samedi 29 janvier 2011

Semaine 04 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers

A-Transferts
  • Massoud Aghaei transféré jeudi à la prison de Ghezel Hezar.
  • Ali Ajami transféré jeudi au bloc 4 de Radjai Shahr.
  • Hodjat Arabi, étudiant de l’université du pétrole, transféré au ministère du renseignement.
  • Milad Dehghan transféré à la prison Karoun d’Ahvaz
  • Mohsen Dokmechi transféré jeudi au bloc 4 de Radjai Shahr.
  • Le journaliste Mehran Faradji transféré dimanche à la section générale.
  • Hodjat Kalashi transféré à la prison Karoun d’Ahvaz.
  • Ghader Mohammadzadeh transféré de la prison de Bokan à un endroit inconnu lundi.
  • Hossein Shahriari transféré à la section de haute sécurité de Radjaï Shahr.
  • Masoumeh Yavari transférée du bloc méthadone à Radjai Shahr.
  • Les prisonniers suivants ont été transférés au bloc 4 section 12 de Radjaï Shahr ; ce bloc n’a pas de toilettes, les fenêtres sont cassées et la plupart des cellules n’ont pas d’électricité : Madjid Tavakoli, Behrouz Djavid Tehrani, Saleh Kohandel, Saïd Massouri, Houd Yazerlou, Miswagh Yazdannedjad, Afshin Baymani, Karim Marouf Aziz, Hassan Vafa, Hossein Shahriyari, Shir Mohammad Rezaï, Farzad Madadzadeh, Mashallah Haeri, Ali Mohebi, Reza Sharifi Boukani, Heshmatollah Tabarzadi, Mansour Radpour, Mostafa Eskandari, Massoud Bastani, Ahmad Zeidabadi, Mehdi Mahmoudian, Reza Rafii, Mansour Ossanlou, Alireza Karami Kheirabadi, Arjang Davoudi, Rassoul Badaghi, Issa Saharkhiz, Davoud Soleymani, Djafar Eghdami, Shahram Mansouri, Reza Joshan, Nasseh Youssefi, Esmaïl Gharodouri, Esmaïl Haghi, Nasser Djamil, Ebrahim Hosseinpour, Mohammad Nazari, Vahid Tizfahm, Mohammad Mehdi, Khaled Fereydouni, Omar Faghihpour, Zaher Mohamadi, Sadegh Alhosseini, Khaled Herdani, Mohammad Ali Mansouri, Zaniyar Moradi, Loghman Moradi, Djamal Khandjani, Afif Naïmi, Saïd Rezaï, Behrouz Tavakoli
B- Arrestations/Incarcérations
  • Milad Dehghan, membre du parti pan-iraniste arrêté à Ahvaz.
  • Nemat Hajizadeh, militant kurde arrêté samedi.
  • Behnam Irani, prêtre, arrêté lundi à Karadj.
  • Hodjat Kalashi, membre du parti pan-iraniste arrêté à Ahvaz.
  • Hiva Majidzadeh arrêté jeudi.
  • Le journaliste Ehsan Mehrabi emprisonné samedi.
  • L’étudiant de l’université du Mazandaran Houman Nemati arrêté samedi et transféré au ministère du renseignement.
  • Fayzullah Rushan, bahaï de Sari arrêté et emmené dans un endroit inconnu.
  • Esmaïl Sahabeh retourne à Evine pour purger ses 4 ans de prison. Arrêté durant les prière Komeyl, il a passé 2 mois à l’isolement et été libéré sous caution.
  • Nasser Shaikhi, militant kurde, arrêté samedi.
  • 4 autres chrétiens arrêtés à Ispahan.
  • Un couple chrétien arrêté lundi matin. En tout au moins 100 arrestations de chrétiens.
C- Libérations
  • Le militant kurde Ali Esmaïlnedjad libéré lundi sous caution.
  • Arash Keikhosravi libéré lundi.
  • Dr. Ali Shakourirad, membre du comité central du front de la participation, libéré lundi.
D-Autres Nouvelles 
  • Habibollah Golparipour arrête sa grève de la faim commencée il y a 20 jours dimanche.
  • Pouria Moussavi donne de ses nouvelles dimanche après 5 jours de détention.
  • Ahmad Tamouï arrête sa grève de la faim commencée il y a 20 jours dimanche.
  • La prison d’Oroumieh attaquée dimanche par le ministère du renseignement, prisonniers politiques battus, 10 commencent une grève de la faim.
  • Construction d’une nouvelle prison de 10.000 places en plein désert.
