samedi 28 avril 2012

Semaine 17 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Javad Alikhani battu et transféré au bloc 209 d’Evine.
  • Abbas, 24 ans, Nasser, 21 ans et Teh Haydarian, 28 ans, condamnés à mort d’Ahvaz de la minorité arabe, ont été transférés de la section publique de la prison vers un lieu indéterminé.
  • Nargues Mohammadi transférée au bloc 209 d’Evine.
  • Alireza Rejaï transféré au bloc 2A d’Evine.
  • Le condamné à mort kurde Houshang Rezaï a été transféré d’Evine à Rajaï Shahr.
  • Le journaliste Keyvan Samimi quitte l’hôpital pour la prison sans finir son traitement.
  • Ali Sharifi 25 ans, condamné à mort d’Ahvaz de la minorité arabe, a été transféré de la section publique de la prison vers un lieu indéterminé.
  • Le militant d’Ahvaz Jabbar Yabbari, 46 ans, hospitalisé.

B- Arrestations/Incarcérations
  • Le syndicaliste Zabihollah Bagheri arrêté à Ispahan.
  • Le militant étudiant Moïn Ghamindaz a été arrêté à Babol alors qu’il rentrait chez lui lors d’une embuscade; il est transféré à Sari le lendemain.
  • Rassoul Moghaddam arrêté à Karadj.
  • La militante des droits humains Nargues Mohammadi convoquée à Evine pour purger sa peine de 6 ans.
  • Mohammad Reza Rouzkhosh arrêté à Téhéran. 
  • Ali Salem militant étudiant de gauche, transféré au bloc 350 d’Evine pour purger ses 2 ans de prison.

C-Libérations 
  • Fariborz Arzam, chrétien récemment converti, libéré sous caution.
  • Le prisonnier politique et ethnologue Ehsan Houshmand libéré sous caution ; il souffre de problèmes d’oreilles et de mâchoires à cause des tortures endurées. 
  • Pedram Nasrollahi, syndicaliste, libéré sous caution.
  • Hossein Nikkhah libéré à la fin de ses 6 mois de prison.
  • Après 50 jours à l’isolement, le militant étudiant Hossein Taheri a été libéré du centre de détention du renseignement de Shiraz.

D-Autres Nouvelles 
  • Bien que le montant de la caution ait été fixé et réglé par la famille, le syndicaliste Rassoul Badaghi reste en prison.
  • Le militant Mohammad Tavassoli reçoit des menaces de mort à l’infirmerie de la prison.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • La bahaïe Shohreh Azami-Kasaei actuellement libre sous caution, a été condamnée à 5 ans de prison par le tribunal de Semnan.
  • Reza Djoshan acquitté du chef d’accusation de “Moharebeh” lors de son procès.
  • Le chrétien Farshid Fathi condamné à 6 ans de prison.
  • La militante azérie Mahsa Mehdizadeh condamnée à un an de prison avec un sursis de 3 ans.
  • 3 pendaisons à la prison d’Ispahan.
  • 5 pendaisons dans une prison de Shahroud.

L’université  - La culture
  • Dariush Djalili, qui s’était cousu les lèvres avant d’être arrêté, interdit d’éducation supérieure.
  • L’Iran va lancer une nouvelle vague de répression sur l’habillement à Téhéran.
  • 35 maisons de thé traditionnelles fermées par les autorités dans l’ouest de Téhéran.
  • Les sites Verts Jaras et Kalameh sujets à des cyber-attaques.

Les manifestations
  • Les groupes de travailleurs en Iran ont annoncé des manifestations spontanées pour la journée internationale du travail. 

L’économie de l’Iran
  • Rapport de la banque centrale ; jusqu’à 146% d'augmentation sur les prix alimentaires.
  • Le prix du lait augmente pour la quatrième fois depuis l’arrêt des subventions.
  • 100.000 ouvriers licenciés en un an - 2 fois plus de chômage pour les femmes.
  • La Banque Centrale déclare que 22.5% des familles iraniennes sont au chômage.
  • Des armateurs indiens transportent le pétrole iranien en dépit des problèmes d’assurance.
  • US dollar = 1780 tomans.
  • Le ministère de l’industrie ordonne de stocker dix produits alimentaires de base.
  • L'Iran alloue 100 millions d'euros aux investisseurs iraniens en Tunisie.
  • La banane vaut 3.500 tomans à Téhéran.
  • 557 ouvriers du textile n’ont pas été payés depuis 26 mois.

L’Iran à l’étranger
  • L’ONU ajoute deux personnes et une entreprise à sa liste noire des sanctions.
  • Le premier ministre irakien en visite en Iran pour deux jours.
  • 85 tonnes « d’aide alimentaire » iranienne arrivent en Corée du Nord.
  • Le secrétaire d’état aux affaires étrangères en visite au Kénya.
  • Deux pèlerins iraniens « enlevés » par les rebelles syriens, remis aux autorités iraniennes.
  • Le Lloyd's Register, la principale société de gestion du risqué maritime, arrête ses opérations en Iran à cause des sanctions.
  • L’Iran et l’Afghanistan se mettent d’accord sur un échange de prisonniers. Il y a des milliers de prisonniers afghans dans les geôles iraniennes.
  • L’ambassadeur d’Iran présente ses lettres de créance au président tunisien.
  • Une exposition économique syrienne va avoir lieu en Iran à la fin du mois.
  • L’Inde expulse un « étudiant » iranien de 40 ans qui espionnait les Israéliens ; il n’avait plus de visa d’étude ou de recherche depuis 3 ans.

 La politique en Iran
  • Noshahr bannit les Afghans de son centre ville à cause du tourisme.
  • Une directive du gouvernement fait obligation à la presse de mentionner ses sources.
  • Au bout de deux ans, Ahmadinejad assiste à la séance du conseil d’expédience censée marquer le début de son mandat.
  • Le responsable des opérations, le responsable de la coordination et le responsable des affaires culturelles et de société de la division de l’IRGC de Ghazvine, étaient les plus anciens des 11 officiers supérieurs de l’IRGC et de la bassidj révoqués à Ghazvine. Aucune justification à ces importants changements dans le personnel.
  • Ahmadinejad a nommé conseiller son allié Mohammad Sharif Malekzadeh, qui avait été arrêté l’année dernière. 

