours pendant lesquels son père a été candidat. « Pendant dix jours, on nous a bombardé de mensonges, de calomnies et d’insultes. Nous sommes seulement désolés que les espoirs du peuple aient été anéantis. Le peuple pensait qu’une nouvelle voie s’ouvrait et il espérait vraiment. »

Rooz lui ayant demandé si Monsieur Rafsandjani avait l’intention de contester cette décision, Faezeh a dit qu’elle en doutait car « Il a fait son devoir et a participé pour sauver le pays pour le peuple. On a utilisé son âge pour le disqualifier, même si on ne nous l’a pas dit officiellement. »

Mohammad Reza Tabesh, député réformateur et Ali Motahari, député conservateur et président des réformateurs soutenant Rafsandjani ont déclaré, avant l’annonce officielle du conseil des gardiens, qu’ils ne contesteraient pas sa décision.

Même s’il n’existe pas de limite d’âge légale pour les candidats à l’élection présidentielle, le porte-parole du conseil des gardiens, Kadkhodaï, avait auparavant dit qu’il ne qualifierait pas quelqu’un incapable de travailler plus de quelques heures par jour. Le secrétaire du conseil avait également déclaré vendredi dernier qu’un président ne devrait pas se déplacer en Mercedes alors que Monsieur Rafsandjani avait été photographié dans un tel véhicule quand il était venu enregistrer sa candidature il y a deux semaines.

Certains observateurs ont dit que le guide suprême pourrait intervenir dans la décision du conseil des gardiens de disqualifier Rafsandjani et annuler cette décision, ce qui est déjà arrivé dans le passé.

Rafsandjani a publié une déclaration après l’annonce du conseil des gardiens hier : « Il nous faut tolérer les différences pour conserver le régime. Ceux qui nous veulent du mal ne méritent pas que nous leur répondions. »

Les huit candidats approuvés par le conseil des gardiens sont proches de l’ayatollah Khamenei, sauf Mohammad-Reza Aref (ancien vice-président de Mohammad Khatami) et Mohammad Gharazi (ancien ministre du pétrole).

Les autres candidats disqualifiés n’ont pas répondu mais Ali-Reza Zakani avait auparavant déclaré que sa disqualification par le conseil des gardiens lui poserait problème et Massoud Pézeshkian, autre candidat disqualifié avait aussi déclaré qu’il n’accepterait pas la décision du conseil des gardiens.

L’élection présidentielle se déroulera le 14 juin 2013.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2013/may/22/article/were-told-to-withdraw-or-disqualification-would-be-announced.html

Nouvelle vague de convocations, de retour de prisonniers en prison et d’exécutions- Fereshteh Ghazi – 20 mai 2013

A moins de quatre mois de l’élection, l’Iran voit une nouvelle vague de convocations au ministère du renseignement pour les militants civiques et politiques, de non-reconductions des mesures de libertés provisoires et de rappel en masse de ces prisonniers. De plus, deux prisonniers politiques, que le procureur de Téhéran a traité d’espions du Mossad et de la CIA, ont été exécutés la semaine dernière.

Certains espéraient que la lourde atmosphère politique s’allègerait un peu à l’approche de l’élection, alors qu’en fait on a resserré les boulons pour les militants politiques et civiques. Le procureur de Téhéran a ouvertement déclaré aux prisonniers qui bénéficiaient d’une permission qu’ils devaient rentrer en cellule à cause des élections. Nombre de journalistes, de militants politiques et civiques ont été convoqués au ministère du renseignement et ont dû répondre par écrit à des interrogatoires. On leur demande plus spécialement de parler de leurs contacts avec les bureaux de campagne de certains candidats aux présidentielles, dont Hashemi Rafsandjani. Parmi ceux qui ont été convoqués, Fatemeh Mahdiani, rédactrice en chef de l’agence de presse spécialisée dans le monde du travail ILNA. Elle a maintenant été convoquée par l’administration de la prison d’Evine.

Bahareh Hedayat, militante étudiante s’est vue refuser l’extension de sa liberté provisoire et on lui a demandé de rentrer en prison immédiatement. Ahmad Zeidabadi, Massoud Bastani, Bahman Ahmadi Amouï, Mehdi Mahmoudian, Hossein Ronaghi Maleki, Jila Karamzadeh Makvandi, Shiva Nazar-Ahari et Behnam Ebrahimzadeh font partie des prisonniers dont on a refusé d’étendre la liberté provisoire et à qui on a dit de revenir en prison avant mardi.

Mardi, c’est le jour où le conseil des gardiens annoncera sa décision sur le groupe final des candidats à l’élection présidentielle.

Certains prisonniers ne s’attendaient pas à être rappelés en prison. Ahmad Zeidabadi par exemple était en plein traitement médical pour ses yeux, traitement qu’il a dû suspendre à cause de son retour en prison avant le jour des élections. Un autre prisonnier politique, Hossein Ronaghi-Maleki, bloggeur et militant des droits humains était également sous traitement médical quand il a été rappelé, comme l’explique sa mère. Elle ajoute que son fils ne participait absolument pas aux élections à venir et pourtant, on lui a demandé de stopper son traitement médical et de revenir en prison.

Behnam Ebrahimzadeh, prisonnier politique et militant des droits des enfants a aussi été rappelé en prison alors qu’il soigne son fils de 13 ans qui souffre d’un cancer. Il avait pourtant déclaré qu’il ne portait aucun intérêt aux élections à venir. Son fils Nima était sous chimiothérapie

Hier, le bureau du procureur de Téhéran a annoncé que Mohammad Heidari et Kourosh Ahmadi espionnaient pour le compte d’Israël et de la CIA et qu’ils avaient donc été exécutés. Le bureau a annoncé que Heidari avait, à de nombreuses reprises, fourni des informations secrète sur la sécurité à des agents du Mossad en dehors d’Iran et qu’il avait été payé pour ça. D’autre part ils ont dit qu’Ahmadi était en contact avec des agents de la CIA pour lesquels il rassemblait des informations sur divers sujets pour les remettre à l’agence américaine. 