  • Les prisonniers du bloc 350 ont organisé une cérémonie à la mémoire de Djafar Kazémi et Mohammad Ali Hadj Aghaï, chantant pour eux « Morgh-é-Sahar ».
  • Encore des affrontements au bloc 1 de Radjaï Shahr entre prisonniers politiques et gardiens.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Le procureur de Téhéran Djafari Dowlatabadi veut de nouveaux chefs d’inculpation contre Abolfazl Abedini, déjà condamné à 11 ans et interdit de visites et de conversations téléphoniques.
  • Mohammad Ali Dadkhah, avocat des droits de l’homme renommé, doit faire face à de nouvelles accusations.
  • 14 mois de prison supplémentaires pour Arjang Davoudi.
  • Mohammad Ali Elahi, militant politique, condamné à une amende de 30 millions de tomans.
  • Le procès de l’avocat Mohammad Reza Faghihi s’est tenu dimanche.
  • Somayeh Farid, féministe, condamnée à 2 ans de prison.
  • Seyyed Ali Ghrabat ancient commandant de l’IRGC pendu vendredi à Ahvaz pour apostasie.
  • Mahdieh Golrou en grève de la faim pour protester contre son interdiction de visites. 
  • Saïd Haeri, militant politique, membre du CHRR, étudiant en philosophie et membre de la campagne de Karroubi est condamné à 2 ans de prison.
  • Mohammad Ali Haj Aghaï exécuté lundi matin à la prison d’Evine sans avoir prévenu ni sa famille ni son avocat. Les autorités refusent de rendre le corps à la famille. Il est finalement enterré à Ispahan, son lieu de naissance, sans que la famille ne soit informée/conviée. 
  • Bahareh Hedayat en grève de la faim pour protester contre son interdiction de visites.
  • Djafar Kazemi  exécuté lundi matin à la prison d’Evine sans avoir prévenu ni sa famille ni son avocat. Il avait 47 ans, était lithographe aux éditions universitaires Amir Kabir, avait été arrêté le 18 septembre 09. Il a été accusé de Moharebeh pour collaboration avec l’OMPI, ce qu’il a toujours farouchement nié. Les autorités refusent de rendre le corps à la famille. Il est finalement enterré sans que la famille ne soit conviée/informée. 
  • Abdol Reza Tadjik au tribunal dimanche.
  • Le militant kurde Farhad Tarom exécuté mercredi matin à la prison d’Oroumieh ; sa famille et ses amis se rassemblent devant la prison ; 10 personnes sont arrêtées.
  • Houd Yaserlou a purgé sa peine mais n’est toujours pas libre.
  • 7 militants de Tabriz arrêtés au moment des élections et actuellement libres sous caution sont cités à comparaître : Dr. Ghafar Farzadi, Dr. Bagher Sadri, Abbas Pourazhari, Vahid Sheikh-Biglou, Moussa Saket, Atta Alizadeh & Farzin Rahimi.
  • Samedi matin à Yassoudj, pendaison d’un homme de 29 ans accusé de viol.
  • Exécution lundi matin d’Omid Barg, accusé de meurtre, sur une place publique de Karadj.
  • 3 hommes exécutés pour viol lundi à la prison d’Evine.
  • 2 frères, Mehran & Kamran Khaki, exécutés mardi matin à Bojnourd.
  • 4 exécutions mercredi à la prison centrale d’Oroumieh.
  • 3 exécutions jeudi à la prison centrale d’Oroumieh.
  • 7 exécutions jeudi pour contrebande à Ghezel Hesar de Karadj. 
L’université
  • Les universités iraniennes vont ouvrir des campus à l’étranger.
  • 50.000 écoles coraniques vont ouvrir d’ici 5 ans.
  • Les étudiants de l’université Amir Kabir rebaptisent un parc du nom de Madjid Tavakoli.
  • L’université de Lahidjan détruit les miroirs des lavabos des filles pour lutter contre le mauvais hidjab.
  • Shahrouz Shahidzadeh, bahaï, expulsé de l’université de Yazd.
  • Les cours pour filles et garçons seront séparés à l’université Alame Tabatabaï.
  • 150 écoles élémentaires fermées pour la rééducation des enseignants à Boyer Ahmad.
L’économie de l’Iran