Nouvelles en vrac 
  • Une mosquée iranienne s’écroule tuant 8 personnes.
  • Durant l’année persane écoulée 3364 hommes et 199 femmes sont morts d’overdose.
  • Cyber-attaque contre le ministère du pétrole. Un terminal pétrolier est débranché du Web.
  • Téhéran de nouveau affecté par une pollution à la poussière.
  • Le diplomate iranien accusé d’attouchements sur des fillettes rappelé à Téhéran.
  • La police espagnole arrête 22 personnes et démantèle un réseau qui acheminait des Iraniens en Angleterre.
  • Quatre membres de l’IRGC tués et 4 blessés lors d’accrochages avec le PJAK dans l’ouest de l’Iran.
  • La place Imam Hossein de Mashhad inondée.

Des nouvelles de Nasrine
  • Nasrin nommée pour le prix Martin Ennals Award pour les défenseurs des Droits Humains.

Sur le blog cette semaine 



dimanche 22 avril 2012

Interview exclusive de Rooz avec Mohammad-Reza Motamednia - Fereshteh Ghazi – 17 avril 2012


Durant la première décennie de la révolution islamique d’Iran en 1979, Mohammad-Réza Motamednia était un fils de la révolution, respecté et loyal, on lui faisait confiance. A une certaine époque, il était le principal conseiller du haut commandement militaire et responsable en chef pour toute la logistique pendant la guerre de 8 ans entre l’Iran et l’Irak. Il a également été l’émissaire particulier de trois premiers ministres, Radjaï, Bahonar et Moussavi. Et pourtant, aujourd’hui, il est enfermé dans une cellule du plus célèbre centre de détention de Téhéran, la prison d’Evine, après avoir été condamné pour propagande contre la république islamique.

Rooz a parlé aux membres de la famille de Motamednia de leur prisonnier. Ils ont révélé que leur prisonnier politique était en grève de la faim pour protester contre sa situation, il a annoncé qu’ilétait déterminé à continuer sa grève jusqu’à la libération des dirigeants du Mouvement Vert d’Iran de leur assignation à domicile.

Meissam Motamednia, le fils du prisonnier dit : « Mon père est totalement engagé dans le chemin qu’il s’est choisi et personne ne pourra l’arrêter. Il nous faut respecter sa décision, même si nous sommes très inquiets pour sa santé. »

Motamednia a commencé sa grève lundi dernier et a annoncé qu’elle était faite pour protester contre «  toute la cruauté, les pressions, l’injustice, pour défendre le sang de tous les martyrs de la république islamique et en respect pour toutes les croyances nationales. » Il a ajouté qu’il continuerait sa grève jusqu’à ce que « Mir-Hossein Mousavi, Zahra Rahnavard et Mehdi Karroubi soient complètement libérés de leur assignation à domicile. »

Lui qui fit partie des intimes du régime, a diffusé son message depuis l’intérieur de la prison et a proclamé que si les conditions n’étaient pas réunies d’ici 45 jours, il attaquerait une autre phase de sa grève, il se limiterait à boire de l’eau claire, et ce uniquement entre le coucher et le lever du soleil. Son fils a aussi dit à Rooz que Motamednia avait été transféré à l’isolement de l’infâme bloc 240, sans aucune visite.

Rooz s’est enquit de leur dernière visite et Meisam a dit : «  C’était lundi dernier, quand il a commencé sa grève de la faim. Aucune nouvelle depuis. Il n’a rien dit d’une grève de la faim quand nous l’avons vu. C’est son caractère, il ne dévoile généralement pas ouvertement ses problèmes et donc, il n’a pas mentionné sa grève de la faim. Nous avons déduit qu’il en avait l’intention de ce qu’il disait. Mais à l’époque, ce n’était que des soupçons. Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons lu l’annonce  qu’il commençait une grève de la faim, annonce faite sur des sites Web, ce qui a confirmé nos craintes et nos soupçons. »

Nous lui avons dit qu’il était peu probable que le régime libère les dirigeants du Mouvement Vert, alors, que pensait-il de la situation ? « Je respecte mon père et pour moi, c’est plus qu’une personne éprise de liberté.  Nous ne pouvons nous mettre en travers de sa décision. » a expliqué Meisam.

Parlant des changements dans le pays, nous avons demandé s’ils s’étaient jamais douté que leur père atterrirait un jour en prison : « Jamais. Nous n’aurions même jamais pu imaginer quoique ce soit de tel. Mon père faisait partie de la révolution et la défendait même lorsque nous plaignions de quelques points. Il croyait dans le régime et s’était engagé à servir la révolution du peuple. Même dans sa dernière lettre publiée par des sites Web, il se considère comme le fils de la révolution et du peuple. Nous n’aurions jamais pensé qu’il terminerait en prison, sans compter qu’un jour, il abandonnerait sa propre vie pour faire la grève de la faim. » a dit Meisam.

Nous avons parlé des accusations portées contre Motamednia et son fils a déclaré : « Mon père a été arrêté en 2009. Il a d’abord passé 2 mois à l’isolement dans le centre de détention des gardes révolutionnaires. Il a ensuite été libéré mais la 26ème chambre du tribunal révolutionnaire l’a accusé de propagande contre le régime et l’a condamné à un an de prison. Il était au bloc 350 d’Evine depuis 2011 mais il a récemment été transféré au célèbre bloc 240 de cette même prison. Les accusations portées à l’encontre de mon père n’ont jamais été vraies. Il a travaillé dans le cadre de la constitution au quartier général de l’un des candidats à l’élection présidentielle que le régime lui-même avait approuvé ; il n’a rien fait d’illégal. Mais apparemment, on avait tiré des plans depuis longtemps dans d’autres quartiers pour arrêter et emprisonner tous les membres de la campagne présidentielle de Monsieur Moussavi. »

En conclusion, Meisam a dit que de telles arrestations et emprisonnements en masse ne résoudraient aucun problème. Aucun des problèmes n’a été résolu durant ces trois dernières années en dépit des dures mesures répressives. « J’espère que les officiels et les autorités vont se réveiller ; en attendant, je les tiens, eux et les officiels de la justice, pour responsables du sort de mon père et de celui des autres prisonniers.»

Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2012/april/17/article/hunger-strike-till-mousavi-and-karoubi-are-released.html

Semaine 16 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Le bahaï Shahram Tchinian est transféré à Redjaï Shahr.
  • Après cinq jours de torture à l’isolement, le prisonnier politique Ardjang Davoudi est de retour au bloc 12 de Rejaï Shahr.
  • Mohammad Reza Motamednia, en grève de la faim, transféré du bloc 350 au bloc 240 d’Evine (sous la responsabilité des gardes révolutionnaires).
  • Farahnaz Naïmi transférée à la section générale de la prison Shahab de Kerman.
  • Iman Rahmat Panah, bahaï, transféré à la section des contagieux de la prison Adel Abad de Shiraz.
  • Shahab et Farin Rasekhi transférés à la section générale de la prison Shahab de Kerman.
  • Sina Sarikhani bahaï, transféré à la section des contagieux de la prison Adel Abad de Shiraz.
  • Esmaïl Sahebi Tabrizi emmené à l’hôpital Taleghani pour une hémorragie d’hémorroïdes puis renvoyé à Evine sans aucun traitement. 

B- Arrestations/Incarcérations
  • Le chef de la campagne de Moussavi en 2009 à Qom, le professeur d’université Massoud Adib a été arrêté durant une attaque contre son domicile.
  • Khadijeh Alboshokeh, épouse de Maher Moussavi, arrêtée le 14 avril 2102 à Ahvaz.
  • Shebab Beit Sayyah arrêté à Ahvaz.
  • Sadjad Dahaimi, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Mohsen Ebayat arrêté le 14 avril à Ahvaz.
  • Djafar Ganji, artiste et graphiste, commence à purger sa peine de cinq ans à Evine.
  • Faranak Heyrani, bahaïe, arrêtée à Qaemshahr.
  • Sadegh Farajallah Kaab, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Fawwaz Hamoud Djabdra Shemiri (45 ans), père de quatre enfants, de la tribu Al Bedwan religieux Sunnite, arrêté le 16 avril 2012 à Ahvaz.
  • Djafaar Gandji membre du Mouvement pour la Liberté, arrêté et envoyé à Evine.
  • Shayan Houshmand, bahaï a été arrêté le 15 avril à Bodjnourd ; ses parents étaient déjà arrêtés.
  • Ali Kaabi arrêté le 12 avril 2012 à Ahvaz.
  • Cinq habitants de Saqqez, le père nommé  Namegh Mahmoudi et ses fils Manouchehr, Behzad, Behnam et Osman Mahmoudi ont été arrêtés par les forces de sécurité de cette ville.
  • Youssef Manbouhi, arrêté le 12 avril 2012 à Ahvaz.
  • Ghassem Marvani 25 ans, arrêté à Ahvaz.
  • Ahmad Mashaali, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Raheleh et Sahel Miri bahaïs, arrêtés chez eux à Qaemshahr ; Raheleh est enceinte.
  • Nasser Moslemzadeh, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Anis Motei, bahaï, arrêté chez lui à Qaemshahr.
  • Seyyed Ali, Seyyed Mohammad Moussavi arrêtés à Ahvaz.
  • Maher Moussavi, arrêté le 14 avril 2102 à Ahvaz.
  • Seyyed Nabi Moussavi, 26 ans, arrêté le 9 avril 2012 à Ahvaz.
  • Danial Oedji, bahaï, convoqué en prison.
  • Mohammad Saedi, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Ali Salem, militant étudiant, commence à purger sa peine de deux ans de prison à Evine.
  • Le bahaï Houshmand Sanaï et son épouse Sholeh Shahidi arrêtés à Bodjnourd le 7 avril. Shahidi a été libérée quelques heures plus tard et ré-arrêtée le 14 avril.
  • Aghel 30 ans, Ahmad 25 ans , Hamoud 25 ans, Nabi 42 ans Sawari,  militants d’Ahvaz, arrêtés le 9 avril à Ahvaz.
  • Fadel Sawari, chef d’entreprise, arrêté le 13 avril 2012 à Ahvaz.
  • Hamoud Sayyahi, 30 ans, arrêté le 9 avril 2012 à Ahvaz.
  • Salman Sayyahi, arrêté le 14 avril 2012 à Ahvaz.
  • Sadegh Sharhani (30), arrêté le 9 avril 2012 à Ahvaz.
  • Djabbar Yabbari, 45 ans, père de six enfants, militant d’Ahvaz, arrêté dans la rue fin mars.
  • Le président du mouvement de la liberté en Iran, le Docteur Ebrahim Yazdi a été convoqué pour commencer à purger sa peine de huit ans.
  • Le procureur general d’Abadan annonce l’arrestation de 29 jeunes pendant une fête dans un café d’Abadan. 

C-Libérations 
  • A la fin de ses 3 ans de prison Nazila Dashti est libérée.
  • Ebrahim Madadi, Vice Président du syndicat des conducteurs de bus de Téhéran, affilié à l’ITF, libéré.

D-Autres Nouvelles 
  • Pas de liberté provisoire pour l’enseignant emprisonné Rassoul Bodaghi.
  • La bloggeuse Hanyeh Farshi incarcérée depuis 20 mois à Evine souffre de problèmes rénaux ; tout traitement lui est refusé.
  • L’ordre d’exécution de Hamid Ghassemi a été envoyé pour être mis en place.
  • 13 nouvelles citations à comparaitre dans 13 différentes affaires pour le Docteur Mehdi Khazali depuis sa liberation sous caution le 21 mars.
  • Ali Moezi refuse de comparaître à son propre procès.
  • Le documentariste Mohammad Nourizad interdit de sortie du territoire.
  • Le syndicaliste emprisonné Reza Shahabi est en grève de la faim. A la demande de ses camarades de cellule et en raison de sa mauvaise santé, il arrête sa grève de la faim.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • La cour suprême confirme la peine de 10 ans en exil à Zahedan pour Mohammad Amin Agoushi, actuellement dans la prison d’Oroumieh.
  • Seyyed Mohammad Ebrahimi refuse d’assister à son procès.
  • La cour suprême confirme la peine de 10 ans en exil à Zahedan pour Iradj Mohammadi, actuellement dans la prison d’Oroumieh.
  • La cour suprême confirme la peine de 10 ans en exil à Zahedan pour Ahmad Pouladkhani, actuellement dans la prison d’Oroumieh.
  • Le syndicaliste Reza Shahabi condamné à 6 ans de prison.
  • Deux homes accusés d’actes immoraux ont reçu 99 coups de fouet en public à Shahroud.
  • Le journal Etemad Melli coupable de 5 chefs d’accusation et acquitté de 9 autres.
  • 8 pendaisons à la prison Adelabad de Shiraz.
  • 2 pendaisons mardi à la prison de Zanjan.
  • 3 exécutions publiques à Marvdasht.