Ahmadi avait la nationalité suisse. L’un de ses anciens camarades de cellules a dit à Rooz que, lorsqu’il avait demandé aux autorités pourquoi on ne publiait pas son dossier, elles lui auraient répondu que c’était en raison de sa nationalité étrangère et que si l’ambassade de Suisse avait vent de son dossier, elle s’en inquièterait. On lui a dit que si cela arrivait, il serait exécuté pour le dissuader de contacter qui que ce soit, même les membres de sa famille. D’après ce camarade de cellule, Ahmadi était un homme d’affaires de 40-42 ans qui avait vendu des missiles et des engins de télécommunication qui était venu en Iran pour y ouvrir un bureau.

Les médias n’ont connu les noms de ces deux personnes qu’après leur exécutions.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2013/may/20/article/new-wave-of-summons-return-of-prisoners-to-prison-and-executions.html

samedi 25 mai 2013

Semaine 21 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Le chef religieux d’opposition Kazemini Boroudjerdi emprisonné à la prison d’Evine, a été transféré à l’isolement suite à son appel au boycott des élections.
  • Zaniar Moradi transféré à Radjaï Shahr immédiatement après l’opération d’une hernie, battu à son arrivée, un point de suture cède et il est transféré à l’isolement.
  • Roein Otoufat transféré de l’isolement au bloc 350 d’Evine.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Bahman Ahmadi-Amouee en liberté provisoire, de retour à Evine.
  • Maurice Bagheri, membre de la campagne de Hashemi à Lahidjan arrêté.
  • Massoud Bastani en liberté provisoire pour raisons médicales, a été rappelé en prison.
  • Ghorban-Ali Behzadiannejad de retour à Evine. 
  • Le syndicaliste Behnam Ebrahimzadeh convoqué de nouveau en prison.
  • Hamid Hadissi, membre de la campagne de Hashemi à Lahidjan arrêté.
  • Khaled Hardani est en grève de la faim à Rajaï Shahr pour protester contre la destruction de domiciles à Ahvaz.
  • Bahareh Hedayat en liberté provisoire, de retour à Evine.
  • Mohammad Kabiri, membre de la campagne de Hashemi, arrêté.
  • Jila Karamzadeh-Makvandi est de retour à Evine après une semaine de permission.
  • Ebrahim Khosh-Sirat, membre de la campagne de Hashemi à Lahidjan arrêté.
  • Esmaïl Ali Mirzaï, président du parti réformiste du front de la participation, a été arrêté.
  • Mohammad Mohseni, membre de la campagne de Hashemi, arrêté.
  • Didar Raoufi est de retour à Redjaï Shahr.
  • Hossein Ronaghi Maleki, en liberté provisoire pour raisons médicales, a été rappelé en prison.
  • Foad Sadeghi, rédacteur en chef du site Web Baztab arrêté.
  • Hani Yazerlou commence à purger sa peine d’un an à la prison d’Evine.
  • Shahrokh Zamani est en grève de la faim à Radjaï Shahr pour protester contre la destruction de domiciles à Ahvaz.
  • Ahmad Zeidabadi en liberté provisoire, de retour à Evine.

C-Libérations
  • Goudarz et Rofia Beidaghi bahaïs de Semnan, libérés à la fin de leur peine d’un an de prison.
  • Hamed Mahmoudnejad, syndicaliste, libéré sous une caution de 50 millions de tomans.
  • Akram-Alsadat Sandjari libérée sous une caution de 50 millions de tomans.
  • Milad Yazdannejad libéré sous une caution de 50 millions de tomans.

D-Autres Nouvelles
  • Le Docteur Mehdi Khazali arrête sa grève de la faim.
  • Mostafa Mesri prisonnier politique kurde, commence une grève de la faim et se coud les lèvres.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Farhad Fahandej, bahaï de Gorgan condamné à 10 ans.
  • Kamal Kashani, bahaï de Gorgan condamné à 5 ans.
  • Navid Khandjani condamné à 5 mois supplémentaires à cause de l’aide apportée aux victimes du tremblement de terre.
  • Payam Markazi, bahaï de Gorgan condamné à 5 ans.
  • La cour d’appel a confirmé la peine de 2 ans du derviche Gonabadi Ali Moazzami.
  • Mohammad Bagher Moradi arrêté lors de l’attaque contre le Forum des Gens de Plume, a été condamné à 5 ans de prison.
  • Amanollah Mostaghim commence à purger sa peine de 5 ans à Evine.
  • Hossein Ronaghi-Maleki condamné à 5 mois supplémentaires à cause de l’aide apportée aux victimes du tremblement de terre.
  • Siamak Sadri, bahaï de Gorgan condamné à 5 ans.
  • Farahmand Sanaï, bahaï de Gorgan condamné à 5 ans.
  • Kourosh Ziari, bahaï de Gorgan condamné à 5 ans.
  • Une pendaison à la prison de Khoramabad dimanche.
  • Deux pendaisons à Téhéran dimanche.
  • Une femme pendue à la prison de Varamine.
  • Flagellation publique à Borazdjan.

L’université – la Culture
  • Les forces de sécurité ont confisqué les antennes satellite lors d’une opération intensive de deux jours au Golestan.
  • Les études sur les femmes retirées du cursus de l’université de Téhéran.
  • 3 cafés internet ont été fermés par la police Fattah police à Bodjnourd.
  • Le site web du journal Mardomsalari a été filtré.
  • Le site d’informations Aftab, proche de Rafsandjani et de Hassan Rouhani, a été filtré.
  • Le site web du journal Bahar proche des réformateurs, a été filtré.
  • 100 des 136 milliards de tomans alloués aux prêts étudiants ont été supprimés.
  • Mohammad Rassoulof, cinéaste iranien interdit d’exercer, présent au festival de Cannes.

Manifestations 
  • Les étudiants des universités Azad de Tabriz et d’Oroumieh manifestent contre le changement de dates des examens pour que les universités soient fermées pendant les élections.
  • 1200 prisonniers de droit commun en grève de la faim à la prison de Ghezel Hessar.