  • Hossein Rohani député, reconnaît que 30 % des jeunes sont au chômage.
  • La plupart des briqueteries ne peuvent plus payer leurs ouvriers et ferment en raison de l’augmentation du prix des carburants.
  • Très forte proportion de benzène dans l’air de Téhéran.
  • 600 ouvriers de la fabrique de tubes du Khouzestan n’ont pas été payés depuis 18 mois ; l’usine est à moitié fermée.
  • Les filatures de Yazd sont soit fermées soit incapables de payer leurs ouvriers.
  • Les éditions Mina au bord de la faillite.
  • Accident à Iran Khodro : 8 morts et 17 blessés causé par un camion chinois défectueux. Les ouvriers se rassemblent pour protester et finissent par être dispersés par les forces anti-émeutes venues de Téhéran et de Karadj.
  • Les saisies d’héroïne iranienne en Azerbaïdjan sont passées de 20 kgs en 2006 à 59 tonnes en 2009.
  • De nombreux licenciements au métro de Téhéran.
  • 400 millions de dollars en un an pour la construction de bases pour les bassidjs.
Les manifestations
  • A Shoustar, les éboueurs ont fait grève pendant deux jours pour le paiement de leurs salaires.
  • Les manifestations pour salaires impayés se multiplient dans tout le pays.
  • Les ouvriers de Iran Khodro font un sit in dans l’usine jeudi pour protester contre les morts de la veille et la fermeture de leur usine.
L’Iran à l’étranger
  • 130 professeurs d’université du monde entier demandent la libération d’Ebrahim Yazdi.
  • 15 Iraniens arrêtés en Malaisie pour trafic de drogue. 
  • Réouverture jeudi de la frontière avec le Pakistan fermée depuis 6 mois.
  • Le Haut Représentant de l’Union Européenne demande l’arrêt immédiat des exécutions.
La politique en Iran
  • Ahmadinedjad annonce samedi un nouveau bureau de conseillers. 
  • Le maire de Téhéran, Qalibaf, s’oppose à Ahmadinedjad sur le budget du métro et les réserves de devises.
  • 6 des 11 adjoints au ministre des affaires étrangères remerciés.
Nouvelles en vrac
  • 3 hommes armés attaquent l’agence de presse Alborz à Karadj.
  • 2 policiers tués à Sanandadj.
  • 15 « bandits » tués sur la frontière orientale ; le nombre de personnes tuées a augmenté de 67% dans la région.
  • 2 « bandits » tués mardi à Kahnoudj, province de Kerman.
  • Un autre « bandit » tué par balle sur l’île de Qeshm mercredi.
  • Une jeune fille de 19 ans meurt à l’hôpital de Saleh Abad qui manquait d’insuline.
Des nouvelles de Nasrine
  • 130 féministes suédoises  publient une déclaration de soutien a Nasrine http://tinyurl.com/65stqwz
Sur le blog cette semaine


dimanche 23 janvier 2011

Profil de prisonniers - Ebrahim Firouzi


Ebrahim Firouzi est un Chrétien vivant dans le canton de Robat Karim dans la province de Téhéran. Avant d’être arrêté, il a été contacté à deux reprises au ministère du renseignement pour interrogatoire.

Arrestation

Le 8 janvier 2011, quatre agents en civil ont envahi la residence de Firouzi sise à Shahrak-e- Keykavar dans le canton de Robat Karim et l’ont arrêté après lui avoir confisquer beaucoup d’effets personnels comme ses livres religieux et son téléphone portable. On est sans nouvelles de lui à ce jour.
Source: http://www.rahana.org/prisoners-en/?p=1479

samedi 22 janvier 2011

Profil de prisonniers - Alieh Eghdam Doust


Alieh Eghdam Doust, féministe, a été la première en Iran à être emprisonnée pour ses activités pour le droit des femmes. Elle a plus de 60 ans. Elle était enseignante mais a été limogée après des années d’enseignement lors de la révolution de 1979. Elle a été emprisonnée 6 ans au début des années 80. Son arrestation a eu comme prétexte la collaboration et l’adhésion aux Modjaheddins du Peuple (MKO). 

Détention

Alieh Eghdam Doust a été arrêtée le 12 juin 2005 pour avoir participé à une manifestation pacifique place Hafte Tir à Téhéran avec d’autres féministes [NDT : manifestation organisée par la campagne Un Millions de Signatures pour l’Egalité Homme/Femme]. Elle a été relâchée au bout d’une semaine après avoir refusé de déposer une caution. Elle a été de nouveau arrêtée chez elle à Fuman Tous le 29 janvier 2009 et a été transférée à la prison d’Evine pour y purger une peine de 3 ans.