L’université  - La culture
  • Google filtré en Iran .
  • TIME magazine place Asghar Farhadi parmi les 100 personnes les plus influentes du monde.
  • Le ministre de la guidance annonce que la police sera présente à la foire aux livres ; 6384 livres détruits à Qom.
  • La première phase de « l’Internet propre » commencera le 8 juin.
  • Madjid Tavakoli expulsé définitivement de toutes les universités iraniennes.
  • Elhan Mehrebani-Yazdi, étudiante en medicine bahaïe de l’université de Kerman, expulsée.

Les manifestations
  • Les ouvriers de Zagros Steel manifestent devant le gouvernorat de Gharaveh ; l’ancienneté des ouvriers licenciés se situe entre 10 et 20 ans et 25 ont été blesses sur leur lieu de travail.
  • Les étudiants en médecine manifestent devant le ministère de la santé.
  • Rassemblement devant le gouvernorat de Boukan pour protester contre le meurtre d’une jeune fille kurde et les enlèvements d’enfants. 

L’économie de l’Iran
  • Les importateurs iraniens achètent 50.000 tonnes de blé.
  • D’après certaines organisations, l’Iran compterait plus de 2,6 millions d’enfants au travail.
  • L’Iran a gagné $95 milliards par ses ventes de pétrole en 2011, 35% de plus qu’en 2010.
  • Le système électronique de 10 banques iraniennes piraté ; 3 millions de comptes en. Les clients doivent se rendre dans leurs agences pour changer les mots de passe.
  • Dépenses de logement en Iran comparées à 1389 :  25.7% loyer, 64.7% achat, 1.2% compensation pour les services, 8.4% logement libre.
  • Le plus gros tanker du monde rejoint la flotte iranienne/L’Iran a acheté 12 nouveaux tankers à la Chine.
  • Khatam al-Anbiya gagne un autre projet d’usine de désalinisation.
  • La Russie expédie 63,000 tonnes de blé en Iran.
  • Le prix du papier a plus que triplé.
  • 30% d’augmentation du prix des loyers.
  • 1$ = 1,800 tomans.
  • 60% des ouvriers en situation régulière vivent sous le seuil de pauvreté.
  • Un grand champ de pétrole léger découvert dans le sud de l’Iran.
  • Le commerce direct avec Dubai a atteint $9.8 milliards en 2011.
  • L’Iran compte augmenter le stockage de pétrole jusqu’à 100 millions de barils.
  • L’Iran menace de dissoudre le contrat gazier South Pars signé avec la Chine si le projet ne progresse pas d’ici 1 mois.
  • L’Iran arrête ses ventes officielles de pétrole à Shell.
  • Khatam al-Anbiya qui appartient à l’IRGC va construire des réservoirs souterrains pour des réserves stratégiques de 10 millions de barils.
  • L’inde remplace la Chine en tant que premier client pour le pétrole iranien.
  • Le ministre de l’industrie, des mines et du commerce ordonne plus de régulation des prix.
  • Le sommet économique Iran-Nigéria se clôt sur un accord de coopération.

L’Iran à l’étranger
  • Un bateau allemand chargé d’armes iraniennes à destination de la Syrie arraisonné avant d’atteindre Tartous.
  • 315 entreprises étrangères de 44 pays vont participer à la foire iranienne du pétrole dont les USA, l’Allemagne, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Malaisie, la Norvège, l’Autriche, l’Espagne, les Emirats Arabes Unis, ta Turquie, la Suisse, la Chine, la Russie, la Suède, la France, les Pays-Bas, l’Inde, l’Ouzbékistan, l’Australie, l’Ukraine, l’Indonésie, le Brésil, le Pakistan, la Thaïlande, le Turkménistan, la Roumanie, la Zambie, le Japon, le Soudan, l’Irak, Oman, la Finlande, le Kazakhstan, le Cameroun, le Canada, Koweit, la Libye, le Maroc, la Mongolie, le Mexique, et le Nigeria.
  • Porsche rejoint Hyundai et arrête toute relation commerciale en Iran.
  • La première réunion de la haute commission de coopération Iran-Liban se tiendra du 30 avril au 3 mai.
  • La Suisse étend les sanctions contre l’Iran mais ne gèle toujours pas les avoirs de la banque centrale. 
  • 3 doctorants iraniens acceptés au CERN sur l'accélérateur de particules.
  • Une délégation culturelle et des médias égyptiens rencontre le ministre des affaires étrangères iranien. 
  • Le ministre des affaires étrangères iranien se rendra en Tunisie lundi prochain.
  • Un diplomate iranien arrêté au Brésil pour attouchements sur des fillettes de 9 à 15 ans.
  • Abolfazl Zahrevand, nouvel ambassadeur iranien en Afghanistan.

La politique en Iran
  • Le procureur de Téhéran confirme le mandat d’arrêt pour Mortazavi.
  • Mortazavi accepte de démissionner ; en échange, la sanction du ministre du travail est annulée ; mais Ahmadinejad n’accepte pas cette démission.
  • Mortazavi continuera à diriger la Sécurité Sociale déclare le conseiller média d’Ahmadinejad.
  • Ahmadinejad ordonne à Mortazavi de reprendre son poste.
  • Les gardes du premier vice président iranien tabassent in reporter de Fars News.
  • L’Iran convoque l’ambassadeur Suisse pour protester contre les critiques américaines sur la visite Ahmadinejad sur l’île iranienne d’Abou Moussa.

Nouvelles en vrac 
  • De fortes pluies inondent la ville d’Ispahan.
  • Un Américain a reçu des soins médicaux après que son vol de Dubaï sur les Etats Unis quand il a fait une attaque cardiaque. 
  • L'Iran va alimenter une ville du désert avec de l'eau de la mer Caspienne.
  • L'Iran lance des circuits touristiques dans 3 îles disputées du Golfe Persique (Tomb et Abou Moussa)
  • Forte pollution atmosphérique à Khorramabad et Kermanshah.

Sur le blog cette semaine 


mardi 17 avril 2012

Opposition iranienne: paradoxes et opportunités

Près de trois années après le début du soulèvement populaire en Iran et alors que le Moyen-Orient vit au rythme des répliques du séisme qu’a représenté le Printemps Arabe,  l’opposition iranienne cherche toujours une voix et une stratégie pour reprendre l’initiative.