L’économie en Iran 
  • 68% de baisse des importations de véhicules en Iran.

La politique en Iran
  • Les centres religieux iraniens Howzehs (séminaires) exemptés de payer leurs charges d’électricité, eau et autres.
  • 40 Députés expriment leur soutien à la candidature de Rafsandjani.
  • Le centre national des jeunes réformateurs, pro-Khatami soutenant Rafsandjani suspend à Téhéran et dans d’autres villes.
  • 8 candidats approuvés : 
    • Saïd Djalili
    • Ghorban-Ali Hadad-Adel
    • Mohsen Rezaï
    • Hassan Rohani
    • Mohammad-Reza Aref
    • Seyed Mohammad Gharazi
    • Mohammad-Bagher Ghalibaf
    • Ali-Akbar Velayati.
  • Les débats en direct pour les élections présidentielles ont été annulés.

Nouvelles en vrac
  • Accident à la raffinerie de Téhéran / Un ingénieur trouve la mort.
  • Le professeur Parvaneh Vosough, Ange des enfants iraniens atteints du cancer est décédée.

Sur le blog cette semaine


Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : 

http://hyperactivist.info/ipr.html

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lundi 20 mai 2013

A propos de la lettre illégale écrite par des hommes de loi – Shirin Ebadi – 19 mai 2013


Alors que le conseil des gardiens examine les qualifications des candidats à l’élection présidentielle, les médias du pays ont rapporté que 7.456 hommes de loi ont écrit une lettre au conseil lui demandant de disqualifier deux personnes qui « par le passé et au cours de la rébellion de 2009 ont dévié du chemin de la révolution. »

Dans cette lettre, il convient de relever quelques points.

  1. Pourquoi les auteurs de cette lettre ne s’identifient-ils pas dans cette lettre ? Pourquoi ces gens ont-ils peur de révéler leurs noms et qualités ? S’ils croient que leur lettre est légale et leurs demandes légitimes et légales, alors pourquoi cette lettre est-elle anonyme ?
  2. La lettre ne ressemble pas du tout à un document légal. Ces auteurs, qui citent quelques lois, doivent indiquer où l’on trouve, dans la loi électorale, le nom « rébellion », sur lequel ils se basent pour demander au conseil des gardiens de rejeter des candidatures. Non seulement, aucune mention de ce terme dans la loi électorale, mais même le code pénal islamique ne contient pas le nom de « rébellion » qu’on pourrait utiliser pour une présomption de criminalité à l’encontre d’un candidat et qui servirait à le disqualifier dans la course à la présidence. On ne peut donc refuser leurs droits aux candidats sur cette base

En fait, un homme de loi ne peut juger, punir ou refuser les droits d’une personne ainsi, en ayant recours à des sujets politiques ou en faisant usage de concepts sans fondement légal. Cette lettre et sa demande d’une action illégale, contre un citoyen ne sied à aucun homme de loi.

Autre question à laquelle ces hommes de loi doivent répondre : si le but général est d’observer la loi, alors, ce qui vient à l’esprit c’est quel est le lien avec l’assignation à domicile illégale de Mir-Hossein Moussavi, Zahra Rahnavard et Mehdi Karroubi dont on a nié les droits depuis plus de trois ans ? L’assignation à domicile est illégale si l’on se réfère à tous les principes légaux puisqu’ils n’ont été formellement mis en accusation par aucun tribunal compétent. La seule justification de leur assignation à domicile, d’après les autorités, est le rôle qu’ils ont joué dans la « rébellion », un terme qui n’a aucune signification légale.

Chaque homme de loi signataire de cette lettre doit préciser l’article de loi dont il a extrait le terme « rébellion ». Plus spécifiquement, quelle loi établit-elle que la « rébellion » est un crime et énonce la peine qu’elle entraîne ? Quel organisme officiel du pays ou quelle loi précise définit « la sédition » et la peine qu’elle entraîne ?

Quand des lettres de ce genre se font jour durant les campagnes électorales, il est clair qu’elles n’ont été écrites que dans des buts politiques, ce qui, malheureusement, met l’intégrité des hommes de loi en question.

Source : http://www.roozonline.com/english/opinion/opinion-article/archive/2013/may/19/article/on-the-non-legal-letter-written-by-jurisprudents.html

samedi 18 mai 2013

Hamid-Reza Djalaïpour dit à Rooz : le consensus sur Rafsandjani n’était pas évident – Fereshteh Ghazi – 16 mai 2013


La candidature officielle de Hashemi Rafsandjani a non seulement bouleversé beaucoup de positions politiques du pays, elle a aussi soulevé beaucoup de questions. Comme beaucoup de dirigeants réformateurs ont déclaré leur soutien à la candidature de Rafsandjani, on se demande ce qu’il est arrivé aux conditions mises par le dirigeant réformateur Mohammad Khatami pour participer à la course présidentielle. Qu’en est-il des demandes du peuple ? Qu’est-ce qui a conduit les réformateurs à se mettre d’accord sur Rafsandjani et qu’attendent-ils des élections ?

Hamid-Reza Djalaïpour est un membre dirigeant du Front de la Participation (Djebhe Mosharekat) ; lors d’une interview exclusive à Rooz, il a répondu à certaines de ces questions. Hier le Front a publié une déclaration qualifiant l’acte de Rafsandjani de « courageux » et lui déclarant son soutien « inconditionnel ».

Sazeman Moudjahidine Enghelab Eslami (organisation des moudjahidines de la révolution islamique), une autre organisation réformatrice a également publié une déclaration de soutien à la candidature de Rafsandjani.

Djalaïpour a révélé qu’arriver à un accord sur Rafsandjani n’a pas été facile pour les réformateurs. « C’est n’était pas une plaisanterie. Ils en ont discuté pendant des mois avant d’arriver à un accord sur un candidat qui puisse répondre aux demandes des prisonniers et du peuple. »

Voici des extraits de l’interview :

Rooz : Qu’est-ce qui a décidé les réformateurs à participer aux élections et comment ont-ils choisi Rafsandjani ?