Accusations et condamnations

Alieh Eghdam Doust a été condamnée à 3 ans et 4 mois de prison et 20 coups de fouet par la 15ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, condamnation réduite en appel à 3 ans de prison pour participation à la manifestation pacifique du 12 juin 2005, qualifiée de « troubles à l’ordre public et agissements contre la sécurité du pays. »

Suivi

Alieh Eghdam Doust est au bloc général des femmes de la prison d’Evine depuis le début de sa peine. On lui a refusé toute libération provisoire ; elle n’a plus de famille en vie depuis le décès de sa mère. On rapporte que le 27 mars 2010, elle aurait lu l’histoire du 8 Mars dans la section féminine de la prison d’Evine. Elle a été transférée à cause de cela à l’isolement pendant une semaine et un nouveau procès l’attend.

Le 10 novembre 2010, Alieh Eghdam Doust a été transférée à l’isolement pour s’être opposée au transfert de prisonnières politiques au bloc méthadone, un bloc réservé aux criminelles dangereuses. Elle y est restée une semaine.

Source: http://www.rahana.org/prisoners-en/?p=1379

Semaine 03 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers

A-Transferts
  • Mohammad Amin Abdollahi, kurde,  transféré à l’isolement à la prison d’Oroumieh.
  • Djahanguir Badozadeh, kurde transféré à l’isolement à la prison d’Oroumieh.
  • Zahra Bahrami transferée mercredi au bloc methadone d’Evine ; elle a droit à une visite de sa famille jeudi.
  • Bahareh Hedayat & Mahdieh Golrou retournent mercredi à la section générale d’Evine.
  • Fatemeh Khorramdjou  transferée au bloc méthadone d Evine mercredi.
  • Shahin Zeinali tranféré au bloc 350 d’Evine jeudi.
  • 2 prisonniers politiques qui étaient en grève de la faim à la prison d’Oroumieh transférés au ministère du renseignement.
B- Arrestations/Incarcérations
  • Amir Aboutalebi retourne en prison mercredi.
  • Tentative d’arrestation du journaliste Peyman Aref, dimanche il n’était pas à la maison. Il avait été libéré sous caution au printemps dernier après un an de prison en raison de problèmes cardiaques dus à la torture.
  • Babak (Radjab Ali) Dashab retourne en prison mercredi; il a été libéré sous caution pendant 4 jours ; il avait été arrêté lors de l’Ashoura et est condamné à 5 ans de prison.
  • Arrestation mercredi de Hossein Gohari, militant politique du camp Moussavi.
  • Djamshid Lak, un derviche de Gonabadi, brutalement arrêté jeudi à Doroud, province du Lorestan.
  • Yashar Hosseinzadeh, peintre et sculpteur arrêté dimanche à Tabriz.
  • 4 autres chrétiens arrêtés à Ispahan.
C- Libérations
  • L’étudiant de Ghazvin du camp Moussavi, Adel Mohammad Hosseini libéré sous caution lundi.
  • Keyvan Mehregan, journaliste de Shargh, libéré lundi sous caution.
  • Farzaneh Mohammadi libérée mardi sous une caution de 100.000 Tomans après 315 jours de prison.
  • L’etudiant  Mohammad Hossein Mozaffari libéré sous caution lundi.
  • Fariborz Raïs Dana libéré sous caution lundi.
  • Farzaneh Roustaï, journaliste de Shargh, libérée lundi sous caution.
  • Maziar Samii libéré lundi.
  • La journaliste de Shargh Rayhaneh Tabatabaï libérée dimanche sous caution.
D-Autres Nouvelles 
  • Abolfazl Abedini interdit de visites.
  • Hodjat Arabi, militant étudiant d’Abadan a disparu ; il appelle sa famille jeudi ; il est détenu au ministère du renseignement.
  • Latif Hassani & Merhrali Biglou en grève de la faim à la prison de Tabriz.
  • La journaliste Nazanine Khosravani a droit à une visite de sa famille jeudi. 
  • Sadjedeh Kianoush Rad est à Evine au bloc 209 depuis 51 jours ; elle est autorisée vendredi à recevoir la 1ère visite de sa famille.
  • Les prisonniers politiques de Saqqez en grève de la faim collective.
  • Encore des affrontements entre gardiens et détenus à Radjaï Shahr sur les conditions de détention.
  • 3 prisonniers en grève de la faim à la prison de Zanjan pour protester contre l’exécution d’Hossein Khezri.
Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Behzad Arabgol condamné à 6 ans de prison.
  • Mise en suspens du verdict pour Sakineh Ashtiani Mohammadi lundi.
  • La sentence du syndicaliste Rassoul Baddaghi maintenue en appel  6 ans de prison + 5 ans d’interdiction d’activités.
  • Arjang Davoudi jugé pour de nouvelles inculpations lundi ; il est en prison depuis 8 ans.
  • Saïd Haeri du camp Karroubi et membre du CHHR condamné en appel à 2 ans.
  • Badie Hossein Panahi, militant kurde condamné à 1 an de prison.
  • Hossein Khezri exécuté samedi à la prison centrale d’Oroumieh.