Cette opposition est aujourd’hui confrontée à un paradoxe fondamental. Le régime est considérablement plus faible qu’en 2009, ses failles semblent ouvertes et irréversibles, mais les mouvements d’opposition iraniens n’ont pas pour autant réussi à transformer la contestation populaire en une véritable dynamique politique susceptible d’accompagner et de catalyser le changement. 

Un changement en douceur vers la démocratie, étalé sur plusieurs années, aboutissant à une réforme approfondie ou une implosion progressive du régime de la République Islamique reste le scénario le plus souhaitable. L’exemple iranien de 1979 est un rappel amer des dégâts causés par l’avènement d’un changement de régime brutal, bouleversant un ordre dictatorial certes mais échappant aux contrôles des forces démocratiques et aboutissant finalement à l’instauration d’une nouvelle forme de dictature. Ce scénario de changement en douceur est aujourd’hui possible et crédible grâce aux incroyables sacrifices des hommes et des femmes qui, malgré l’adversité et les foudres de l’appareil répressif du régime, ont su incarner l’esprit de résistance et gagner une légitimité populaire indiscutable. Jour après jour, les prisonniers politiques et leurs familles rappellent dans leurs lettres, récits et entretiens, l’injustice et l’absurdité du régime iranien. Le coût humain pour ces héros et leurs familles est considérable mais pour la société iranienne dans son ensemble, il est sans commune mesure avec ce qui se passe par exemple en Syrie.

Pour minimiser le coût humain de la transformation ou du renversement du régime en Iran, il est indispensable que le mouvement de contestation populaire se dote progressivement d’une structure politique capable de se présenter, au moment opportun, comme une alternative crédible au régime actuel. Les difficultés sont nombreuses pour aboutir à un tel objectif : partis politiques décimés par 33 années de dictature religieuse totale, division chronique des mouvements d’opposition, manque de légitimité et de représentativité démocratique, faiblesse de la société civile, ravages de la pauvreté et de la précarité sociale, etc. sont autant de facteurs qui ne plaident pas en faveur de l’urgence d’une telle unité politique.  Mais l’exemple Syrien est à nouveau là pour nous rappeler que l’absence de cohésion des forces de l’opposition et d’une représentation politique minimale peut s’avérer catastrophique en terme de coût humain si les événements devaient à nouveau s’accélérer comme en 2009. Il a fallu plus de 10,000 morts en Syrie, des dizaines de milliers de réfugiés et plus d’un an de tergiversation pour que le Conseil National Syrien soit reconnu un minimum, comme un interlocuteur acceptable par le peuple Syrien et par la communauté internationale.

Le régime iranien est plus divisé que jamais, ses factions conservatrices autrefois paraissant comme un  bloc uni, se livrent désormais à une guerre ouverte conduisant à une quasi paralysie de ses institutions. L’aggravation considérable de la situation économique sous l’effet combiné de l’incompétence des instances dirigeantes, de la corruption, des rivalités inter-factions et des sanctions internationales accroit la probabilité de nouvelles formes de contestation et de revendication sociales et ouvrières. Les opportunités de changement sont donc nombreuses pour augmenter la pression sur le régime tout en minimisant le coût humain. Pour les saisir, il faut remettre l’unité politique à l’ordre du jour. Il faut initier une conversation à l’échelle nationale impliquant les principales forces de changement en Iran et au sein de la diaspora. Une conversation sans arrière-pensées mais guidée par « l'urgence extrême du présent ». Un prolongement politique pour un mouvement de contestation profond et moderne est aujourd’hui une urgence absolue si le peuple Iranien souhaite rester maître de son destin et ne pas laisser aux dictateurs internes et aux hystéries guerrières externes de dicter la nature et le calendrier du changement en Iran.

samedi 14 avril 2012

Atefeh Sahaleh, pendue à 16 ans


Une équipe documentaire de la télévision a rassemblé les détails du dossier d’une jeune fille de 16 ans exécutée il y a quatre ans en Iran.

Le 15 août 2008, Atefeh Sahaleh a été pendue en public dans la ville iranienne de Neka. Elle avait été condamnée à mort pour « crimes contre la chasteté ». Le journal national l’avait accusée d’adultère et avait dit qu’elle avait 22 ans. Mais elle n’était pas mariée et n’avait que 16 ans.

La Sharia

L’Iran suit directement la Chine pour le nombre d’exécutions capitales en 2004. L’année de la mort d’Atefeh, au moins 159 personnes ont été exécutées suivant la loi islamique du pays basée sur la sharia.  Depuis la révolution, la sharia est la plus haute autorité légale en Iran. Le meurtre, le trafic de drogue, mais aussi les relations sexuelles en dehors du mariage sont des crimes capitaux. L’Iran a signé la Convention Internationale sur les Droits Civiques et Politiques ; il s’est donc engagé à n’exécuter aucun mineur en dessous de 18 ans. Mais les tribunaux religieux ne dépendent pas du parlement. Ils obéissent à leur guide religieux suprême, l’ayatollah Khamenei, et il est virtuellement impossible aux militants des droits humains de les citer à comparaître.

Code de conduite

A l’époque de l’exécution d’Atefeh à Neka, la journaliste Asieh Amini avait entendu dire qu’elle n’avait que 16 ans ; elle commença alors à poser des questions. Asieh explique : « Quand j’ai rencontré la famille, ils m’ont montré une copie de son certificat de naissance et une de son certificat de décès. Les deux montraient qu’elle était née en 1988, ce qui m’a donné de bonnes raisons pour enquêter sur ce dossier. »

Pourquoi une si jeune fille a-t-elle été exécutée ? Et pourquoi a-t-elle été accusée d’adltère alors qu’elle n’était même pas mariée ? Perturbée par la mort de sa mère qu’elle n’avait que quatre ou cinq ans et la dépendance à la drogue de son père éperdu qui s’en est suivie, Atefeh a eu une enfance difficile. Ce sont ses grands-parents âgés qui se sont occupés d’elle mais on dit qu’ils ne lui ont pas apporté d’affection. Dans une ville comme Neka, sous le contrôle total des autorités religieuses, Atefeh, qui se promenait souvent seule, était bien visible. Il n’a pas fallu beaucoup de temps à la « police morale », une filiale des gardes révolutionnaires islamiques chargée d’imposer le code de conduite islamique dans les rues iraniennes, pour la remarquer.