Djalaïpour : Les élections sont importantes pour les réformateurs parce qu’elles relient les gens ordinaires aux problèmes publics et aux décisions des dirigeants. Ces élections leur sont particulièrement importantes en raison des problèmes graves auxquels l’Iran doit faire face et que les élections peuvent aider à résoudre. Les réformateurs sont dans une situation très difficile et ils ont été sujets à des interrogations sur des problèmes comme leur simple survie. Alors ils ont décidé de faire quelque chose pour sortir la société de cet état. Les réformateurs étaient d’accord sur de nombreux sujets depuis des mois ; l’un de ces sujets était l’importance des prochaines élections, un autre la nécessité d’y participer. Ils avaient aussi compris qu’ils devraient soutenir un candidat qui puisse mettre d’accord la majorité des réformateurs. Ce ne pouvait pas être n’importe qui ; il fallait qu’il soit connu et accepté de tous. Deux personnes répondaient à tous ces critères : Rafsandjani et Khatami. Khatami a insisté pour que ce soit Rafsandjani et qui lui a valu le soutien total de tous les réformateurs. Je pense que l’acceptation de Monsieur Rafsandjani est le premier succès des réformateurs qui vivent sous une pression intense depuis quatre ans. Le second sera, je l’espère, sa victoire. Je suis très optimiste parce que les groupes égocentriques de l’intérieur du pays sont maintenant très en colère, ce qui indique que les réformateurs ont fait ce qu’il fallait. 

Rooz : Monsieur Khatami et les autres réformateurs ont mis des conditions particulières pour participer aux élections, comme la libéraition des prisonniers politiques, l’arrêt de l’assignation à domicile de Messieurs Moussavi et Karroubi et de Madame Zahra Rahnavard et des élections libres, et aucune de ces conditions n’a été remplie.

Djalaïpour : Les conditions posées par Monsieur Khatami étaient pour les élections, pas pour les réformateurs. Il y avait aussi des élections libre, l’accès aux médias et au public, etc…

Rooz : Aucune n’a été remplie.

Djalaïpour : Une de leurs demandes est le renforcement de la démocratie et de la volonté du peuple. Ils veulent que la démocratie soit institutionnalisée. Il y a deux façons d’y arriver : certains disent qu’il faut rester à l’écart à cause des restrictions. D’autres disent que les réformateurs devraient participer pour renforcer nos acquis. D’autres encore se tiennent en réserve. Alors, il n’a pas été facile pour les réformateurs de tomber d’accord sur ce sujet. Ils ont parlé des mois jusqu’à s’accorder de participer aux élections avec un candidat acceptable pour mettre en œuvre leurs demandes de libération des prisonniers et d’autres sujets. Ils ont compris qu’ils ne pourraient pas s’occuper de ces problèmes s’ils ne s’impliquaient pas.

Rooz : Le problème, c’est que les réformateurs ont essayé de détruire Rafsandjani dans le passé durant la sixième législature…

Djalaïpour : Ce n’est pas correct. Ceux qui soutiennent Monsieur Rafsandjani aujourd’hui ne l’avaient pas abandonné à l’époque. La liberté existait durant la période réformatrice (l’administration Khatami). Deux individus ont écrit des commentaires sévères contre Monsieur Rafsandjani et ont été emprisonnés. Rafsandjani lui-même les a tolérés. C’est l’opposition qui aujourd’hui qui monte de problème en épingle. Il faut faire attention de ne pas tomber dans leur piège. Quand lors de son mandat de huit ans Monsieur Khatami aurait-il abandonné Rafsandjani ?

Rooz : En 2005, les réformateurs ont choisi le Docteur Moïn pour affronter Monsieur Rafsandjani et de nos jours même, il se dit qu’Ahmadinejad a gagné à cause de cet acte destructeur. Son image a alors été entachée par les réformateurs qui l’ont défié en présentant leur propre candidat.

Djalaïpour : L’expérience nous a montré que nous aurions dû présenter un seul candidat, les votes réformateurs ne se seraient pas séparés. Ils ont fait une faute à l’époque et ils ont mis du temps à le comprendre.

Rooz : On parle de rejet de la candidature de Rafsandjani. D’autre disent même qu’en tant qu’homme d’état expérimenté, il devrait se cantonner au conseil de surveillance et donner son âge. Qu’en pensez-vous ?

Djalaïpour : Ceux qui ne croient pas en la force de la loi usent d’un langage menaçant pour arriver à leurs fins. Ils écrivaient ces mensonges sur lui jusqu’à 17h30 samedi (l’heure approximative de l’enregistrement de sa candidature). Monsieur Rafsandjani et les réformateurs devaient soit succomber à ces attaques, soit penser au pays et dire qu’ils en seraient. Les réformateurs ne se sont pas soumis à ces attaques et ont accepté toutes les critiques. Ces quatre dernières années leur ont été très désagréables.

Rooz : Etes-vous optimiste pour sa victoire ?

Djalaïpour : Les élections ont lieu dans 30 jours. La situation en Iran demande une analyse quotidienne. Nous devons cependant rester optimistes. Pourquoi pas ? Voyez à quoi le pays a été soumis Durant ces quatre dernières années. Il y a des gens qui vivent maintenant dans une pauvreté absolue et n’ont même plus de quoi manger. Quelque dix millions sont sous antidépresseurs et sept ou huit millions sont sur le point d’en prendre. Environ 3.7 millions sont toxicomanes, beaucoup de jeunes sont chômeurs et beaucoup sont actuellement en Europe mais veulent rentrer, même s’ils sont menacés. Regardez autour de vous, on menace les gens, on les soumet à des pressions. Nous croyons en la victoire de Monsieur Rafsandjani et qu’il mettra fin à cette situation destructrice. Il ne peut bien sûr pas faire de miracles mais la destruction cessera (en économie, politiques extérieure et intérieure°.
Il y a deux choses  importantes sur Monsieur Rafasandjaini. S’il n’avait pas été là, le talibanisme aurait tout submergé dans le pays. Il a joué un rôle efficace pour faire progresser une forme modérée de l’islam. La deuxième est de savoir qui, lors des quatre années écoulées a exprimé à haute voix les problèmes du peuple ? Si je prends le parti du peuple, ça n’a aucune importance puisque je ne suis pas aux affaires. Mais quand quelqu’un a des responsabilités, cela devient important. Deux personnes ont défendu le peuple et les prisonniers : Messieurs Rafsandjani et Khatami. Il faut être raisonnable sur ces sujets et sur la situation.