  • Ahmad Mohammadnia, étudiant de l’université de Technologie de Babol et du camp Karroubi, condamné lundi à 6 ans avec sursis.
  • La caution pour le bloggeur Hossein Ronaghi Maleki condamné à 15 ans est fixé à 1 millionUSD. 
  • Fatemeh Salbehi,  condamnée à mort lundi pour un meurtre commis alors qu'elle avait 16 ans.
  • Le procès de Réza Shahabi repoussé une fois de plus ; l’avocat n’a pas eu accès au dossier.
  • La cour suprême annule la peine de mort de Farah Vahezan ; elle sera rejugée.
  • Mehdi Yarmohammadi, militant politique du camp Moussavi, condamné à 3 ans de prison samedi en appel.
  • Dimanche, le montant de la caution a été fixé pour 3 journalistes de Shargh Keyvan Mehregan, Farzaneh Roustaï & Rayhaneh Tabatabaï.
  • Une exécution à Sarand pour possession de 70 kgs de drogue.
  • 2 jeunes homosexuels vont être lapidés à Piranshahr.
  • 10 exécutions pour trafic de drogue mercredi matin à Radjaï Shahr
  • Une exécution à Bojnourd vendredi matin portant à 80 le nombre total d’exécutions pour le mois iranien qui s’échève.
L’université
  • Maryam Habibnia, étudiante, s’est pendue à la cité universitaire de Kermanshah mardi.
  • Wafa Parvini, étudiante bahaï, expulsée de l’université d’Alviche.
  • Des étudiants de l’université Azad de Boushehr attaqués par les bassidjs alors qu’ils réalisaient un documentaire.
  • Les étudiants iraniens expriment leur solidarité à leurs homologues tunisiens.
  • Les étudiants verts de l’université Ashraf d’Ispahan se constituent en comité.
  • Scandale à l’université Azad de Rey : les étudiantes en art n’ont pas le droit de dessiner les jambes masculines nues !!!
  • Le ministre de l’éducation menace de fermer écoles et universités mixtes.
  • Le Professeur Mohammad Sharif interdit d’enseigner à l’université Allameh Tabatabaï.
L’économie de l’Iran
  • 50 licenciements à l’usine de tracteurs de Tabriz.
  • Licenciements à Alborz China : les ouvriers n’ont pas été payés depuis 14 mois.
  • Les pistaches augmentent de 15% les raisins secs de 20%.
  • Découverte d’un nouveau gisement de gaz près d‘Assalouyeh.
  • Le prix d’une tombe à Behesht e Zahra 350.000 tomans.
  • Samedi prochain, les taxis augmentent de 15%.
  • Les fonctionnaires travailleront 3 heures de moins par jour à Téhéran.
  • Les ventes de véhicules chutent de 50%.
  • 15 millions de USD de plus accordés pour la guerre informatique.
  • 50 licenciements à l’usine Tadj de Qazvin.
  • En tout à Qazvin, 6.000 ouvriers de 50 usines n’ont pas été payés depuis 1 à 38 mois.
  • Une usine de Mashhad attaquée, le PDG et 2 ouvriers bahaïs arrêtés.
Les manifestations
  • Les salariés des chemins de fer du Guilan manifestent lundi pour 11 mois de salaires impayés.
  • Les syndicalistes lancent une pétition pour demander un salaire minimum.
L’Iran à l’étranger
  • Les importations de pétrole iranien en hausse en Italie + 92%.
  • Samedi, la plaque de l’ambassade d’Iran à Paris a été remplacée par la photo de Hossein Khezri.
  • En Afghanistan, les manifestations anti-iraniennes s’étendent à Hérat.
  • Lundi, Salehi se rend en Turquie pour parler du Liban.
  • Le Parlement Européen adopte une résolution sur les droits humains en Iran jeudi.
  • L’ambassadeur sénégalais de retour à Téhéran.
  • L’union européenne appelle à l’interdiction de visas et au gel des avoirs des responsables des violations des droits humains en Iran. Elle appelle également à la libération de Zahra Bahrami, de Nasrine Sotoudeh et de tous les prisonniers d’opinion en Iran. Elle demande qu’un rapporteur de l’Onu se rende en Iran pour enquêter sur la situation des droits humains.
La politique en Iran
  • Samedi, Ahmadinedjad a rencontré le responsable de la justice pour parler de Rahimi.
  • Khamenei fait son 5ème voyage à Qom pour y rencontrer les autorités religieuses.
  • La famille Khomeiny ouvre un site web pour contrer la propagande du gouvernement.
  • Ahmadinedjad en directeur d’une agence de presse !!!
Nouvelles en vrac
  • Tout l’enseignement préscolaire sera désormais coranique.
  • 5 kurdes tués samedi sur la frontière.
  • Le site archéologique de Suse, ancienne capitale achéménide en danger.
  • Le quotidien Neshat autorisé à reparaître après 11 ans d’interdiction.
  • En 2012, 10.600 personnes décèderont à cause de la pollution.
Des nouvelles de Nasrine
  • Reza Khandan, le mari de Nasrine, arrêté dimanche et transféré à Evine. Il est libéré sous caution lundi.
  • La résolution du parlement européen sur les droits humains en Iran cite nommément Nasrine.
Sur le blog cette semaine