Une relation secrète

Etre interpellé ou arrêté par la police morale est courant pour beaucoup d’adolescents iraniens. Arrêtée auparavant pour avoir assister à une fête et avoir été seule dans une voiture avec un garçon, Atefeh a été condamnée la première fois pour « crimes contre la chasteté » quand elle n’avait que 13 ans. Bien que la nature exacte de son crime nous soit inconnu, elle a passé un peu de temps en prison et a reçu 100 coups de fouet. Quand elle est rentrée chez elle, elle a raconté à ses proches qu’elle n’avait pas eu que des coups de fouet à endurer en prison et elle a décrit les outrages commis par les gardes de la police morale. Peu de temps après sa libération, Atefeh a été impliquée dans une relation mal traitante avec un homme de trois fois son âge. L’ancien garde révolutionnaire Ali Darabi, marié avec des enfants, l’a violée à plusieurs reprises. Elle n’en a rien dit ni à sa famille ni aux autorités. Atefeh s’est vite retrouvée dans une spirale descendante d’arrestations et de maltraitances.

Une pétition locale

Les circonstances qui entourent la quatrième et dernière arrestation d’Atefeh ne sont pas ordinaires. La police morale a dit avoir reçu une pétition émanant des gens du quartier et la décrivant comme une « source d’immoralité » et ayant « une influence désastreuse sur les écolières du quartier. » Mais la pétition ne portait d’autres signatures que celles des gardes qui l’ont arrêtée. Trois jours après son arrestation, Atefeh comparaissait au tribunal et était jugée selon la sharia. Le juge était le puissant Hadji Rezaï, chef de la justice de Neka. Il n’existe pas de minutes du procès d’Atefeh mais on sait que pour la première fois, Atefeh a avoué le secret de sa maltraitance sexuelle par Ali Darabi. Cependant, l’âge du consentement sexuelle pour les filles d’après la sharia, dans les limites du mariage, est de neuf ans et de plus, le viol est très difficile à prouver devant un tribunal iranien. D’après l’avocat iranien en exil Mohammad Hoshi, « la parole des hommes est acceptée beaucoup plus clairement et facilement que celle des femmes ; ils peuvent dire, vous savez, elle m’a encouragé ou elle n’était pas habillée correctement. »

La Cour d’appel

Quand Atefeh a compris que son dossier était sans espoir, elle a hurlé au visage du juge et jeté son voile pour protester. Ce fut un réflexe fatal. Elle a été condamnée à mort par pendaison tandis que Darabi n’a été condamné qu’à 95 coups de fouet. Peu avant son exécution et à l’insu de sa famille, les documents transmis à la cour suprême lui donnaient 22 ans. « Ni le juge ni même son avocat commis d’office n’ont fait quoi que ce soit pour découvrir l’âge réel d’Atefeh » déclare son père. Et un témoin ajoute : « Le juge a juste regardé son corps et comme elle faisait plus que son âge, il a déclaré qu’elle avait 22 ans. » Le juge Hadji Rezaï a apporté lui-même le dossier d’Atefeh à la cour suprême. Et à six heures du matin, c’est lui qui a glissé le nœud coulant autour du cou avant qu’une grue ne la hisse jusqu’à sa mort.

Douleur et mort

Pendant l’élaboration du documentaire sur la mort d’Atefeh, la production a téléphoné au juge Hadji Rezaï pour l’interroger sur le dossier, mais il a refusé de commenter. L’organisation de défense des droits humains Amnesty Internatioal se déclare préoccupée par les exécutions de plus en plus fréquentes sous la présidence de Mahmoud Ahmedinejad, qui défend le retour aux pures valeurs de la révolution. 
La justice n’a jamais admis aucun disfonctionnement dans le dossier d’Atefeh. La douleur de la mort d’Atefeh reste intacte pour son père : « Elle était mon amour, mon cœur, j’aurais fait n’importe quoi pour elle, tout ce que j’aurais pu » dit-il. Il n’a même pas pu lui dire au revoir.

Source : http://news.bbc.co.uk/2/hi/5217424.stm

Semaine 15 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Djavid Alikhani a été transféré à l’hôpital Modarres la semaine dernière.
  • Hossein Ronaghi Maleki hospitalisé en raison de la détérioration de son état de santé. Contrairement à la recommandation des médecins qui préconisaient l’opération,  lui et sa famille l’ont refusée à cause de l’absence de libération provisoire qui suivrait l’opération. Ronaghi est retourné à Evine malgré son état de santé qui se détériore.

B- Arrestations/Incarcérations
  • Ali Nedjati, syndicaliste, de retour en prison.
  • Le bahaï Sarir Sadeghi a été arrêté chez lui à Karadj avec un mandat émis à Shiraz. 
  • Hossein Taheri, militant étudiant de l’université Azad de Shiraz arrêté.
  • Deux hommes de 25 et 27 ans arrêtés à Rasht parce qu’ils dirigent des sites Web « indécents ».
  • 4 Kurdes arrêtés par les gardes révolutionnaires à Saqqez. 

C-Libérations 
  • Après 140 jours dans le bloc 2-A sous la responsabilité des gardes révolutionnaires, le blogger Davoud Bahmanabadi a été libéré sous caution.
  • Kouhyar Goudarzi libéré sous caution.
  • Le Docteur Elaheh Marouzi, militante des droits civiques, relâchée de la prison de Mashhad après un mois de détention provisoire.
  • Meisam Mashayekh libéré sous caution de la prison de Noshahr la semaine dernière au bout d’un mois de détention.
  • Behnam Sheikhi libéré sous caution de la prison d’Ardabil.
  • Davoud Shiri libéré sous caution de la prison de Tabriz.

D-Autres Nouvelles 
  • Esmaïl Barzegari, prisonnier politique en grève de la faim depuis 30 jours, fait  une hémorragie gastrique. 
  • Le web designer Mohammad Soleimani-Nia en grève de la faim à Evine.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Le chanteur Arya Aramnejad condamné à un an de prison sous de nouveaux chefs d’accusation.
  • Le militant des droits à l’éducation Bashir Ehsani condamné en appel à 2 ans de prison + 3 ans avec sursis.
  • Hossein Sarbandi, militant de la campagne Moussavi en 2009, condamné à un an de prison.
  • Après presque trois ans en prison, le réformiste Mostafa Tadjzadeh est accusé de nouvelles charges : publier des déclarations depuis Evine qui critiquent l’establishment.
  • Kourosh Zaim, 72 ans, condamné à trois ans avec sursis.
  • Une pendaison à Aran-Bigdel le 5 avril.
  • 5 pendaisons à Kerman et Bam.
  • 3 exécutions à Shahr-e-Kord mardi.
  • 2 exécutions à Tabas mardi.