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2013/may/16/article/consensus-on-rafsanjani-did-not-come-easily.html

Semaine 20 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Ayoub Assadi, militant politique kurde, transféré à Kashmar pour y purger ses 20 ans de prison.
  • Hospitalisation d’urgence de l’avocat des derviches  Amir Eslami suite à une attaque cardiaque.
  • Fakhroldine Faradji, militant politique kurde, transféré à Tabas pour y purger ses 30 ans de prison.
  • Tchengiz Ghadem-Kheiri, militant politique kurde, transféré à Masdjedé-Soleiman pour y purger ses 40 ans de prison.
  • Le condamné à mort kurde Habibollah Golparipour, transféré vers un endroit inconnu.
  • Namegh Mahmoudi, prisonnier politique de 62 ans détenu à Redjaï Shahr, transféré à l’hôpital.
  • Mohammad-Hossein Rezaï, militant politique kurde, transféré à Minab pour y purger ses 30 ans de prison.

B-Arrestations-Incarcérations
  • Djavad Abou-Ali arrêté à Behbahan.
  • Le militant des droits civiques Behnam Bagheri arrêté lors de l’attaque de son magasin de jouets à Makou.
  • Le derviche Gonabadi Seyed Ebrahim Bahrami,a été arrêté à Kavar.
  • Mohammad Danaï arrêtéà Behbahan.
  • Hamid-Reza Rezaï, vice-amiral de la flotte et en charge des commandos de marine de Sirdjan a été arrêté.
  • Abdollah Sadoughi, écologiste, arrêté à son domicile à Tabriz.
  • Massoud Shamsnejad, professeur de droit aux universités Payam-e-Noor et Azad d’Oroumieh et avocat de Habibillah Golparipour, a été arrêté.
  • Le militant, poète et étudiant en droit Djahanbakhsh Soltanzadeh (Salour) arrêté lors de l’attaque de son domicile.

C-Libérations
  • Ali Azad, syndicaliste, libéré sous caution.
  • Shohreh Azami-Kassaei a été libérée après avoir purgé ses 8 mois de prison.
  • Mahmoud Dordkeshan libéré à la fin de sa peine d’un an.
  • Le prisonnier politique Pouria Ebrahimi libéré d’Evine après avoir purgé une année de prison.
  • Le syndicaliste, Ghaleb Hosseini, arrêté en mars, libéré sous une caution de 150 millions de tomans.
  • Jinous Nourani a été libérée après avoir purgé son année de prison.

D-Autres Nouvelles
  • Shirine Ebadi a reçu le prix du Lys d’Or de Florence au nom de Nasrine Sotoudeh.
  • Le journaliste emprisonné, Rahman Ghahremanpour, interdit de transfert à l’hôpital pour refus de porter l’uniforme de la prison.
  • Mostafa Nili, prisonnier politique de Redjaï Shahr n’a pas pu bénéficier d’une libération provisoire pour assister aux obsèques de son père.
  • Le syndicaliste iranien de premier plan, Mansour Ossanlou, dit qu’il a quitté le pays à cause de menaces de mort.
  • Les prisonniers politiques de la prison centrale de Zahedan commencent une grève de la faim pour protester contre leur emprisonnement illégal et la non-jouissance de leurs droits de base.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Mohammad-Reza Ahmadi-Nia membre du forum des gens de plume, condamné à 3 ans de prison + 1 an avec sursis.
  • La peine d’exil annulée par un tribunal pour Mokhtar Assadi, membre du syndicat des Enseignants.
  • Mohsen Ghashghaeizadeh condamné à deux ans de prison.
  • Sirwan et Shirzad Hossein Panahi, militants kurdes condamnés à 6 mois de prison chacun.
  • La détention temporaire des militants des droits humains et journalistes Massoud et Khosro Kordpour a été étendue de 2 mois – A la demande de sa famille Khosro Kordpour a mis fin à sa grève de la faim au bout de 25 jours.
  • Une pendaison à Kermânchâh dimanche.
  • Trois pendaisons à Redjaï-Shahr mercredi.
  • Une pendaison publique à Noshahr.
  • Sept pendaisons à la prison de Rasht.

L’université – la Culture
  • 8 stands fermés et 883 livres saisis à la Foire Internationale aux Livres de Téhéran.
  • Le concert de Mohammad-Rezā Lotfi a été annulé par le ministère de la culture.

Manifestations 
  • Les mineurs de cuivre grévistes de Khatoun Abad ont été attaqués par des gardes.
  • 400 ouvriers du bâtiment manifestent à la mosquée Seyyed Alshohada rue Shariati à Tehranpars.
  • Le « Bouazizi d’Ahvaz », Mehdi Hadi Modjadam, meurt des suites de ses blessures.
  • Les chauffeurs de taxi de Sanandaj sont en grève.
  • Les journalistes de Shahrvand se mettent en grève.
  • 150 conducteurs d’autobus de Téhéran manifestent devant la mairie de Téhéran.

L’Iran à l’étranger 
  • L’Afghanistan déclare que 9 migrants ont été tués par les gardes-frontières iraniens.
  • Lotfollah Forouzandeh, vice-président iranien, rencontre le président du parlement turc à Ankara.
  • Un Iranien condamné pour trafic d’armes avec le Nigéria.
  • Les Etats-Unis vont bloquer les ventes d’or à l’Iran pour plus de pression sur les sanctions.
  • Le premier groupe de 14 personnes de l’OMPI transféré d’Irak en Albanie.
  • Le ministre de l’industrie, des mines et du commerce se rend au Vietnam.
  • Deux diplomates iraniens déclarés « personae non grata »” par le ministre de la sécurité de Bosnie Herzégovine.