lundi 17 janvier 2011

Réza Khandan, mari de l’avocate et militante des droits humains Nasrine Sotoudeh libéré de prison

Lundi 17 janvier 2011 – Réza Khandan.avait été arrêté après sa convocation au bureau du procureur ; il a été inculpé d’  « encouragement à l’opinion publique et publication de mensonges » et sa caution a été fixée à 50.000 USD. Réza Khandan a également rapporté que la caution présentée par Guiti Sotoudeh, la sœur de Nasrine, avait été refusée par le juge ; la famille Khandan a donc été forcée de présenter un autre garant pour la caution. Réza Khandan a finalement été relâché cet après-midi contre une caution présentée par un autre garant. Il faut souligner que Réza Khandan a été convoqué au bureau du procureur de la prison d’Evine après l’annonce du verdict de son épouse.

Nasrine Sotoudeh, avocate et militante des droits humains reste à l’isolement à la prison d’Evine malgré les pressions internationales et ses nombreuses grèves de la faim pour protester contre l’illégalité des accusations à son encontre. Nasrine Sotoudeh a été arrêtée le 4 septembre. Elle a été condamnée à 11 ans de prison et à une interdiction de pratiquer le droit et de quitter le pays de 20 ans.

Source: http://www.feministschool.com/spip.php?article6652

dimanche 16 janvier 2011

Le mari de Nasrine Sotoudeh, Réza Khadan arrêté .

Dimanche 16 janvier 2011 – Réza Khandan, le mari de Nasrine Sotoudeh a été arrêté tôt ce matin à son arrivée au bureau du procureur pour répondre à une convocation reçue la semaine dernière.

D’après le site Web Change for Equality, ses chefs d’inculpation restent flous. D’après les membres de la famille, le tribunal a fixé la caution à 50.000USD, la caution déposée par la sœur de Nasrine Sotoudeh n’a pour l’instant pas été acceptée.

Réza Khandan a été convoqué au bureau du procureur d’Evine après l’annonce du verdict de son épouse. La pression accrue qu’il subit vient probablement des interviews données pour aider à la libération de son épouse.

En dépit de la pression internationale et de ses nombreuses grèves de la faim pour protester contre l’illégalité de ses chefs d’inculpation, Nasrine Sotoudeh, avocate et militante des droits humains est toujours à l’isolement à la prison d’Evine. Elle a été arrêtée le 4 septembre 2010 et a été condamnée à 11 ans de prison et interdite de pratiquer son métier et de quitter le pays pendant 20 ans.