L’université  - La culture
  • Shirine Ebadi, première musulmane à gagner le prix Nobel de la paix, dorcteur honoris causa de l’université Westfield.
  • L’Iran bloque le site officiel des jeux olympiques de Londres 2012.
  • Les forces de sécurité recommencent leur croisade contre les antennes satellite.
  • 15 étudiantes de l’université de Shahrekord expulsées de la cite universitaire pour n’être pas suffisamment voilées.

Les manifestations
  • Des ouvriers licenciés manifestent devant le ministère du travail. 
  • 2.000 ouvriers de la canne à sucre manifestent dans le sud-ouest de l’Iran.

L’économie de l’Iran
  • L’Iran triple presque le prix du kérosène de 400 à 1143 tomans le litre.
  • Iran: forte hausse des exportations hors pétrole malgré les sanctions.
  • Les membres du comité de direction de la banque Melli interdits de sortie du territoire.
  • La banque centrale annonce un taux d’inflation de 21.5% pour l’année persane qui s’est terminée le 19 mars dernier.
  • 30% des ouvriers de toutes les usines iraniennes ont été licenciés depuis le 20 mars 2012.
  • Le pain va encore augmenter.
  • L’Iran veut partager chaque emploi occupé par une femme en deux emplois à mi-temps.
  • L’Iran glisse de la 144ème à la 183ème place pour les possibilités de commercer.
  • L’achat de produits faits à l’étranger est interdit à l’université Azad. 
  • L’essence va coûter entre 900 et 1500 tomans suivant la qualité et le taux du dollar.
  • Le riz coûtait 3800 toman/kg il y a 3 mois ; il coûte maintenant  4500 toman/kg.
  • L’Iran veut vendre son industrie pétrochimique à des investisseurs.
  • Les millions de barils de pétrole iranien qui étaient dans des tankers iraniens il y a quelques semaines semblent avoir disparu.
  • La banque centrale rapporte une inflation de 35% des produits alimentaires l’année dernière. Les plus fortes augmentations, les tomates (112.8%), les concombres (102.2%), les pastèques (68.6%), les clémentines (62.5%) .

L’Iran à l’étranger
  • Un garde révolutionnaire iranien arrêté en Syrie avoue la participation du régime à la répression.
  • Des hackers iraniens attaquent le site du premier ministre tunisien.
  • Kofi Anan en visite à Téhéran mardi.
  • L’Iran arrête de fournir du pétrole à l’Espagne et pourrait arrêter d’en fournir à l’Allemagne et à l’Italie.
  • L’Iran a acheté pour plus de $7 millions de semence de taureau aux Etats-Unis en 2011.
  • La Commission américaine pour la liberté religieuse internationale Religious Freedom attaque l’Iran pour ses violations des droits religieux.
  • Les Emirats Arabes Unis rappellent leur ambassadeur en Iran après la visite d’Ahmadinejad à l’île d’Abou Moussa.
  • L’Iran a exporté 164 tonnes de nourriture avariée au Kurdistan irakien en un mois.
  • Première livraison de super tankers à l’Iran en mai.

 La politique en Iran
  • Le président du parlement A. Laridjani a demandé à Khamenei de mettre fin à la mise en place de la deuxième phase de la réforme des subventions.
  • Pour la première fois, la commission parlementaire rejette le projet de budget pour l’année persane 1391.
  • La démission de Mahmoud Bahmani, gouverneur de la banque centrale refusée.
  • Le ministre du renseignement annonce l’arrestation de membres d’un groupe terroriste affilié à Israël lors d’un coup de filet au niveau national.
  • L’Iran va accueillir la réunion de la Chambre Islamique de Commerce International.

Nouvelles en vrac 
  • La marine iranienne sauve l’équipage chinois d’un cargo pirate.
  • Un habitant de Téhéran sur cinq souffre de diabète.

samedi 7 avril 2012

Semaine 14 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
B- Arrestations/Incarcérations
  • Le blogger Ahmad Reza Ahmadpour de retour à la prison d’Ahvaz après une courte permission pour Norouz.
  • Le militant Morteza Avazpour arrêté à Tabriz.
  • Le journaliste Mehran Faradji s’est présenté à Evine pour commencer à purger sa peine de 6 mois de prison.
  • Milad Karimi membre de la Ligue Démocratique des Etudiants  Kurdes s’est présenté à la prison de  Sanandadj pour commencer à purger sa peine de 6 mois de prison.
  • Le journaliste Mehdi Mahmoudian de retour en prison après 6 jours de liberté provisoire.
  • Ahmad Miri de retour à la prison de Babol après une courte permission pour Norouz.
  • Eighan Shahidi, bahaï, actuellement libre sous caution, convoqué à Evine pour commencer à purger sa peine de 5 ans de prison.
  • Alireza Shahiri de retour à la prison de Babol après une courte permission pour Norouz.
  • Pas de prolongation de liberté provisoire pour le journaliste Ahmad Zeidabadi ; il est de retour à Evine.
  • L’Iran arrête des  douzaines de jeunes gens et jeunes filles qui participaient à une fête organisée par Facebook près de Noshahr . 
  • Les forces gouvernementales arrêtent environ 50 fermiers qui protestaient contre la saisie de leurs terres. 
  • Les gardes révolutionnaires arrêtent 40 Kurdes dans un village proche de Khoy.

C-Libérations 
  • La liberté provisoire  du chanteur populaire Arya Aramnejad transformée en libération définitive sur ordre de la justice.
  • Peyman Aref est libéré sous caution.
  • Erfan Shojaei bahaï, a été libéré sous caution après un mois à la prison de Kerman.
  • Khamenei amnistie 1002 prisonniers.