L’économie en Iran 
  • L’usine de ceintures de sécurité Akhshan ferme à Shiraz 500 chômeurs de plus.
  • L’Iran a interdit l’importation de voitures de luxe (Mercedes + Porsche).
  • La Corée du Sud réduit ses importations de pétrole iranien de moitié en avril.
  • Baisse dramatique des revenus d’IRIS Line.

La politique en Iran
  • L'ayatollah Sistani estime qu'il est du devoir de Rafsanjani de se présenter aux élections.
  • Le Conseil des Réformistes soutient officiellement Hashemi Rafsandjani.
  • Au total 686 candidats à l’élection présidentielle.
  • Le porte-parole du ministère des affaires étrangères démissionne au milieu de la campagne électorale.
  • Le directeur du journal Keyhan menace Rafsandjani d'affrontements avec le Hezbollah et les partisans du guide.
  • L’interdiction du bureau Reuters de Téhéran levée par le tribunal.
  • 35 candidats réformateurs disqualifiés pour les élections municipales.
  • Le vice-président Rahimi se retire de la course à la présidence.
  • Le Front de la Participation a publié une déclaration de soutien à Hashemi Rafsandjani.
  • Ashegh Djahanguiri réfute les rapports disant qu’il a été nommé responsable du QG de Rafsandjani pour les élections.
  • Le conseil des gardiens repousse la date d’annonce de la liste finale des candidats à l’élection présidentielle au 21 mai.
  • 100 députés demandent au Conseil des Gardiens de ne pas approuver les candidatures de Rafsandjani et Mashaei.
  • 2 sites proches du candidat Rahim Mashaï censurés.
  • Les jeunes réformateurs qui soutiennent Rafsandjani ont été empêchés de tenir une réunion préalablement approuvée à Rasht.

Nouvelles en vrac
  • Un tremblement de terre d’une magnitude de 6.2 touche la région de Minab dans le sud de l’Iran.


Sur le blog cette semaine


Et toujours, la liste des prisonniers politiques en Iran (en Anglais) : http://hyperactivist.info/ipr.html
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samedi 11 mai 2013

Le Lech Walesa iranien dit qu’il a quitté le pays après des menaces de mort - Golnaz Esfandiari – 10 Mai 2013


Le dirigeant syndicaliste de premier plan Mansour Ossanlou, qui a récemment fui le pays, a dit à RFE/RL que ce sont des menaces de mort venues de cercles sécuritaires internes au gouvernement qui l’ont poussé à fuir l’Iran.

Ossanlou, que certains ont qualifié de « Lech Walesa iranien » du nom du dirigeant syndicaliste qui a aidé à instituer des syndicats libres et, pour finir, la démocratie en Pologne, téléphonait de Turquie lors de l’une de ses premières interviews depuis son arrivée, il y a trois mois.

Il a déclaré que l’atmosphère de la république islamique devenait chaque jour plus répressive.
Le président du syndicat des ouvriers de la compagnie des autobus de Téhéran et de sa banlieue a dit à RFE/RL qu’il avait contrarié les autorités en augmentant ses activités d’organisation : « Nous essayons d’unifier les différents groupes de travailleurs pour arriver à une société solidaire ou à une fédération de travailleurs, je m’en suis beaucoup occupé depuis l’année dernière ; les autorités l’ont découvert et m’ont envoyé toutes sortes de messages et de menaces. Ils ont dit aux deux garants qui ont payé la caution qui m’a permis de sortir de prison den 2011, que je devais me présenter au bureau du procureur ou en prison. Tout ceci en plus de l’information que j’avais reçue qu’il était question de me tuer, en me renversant avec une voiture ou en agissant comme lors des meurtres en série. Des amis m’ont également dit qu’il n’était pas bon pour moi de rester en Iran ; j’en ai tiré les conclusions. »

Hadi Ghaemi, porte-parole de la Campagne Internationale pour les Droits Humains en Iran, qui est basée aux Etats-Unis, a dit croire qu’Ossanlou restera incontournable pour attirer l’attention sur les souffrances des travailleurs iraniens dont la situation empirerait à cause de mauvaises politiques économiques et des sanctions internationales sur le problème nucléaire iranien controversé : « Mansour Ossanlou est peut-être le syndicaliste iranien le plus proéminent des dix dernières années et son succès dans l’organisation des conducteurs d’autobus de Téhéran, les activités qu’ils ont eues, est une vraie régénération du mouvement syndical. Je crois qu’il continuera à être la voix claire et importante des travailleurs iraniens. »

Ossanlou a payé cher ses activités syndicales en Iran et sa conduite des manifestations pour un meilleur salaire et de meilleures conditions. Les autorités réagissent souvent par des mesures sévères. Il a été plusieurs fois arrêté, battu et a passé quelques cinq ans en prison pour « actes contraires à la sécurité nationale » et « propagande contre le gouvernement. »

Des organisations internationales dont Amnesty Internationale, Human Rights Watch et la Fédération Internationale des Travailleurs des Transports ont appelé à sa libération et condamné le traitement sévère qu’il subissait. Ossanlou a déclaré qu’il avait été soumis à des tortures physiques et psychologiques durant les interrogatoires, dont de longues périodes à l’isolement. Il a entendu parler des campagnes et des appels pour sa libération par des proches et par d’autres prisonniers : « Nous en étions avertis lors des visites de la famille ou lors des transferts au tribunal ou à l’hôpital ; nous en informions les autres prisonniers lors de notre retour en prison. Il était important pour les prisonniers de savoir qu’on ne les oubliait pas, toutes ces actions ont un impact à l’intérieur de l’Iran. »

Il a dit vouloir continuer à être actif lors de son exil, même s’il admet que cela risque d’être difficile. D’autres militants qui ont quitté l’Iran se sont battus pour rester à la une et beaucoup ont vite été oubliés. Pousser les militants à s’exiler semble être une tactique stratégique de Téhéran. Ces dernières années, et plus spécialement depuis l’élection amèrement disputée de 2009 et la répression qui l’a suivie, le régime a intensifié ses pressions sur beaucoup de ceux qui demandaient le changement.