Source: Kaleme: http://www.kaleme.com/1389/10/26/klm-43915/

samedi 15 janvier 2011

Madjid Tavakoli réplique à l’attaque de la résidence de sa famille à Shiraz.

Je continue à revoir des scènes de l’Ashoura. Je n’y étais pas, mais je ressens ce que ça a dû être. Nous étions dans un coin et ils disaient ce qu’ils voulaient et faisaient ce qui leur plaisait devant nos propres yeux. Ils détruisaient tout. J’ai senti que nous n’avions personnes vers qui nous tourner, nous étions seuls. J’avais l’impression que la poussière se soulevait. On ne voyait rien que la plaine en feu, la fumée et le sang. Quand notre neveu de quatre ou cinq ans est arrivé à l’improviste, entrant par la porte ouverte, dès qu’il a vu l’état de notre maison, il a couru vers votre père et moi, les yeux pleins de larmes. Il se jeta sur mes genoux et dit : « Tata, qu’est-ce qu’ils font ? Que veulent-ils ? Tata, qu’est-ce qui se passe ? » Je me souvenais des souffrance de Zeynab. Je voulais pleurer mais je ne voulais pas qu’ils me voient pleurer. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour ne pas pleurer. La scène est toujours présente dans mon esprit. Je vois ces scènes plusieurs fois par jour, sentant à chaque fois l’étouffement provoqué par l’écrasement de ma poitrine. Je ne peux pas dormir. La boule présente sans arrêt dans ma gorge ne m’aide pas. Je ne sais pas pourquoi je ne peux pas oublier…

Ce sont les mots de ma mère, une mère malade, encore sous le choc et incapable de manger bien que plusieurs jours se soient écoulés depuis l’attaque de leur maison. Sans même s’en rendre compte, elle reste assise dans un coin et pleure pendant des heures, ce qui attriste les autres membres de la famille. Ma mère dit qu’elle ne se sent pas elle-même et ne veut plus parler. Elle dit qu’elle me raconte cela dans l’espoir que cela l’aide à se calmer in peu. Elle ne veut pas m’inquiéter mais elle est extrêmement anxieuse, elle ne va pas bien. Ma mère dit que mon père la critique parce qu’elle a pleuré et tremblé quand ils sont arrivés et qu’elle avait perdu son self control en leur présence. Mais était-ce même possible ? J’aurais voulu que ma mère se soit laissé aller à pleurer pour éveiller la conscience de ceux qui ont commis de tels actes. Peut-être que si elle avait pleuré, cela aurait minimisé sa peine et qu’il lui aurait été plus facile de supporter toute cette injustice.

Mon père lui non plus n’a plus ni sommeil ni repos de l’esprit depuis ce jour. Il tente de se calmer et de calmer les autres membres de la famille. Il essaie même de l’encourager. Il est plus silencieux que d’habitude et il garde pour lui toutes ses douleurs récentes. Je crains qu’il ne soit de nouveau hospitalisé dans les jours qui viennent. Mes deux parents sont devenus anxieux ces dernières années et tout ce stress leur a causé toute sorte de maladies physiques. De la même façon qu’ils ont appris à m’élever contre l’injustice et à ne faire preuve ni de peur ni de faiblesse, ils ont supporté le stress de cette journée, tout en sachant pertinemment que leur santé en souffrirait. Ils sont restés fermes de peur que les attaquants engagés dans une campagne de terreur contre une mère et un père malade ne réussissent à les terroriser et à promouvoir leurs buts. Mes parents ne font pas de politique. A l’apogée de mes années d’études, il est souvent arrivé que nous soyons en désaccord, de la même façon, ils étaient avec moi quand j’ai subi l’injustice et les exactions et ils m’ont soutenu après mon arrestation en 2008, ils sont maintenant à mes côtés. Leur seul désir actuellement est de s’assurer que je sois toujours ferme et fort. Aujourd’hui, ils ne s’inquiètent que de moi et moi, mon seul souci c’est eux. Que pensent ces despotes haineux ? Après toutes ces arrestations, ces inculpations, ces menaces, ces mois d’isolement, l’exil, après ce dossier forgé de toutes pièces contre moi, ils ont maintenant l’audace de déplacer la pression pour la faire peser sur ceux que j’aime.