D-Autres Nouvelles 
  • Le journaliste Ehsan Houshmand a été battu pendant ses interrogatoires.
  • Le condamné à mort kurde Shirkou Moarefi en grève de la faim à la prison de Saghez où il a été placé à l’isolement.
  • Fahkrolsadat Mohtashami Pour, épouse du prisonnier politique Mostafa Tajzadeh, décrit les souffrances de son mari dans une lettre au Grand Ayatollah Vahid Khorasani. 

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Mansoureh Behkish, membre des Mères en Deuil du Parc Laleh et militante des droits de l’homme, condamnée à 4,5 ans de prison.
  • Le militant azéri Nasser Derazshamshir a été condamné à 3.5 années de prison.
  • Mohammad Hardani, de la minorité arabe d’Iran, a été condamné à 10 ans de prison pour ses activités culturelles.
  • La journaliste iranienne Reyhaneh Tabatabaï qui travaillait pour le journal Shargh condamnée à un an de prison.

L’université  - La culture
  • A la poursuite d’un programme d’islamisation, le chant et la danse interdit dans les jardins d’enfants.
  • Nouvelle attaque contre les satellites dans le quartier d’Ekbatan de Téhéran.
  • L’Iran se coupera de l’Internet mondial en août.
  • La chaîne iranienne en Anglais Press TV retirée du satellite SES Astra.

Les manifestations
  • Le jeudi 15 mars, environ 80 anciens prisonniers de guerre se sont rassemblés devant la porte nord du parlement pour protester contre le manque d’aide.
  • Plusieurs fermiers des villes de Malassani et de Veys se sont rassemblés pour protester contre les nouvelles réglementations de l’organisation de l’énergie et de l’eau sur l’irrigation de leurs terres.
  • Des étudiants en médecine manifestent devant le ministère de la santé et le parlement. 

L’économie de l’Iran
  • La TVA augmente lors de la nouvelle année persane de 4% à 5%,  et continuera à augmenter de 1% par an d’après le plan quinquennal.
  • 1$ = 1903 Tomans / 1€ = 2550 Tomans 
  • La banque centrale recommence à retirer de l’argent des banques iraniennes.
  • Les négociations sur le pétrole entre Téhéran et Pretoria dans l’impasse ; arrêt des exportations vers l’Afrique du Sud. 
  • Le ministre de l’agriculture uruguayen : Nous sommes prêts à échanger du riz contre du pétrole.
  • IranAir veut acheter trois Boeing 747-300s par l’entremise des Emirats. Les avions fournis à IranAir ont été vendus à une société gambienne anonyme. Al-Sayegh (basée au Kyrgyzstan) a actuellement deux autres Boeing 747-300s dans sa flotte et ils sont entreposés. Ils doivent être vendus à l’Iran en mai. Ces deux avions étaient enregistrés au Burkina Faso et étaient en opération jusqu’à fin 2010 par Centrafrique Air Express.
  • Le raffineur grec Hellenic Petroleum arête d’acheter du pétrole iranien, les transactions bancaires sont le problème.
  • Hyundai Motor Company, conglomérat sud coréen, arrête tout doucement ses transactions commerciales avec l’Iran.
  • 650 ouvriers de  'Shahab Automobile' ont été licenciés en raison de leurs exigences de l’année dernière. 
  • 200 ouvriers métallurgistes licenciés.
  • Réunion d’urgence du comité économique du parlement pour étudier un plan pour s’occuper de la violation de la loi représentée par la mise en place de la seconde phase de la réforme des subventions.
  • Les pommes et les oranges cultivées en Iran pourrissent dans les entrepôts à cause des fruits d’importation.

L’Iran à l’étranger
  • L’Allemagne stoppe une expédition de 2.5 kilos de  thiopental sodium utilisé pour les exécutions destinée à l’Iran.
  • Khamenei : « L’Iran s’oppose à toute intervention étrangère en Syrie. »
  • 12 citoyens iraniens, dont cinq ingénieurs, kidnappés par les forces syriennes d’opposition, ont été libérés. 
  • L’Iran convoque l’ambassadeur de Turquie.
  • Les principaux assureurs chinois refusent d’assurent les tankers transportant du pétrole d’Iran.
  • Liban : des traces iraniennes dans la tentative d’assassinat d’un leader chrétien.
  • L’ancien premier ministre iranien Hatoyama se rend en Iran.
  • L’Iran tente de pousser son allié pour remplacer le vieux chef des chiites irakiens.

 La politique en Iran
  • Ahmadinejad a rencontré l’envoyé spécial d’Assad et a fortement soutenu le régime syrien.
  • Les rencontres avec Erdogan ont été un désastre à cause de la divergence sur la Syrie.
  • Le ministre du travail et de la sécurité sociale convoqué devant le parlement ; il risque la révocation.
  • L’agence de presse Fars critique sévèrement les déclarations de Rafsandjani appelant à des pourparlers avec les USA.
  • L’Iran achète du matériel de surveillance de haute technologie et des filtres pour Internet en Chine.
  • Le ministre des affaires étrangères va recruter 1.200 nouveaux employés.
  • Dans deux régions Ramsar et Damavand, le résultat des élections législatives a été annulé sans explication.
  • Deuxième round de SMS demandant de renoncer « volontairement » à leurs subventions.

Nouvelles en vrac 
  • Menace de perte de terre arable à cause d’une salinité sans précédent de la rivière Karoun dans la province du Khouzestan.
  • 200 tonnes de viande avariée découvertes dans la province de Téhéran.
  • Un barrage appartenant aux gardes révolutionnaires se rompt, le gouvernement réfute tout dommage.
  • La marine iranienne déclare avoir capturé 13 pirates dans l’océan indien après qu’ils aient tenté d’arraisonner un navire marchand en route pour l’Iran.
  • Les Afghans vivant en Iran sont interdits dans les parcs publics ; les Iraniens s’en remettent à Facebook pour condamner le racisme.
  • Le niveau du lac d’Oroumieh a de nouveau baissé de 5 centimètres.
  • Hossein Vafaei (17 ans) entrera dans l’histoire comme le premier Iranien joueur professionnel de billard.
  • Augmentation de 210% des jours d’air pollué dans la capitale de l’Iran, Téhéran.
  • Un cimetière Chrétien historique de Kerman, datant de plus de 200 ans,  détruit par les autorités locales et la Fondation pour l’Héritage Culturel.

Des nouvelles de Nasrine
  • Bien qu’ayant purgé deux ans de prison, bien qu’étant la mère de deux jeunes enfants, les autorités refusent toute permission de sortie à Nasrine.