Ossanlou a dit ne pas être découragé : « Vivre en ou hors du pays n’est pas un facteur déterminant, je pense. Ce qui est important c’est votre situation, les opportunités qui vous sont offertes et le prix que vous êtes prêts à payer. » 

Source: http://www.rferl.org/content/iran-labor-activist-osanlu-osanlou-threats/24981928.html

A quoi s’est abaissé le ciel ? – Nooshabeh Amiri – 9 mai 2013


Le candidat de Mahmoud Ahmadinejad à l’élection présidentielle a dit : « J’ai été accepté pour le poste par le ciel. L’imam Al-Asr  forcera le conseil des gardiens à approuver ma candidature ». Suite à quoi, on m’a écrit que le ciel et l’imam étaient le nouveau nom de la fraude et de l’achat de votes.

Je me demande ce que les dirigeants de l’Iran ont fait du « ciel » au nom de l’islam et de la religion pour réduire leur rôle à l’examen des candidatures. Ou ce qui s’est passé dans le monde de l’islam pour donner une bataille entre l’imam caché des chiites et le conseil des gardiens, surtout si l’imam doit bientôt revenir, comme annoncé par les dirigeants, pour sauver le monde !

Quand je vois les autorités de la république islamique battre leur coulpe pour atteindre Dieu et le ciel, je me demande honnêtement ce qu’ils peuvent bien demander à Dieu. En Lui, qui voient-ils ? Que voient-ils ?

Qu’attendent-ils de l’imam révéré qu’ils ont fait descendre du ciel sur la terre, dans un coin de Téhéran ? Qu’est-ce que cet imam qu’ils ont fait tomber au plus profond d’un puits près de Ghom ? On dit officiellement qu’il réside dans le puits de Djamkaran, on vend des tickets au public pour la visite, et maintenant ils en ont obtenu le blanc-seing d’approbation pour coup d’état à venir ?

Beaucoup sont heureux que le ciel et l’imam aient été descendus sur terre, démolissant l’image dont le ciel bénéficiait. Ils pensent que le temps de la libération est venu.

Ma surprise vient du silence de ceux que l’on appelle les aînés des religieux et des sources d’émulation, ceux qui portent de longs vêtements, se blessent la tête et dont le front explique les longues heures de prière. Je suis surprise par ceux que l’on dit reliés au ciel. Ces mêmes individus qui, au nom du ciel et de l’imam caché, prêchent le bien et le mal, ceux qui portent leurs cercueils protestant contre les insultes contre les imams. Ne voient-ils pas que le ciel et l’imam qu’ils appellent à la rescousse pour arbitrer entre les anciens du conseil des gardiens pour les forcer à approuver un candidat à l’élection présidentielle ou à en rejeter un, sont sacrés et qu’on cessera de les respecter ? Ne comprennent-ils pas que si l’imam est rabaissé au niveau terrestre et désacralisé ce sera la fin de leurs beaux jours ? Ne s’inquiètent-ils pas de leur propre futur ? Ne veulent-ils pas prendre leurs distances par rapport à ces jeux et protéger leurs repaires ? Ne veulent-ils pas ouvrir la bouche pour se distance de ces gens-là ?
La tâche du ciel qui était hors de portée a maintenant été ramenée au niveau des pâquerettes. On peut maintenant imaginer à chaque coin de rue ceux qu'ils ont fait souffrir 

Source : http://www.roozonline.com/english/opinion/opinion-article/archive/2013/may/09/article/what-has-the-work-of-heavens-come-down-to.html

HASHEMI, HASHEMI, HEMAYATET MIKONIM


Rafsandjani est donc le candidat des réformateurs, le conseil des réformateurs le soutient. Tomber de Charybde en Scylla… 

  • Qu’est-ce que ce vieux requin a d’un réformateur ? Pas le charisme, pas la pureté auxquels les manifestants de 2009 aspiraient. 
  • Qu’a-t-il fait en 2009 pour soutenir le mouvement vert ? Rien.
  • Qu’est-ce que ses magouilles politiques et financières nauséabondes ont-elles en commun avec les étudiants, les avocats, les militants de tout poil actuellement encore emprisonnées dans les donjons médiévaux de la république islamique ? Toujours rien.
  • Pense-t-il que sa fille Faezeh, est un prétexte, le fait qu’elle ait toujours milité pour plus de droits pour les femmes ne veut pas dire que son père l’ait soutenue…
  • A-t-il un jour en quatre ans pris une position claire qu’il n’ait pas reniée le lendemain ? Je n’en ai pas souvenir

Et cependant, en raison de l’état de la société iranienne, vu les conflits latents et même patents avec l’occident, l’Iran a-t-il besoin d’un politicien aux positions et aux convictions bien tranchées ou au contraire, d’un requin apte à se faufiler en eaux troubles, capable de renier toutes ses convictions pour tenter de sauver le pays ?
  • Qui plus que lui a l’expérience des négociations biaisées avec les Etats-Unis pour ne pas les nommer ?
  • Qui est plus capable de composer avec le guide suprême sans le heurter ?
  • Qui pour maîtriser les gardes révolutionnaires et les bassidjis, lui qui les a déjà commandé lors de la guerre Iran-Irak ?
  • Qui pour inspirer davantage confiance au dieu moderne de la finance internationale ?

Alors, un peu comme 85% des Français ont voté Chirac quand il était face à Le Pen en dépit de tout ce qu’on pouvait lui reprocher, alors beaucoup d’Iraniens vont voter pour Rafasandjani, en se bouchant le nez peut-être, mais sans jamais insulter l’avenir, sans jamais renier leurs aspirations et leurs valeurs, simplement parce que l’Iran est malade, très malade et que, dans une maladie grave, on ne s’interroge pas sur les valeurs morales du médecin, tant qu’il est compétent.

Puisse l’Iran se remettre vite, très vite pour que sa jeunesse éprise de liberté puisse de nouveau nous faire rêver de lendemains meilleurs dans un Iran Libre et Démocratique

Opinion uniquement personnelle de Marthe Gonthier

Semaine 19 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Saïd Abedini arrête sa grève de la faim après son retour au 350. – Transféré à l’hôpital Modarres pour hémorragie gastrique puis reconduit à Evine.
  • Abolfazl Abedini Nasr arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Kamran Ayazi arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Mohammad et Pouria Ebrahimi arrête leur grève de la faim après leur retour au 350.
  • Siamak Ghaderi arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Amir Khosro Dalirsani arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Saïd Madani arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Abdollah Momeni arrête sa grève de la faim après son retour au 350.
  • Mohammad-Hassan Yousefpour-Seifi arrête sa grève de la faim après son retour au 350..

B-Arrestations-Incarcérations
  • Mohammad Ehiaee, syndicaliste, arrêté sur son lieu de travail.
  • Fardin Ghaderi, syndicaliste, arrêté à Sanandaj.
  • Mohammad Ghasem-Khani, ouvrier à Iran Khodro, arrêté sur son lieu de travail.
  • Le directeur du site Baztab Ali Ghazali a été arrêté.
  • Shahpour Hosseini, syndicaliste, arrêté à Sanandaj.
  • Idris Karimi arrêté à Ravansar.
  • Hamed Mahmoudinejad, syndicaliste, arrêté à Sanandaj.
  • Naaman Manoutchehri arrêté à Ravansar.
  • Eilghar Moazzenzadeh poète azéri arrêté avec son frère Ehsan à leur domicile à Meshkine-Shahr et transférés au centre de détention du renseignement d’Ardebil.
  • Djalil Mohammadi, syndicaliste, arrêté à Sanandaj.
  • Adel Moradi arrêté à Ravansar.
  • Bahram Saïdi, ouvrier à Iran Khodro, arrêté sur son lieu de travail.
  • La bahaïe  Parsisa Shahidi a été arrêtée lors de l’attaque de son domicile. Son mari est emprisonné à Radjaï Shahr.
  • Nasser Zamen-Dezfouli, convoqué pour purger sa peine d’un an à la prison de Sepidar.
  • Aram Zandi, syndicaliste, arrêté à Sanandaj.

C-Libérations
  • Ali Azad, syndicaliste, libérée sous caution.
  • Shohreh Azami-Kassaei a été libérée après avoir purgé ses 8 mois de prison.
  • Jinous Nourani a été libérée après avoir purgé son année de prison.

D-Autres Nouvelles
  • Saïd Abedini commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Abolfazl Abedini Nasr commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Kamran Ayazi commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Mohammad et Pouria Ebrahimi commencent une grève de la faim pour protester contre leur détention à l’isolement.
  • Siamak Ghaderi commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Amir Khosro Dalirsani commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Saïd Madani commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Abdollah Momeni  commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement.
  • Mohammad-Hassan Yousefpour-Seifi commence une grève de la faim pour protester contre sa détention à l’isolement..

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Davoud Alidjani convoqué pour purger sa peine d’un an à la prison de Sepidar.
  • Akbar Amini a été condamné à 5 ans de prison et 5 ans d’interdiction d’activités politiques.
  • Shahnaz Djayzan, épouse du pasteur Sabok-Rouh, convoquée pour purger sa peine d’un an.
  • Mahmoud Fazli, militant politique azéri, condamné à 9 ans de prison.
  • Behboud Gholizadeh, militant politique azéri, condamné à 9 ans de prison.
  • Latif Hassani, militant politique azéri, condamné à 9 ans de prison.
  • Ayat Mehrali-Biglou, militant politique azéri, condamné à 9 ans de prison.
  • Mohammad Parsi a été condamné à 3 ans de prison et 5 ans d’interdiction d’activités politiques.
  • Shahram Radmehr, militant politique azéri, condamné à 9 ans de prison.
  • Mehran Rahbari, derviche Gonabadi, condamné à 2 ans de prison.
  • Farhad Sabok-Rouh, pasteur d’Ahvaz, convoqué pour purger sa peine d’un an.
  • Pejman Zafarmand a été condamné à 3 ans de prison et 5 ans d’interdiction d’activités politiques.
  • 3 exécutions publiques à Kermânchâh lundi.
  • 3 exécutions à la prison d’Ispahan.
  • Flagellation publique à Abiek.
  • 3 exécutions à Shahroud jeudi.
  • Une exécution à Semnan jeudi.

L’université – la Culture
  • Les proxies ne fonctionnent plus en Iran.
  • Le livre de l’ancien président Rafsandjani interdit à la foire aux livres de Téhéran..

L’Iran à l’étranger 
  • Le Kenya emprisonne deux Iraniens à perpétuité pour des attaques programmées.
  • Le Koweït confirme la perpétuité contre 2 Iraniens pour leur rôle dans un réseau d’espionnage au profit de l’Iran.
  • Houtan Kian reçoit le prix de l’association hollandaise des Avocats pour les Avocats.
  • Le ministre des affaires étrangères Salehi rencontre Bashar al-Assad à Damascus.
  • Yousouf Ben Alawi, ministre des affaires étrangères d’Oman en visite à Téhéran.

L’économie en Iran 
  • L’Iran taille dans les subventions sur le pain.
  • Le rapport du centre des statistiques montre une inflation record en mars/Avril : 38.7%, et sur l’année passée 29.8%.
  • L’usine Osve Iran ferme ; 25 ouvriers licenciés.

La politique en Iran
  • Le responsable de l’agence du médicament démissionne en raison de la pénurie de médicaments essentiels et accuse le gouvernement d’Ahmadinejad d’échec de management.
  • Razieh Omidvar est la première femme dans l’histoire de la république islamique d’Iran à être candidate pour les 11èmes élections présidentielles.

Nouvelles en vrac
  • Code vestimentaire islamique : uniforme obligatoire pour les employées de l’université de Téhéran.
  • Ali Parvin reçoit une récompense de l’AFC.
  • Un tremblement de terre frappe les ports de la région de Hormozgan.
  • L’Iran plonge de 62 places en termes de qualité de la vie par rapport au même classement il y a 5 ans..

Sur le blog cette semaine


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