Mercredi 5 janvier, aux environs de8h30 du matin, plusieurs personnes ont fait irruption dans la demeure de mon père à Shiraz. Leur conduite était agressive. Ils faisaient fi de tout respect pour l’humanité et ont mis notre maison à sac. Ils ont confisqué tous les papiers, documents, tracts, livres, ordinateurs, CDs, etc… Ils ont brisé les serrures des placards, cherché sous les tapis et les canapés, jetant étagères et tiroirs sur le sol et s’assurant que rien ne restait à sa place. Ils ont pris tout ce qu’ils ont trouvé, y compris les documents dont un de mes frères a besoin pour préparer son examen d’entrée à l’université. Ils ont même confisqué tous les documents de recherches et de projets scolaires de mon autre frère qui s’apprête à terminer un semestre à l’université. Inutile de dire qu’ils sont tous deux en plein désarroi.

Ce jour-là, mes parents étaient seuls à la maison. Les agents du ministère du renseignement sachant pertinemment que mes parents ne font pas de politique cherchaient mon frère aîné qui est plus informé. Ils ont pris contact par téléphone et ont convoqué mon frère aîné qu ministère du renseignement (plus connu sous le nom de n°100) à Shiraz. Ils lui ont expliqué que s’il n’arrivait pas très vite, nos parents seraient eux aussi arrêtés. Mon frère est arrivé au ministère du renseignement peu après 11h00 et les agents du ministère ont finalement quitté notre maison. Mon frère a été interrogé pendant cinq à six bonnes heures. Ils lui ont demandé pourquoi mon père avait rencontré Monsieur Karroubi et Monsieur Nourizad. Ils voulaient savoir pourquoi mes amis étudiants venaient à la maison, pourquoi madame Mohtashamipour était à la maison il y a deux semaines. Ils demandaient pourquoi mes parents avaient parlé à Messieurs Moussavi et Karroubi, et à Mesdames Rahnavard et Ebadi quand ils nous ont parlé au téléphone à la maison. Ils ont demandé pourquoi des messages de soutien et d’encouragement nous parvenaient sans arrêt de l’étranger. Ils voulaient savoir pourquoi des lettres et des cartes postales nous étaient adressées par des Iraniens et des non-Iraniens. Ils ont demandé pourquoi des déclarations de prisonniers politiques continuaient d’être publiées et voulaient savoir qui les écrivaient. Ils voulaient connaître tous les contacts de ma famille et les miens. En bref, ils nous menaçaient autant que possible et exigeaient que mon frère n’ait plus aucun contact avec quiconque et qu’il arrête de commenter ma situation en prison. A la fin, ils lui ont fait signer une déclaration qui disait qu’il acceptait tout ce qui précède. Je ne sais si tout cela était fait pour intimider ma famille afin qu’elle cesse tout contact avec le monde extérieur et arrête d’accorder des interviews ou bien s’ils voulaient me signifier clairement ce qu’ils m’avaient déjà dit à de nombreuses reprises : ils peuvent me faire du mal s’ils le veulent. Je sais pertinemment que je n’accepterai jamais de me taire, j’ignorerai leurs exigences, ce qui conduira à encore plus de châtiments, l’histoire est loin d’être finie.

Je n’écris pas cette lettre pour ajouter de la douleur et de la souffrance aux récits douloureux que j’ai déjà faits depuis des années, mais pour exprimer une demande claire et précise à mes amis. Je ne le demande pas parce que je désire renforcer la conduite de ceux qui croient qu’ils peuvent gouverner par la violence, l’intimidation et la peur, mais plutôt pour protéger la santé et le bien-être de ma famille en leur apportant un peu de paix et de répit pour un temps au moins. Je demande donc, pour l’instant, à mes amis, étudiants, journalistes et même aux militants politiques et sociaux et aux dirigeants du mouvement vert en Iran de ne plus contacter ma famille et de travailler de concert pour qu’aucune interview ne soit accordée. Même si les conséquences de ce silence sont amères et difficiles à supporter, il donnera à ma famille une relative paix de l’esprit ce qui me suffira. Comme toujours, je voudrais remercier mes amis, surtout les étudiants convoqués en conseil de discipline de l’université pour une courte visite à ma famille. Je comprends qu’ils risquent l’interdiction de poursuivre leurs études et j’en suis éternellement reconnaissant. Je demande à chacun de faire attention et de respecter cette demande.

Je comprends qu’une telle déclaration, une telle demande est en contradiction avec mon caractère et mes déclarations précédentes; néanmoins, la situation actuelle ne me laisse pas d’autre choix. C’est sans doute une histoie d’attaques fascistes, de brutalité, de conduite inhumaine et immorale de la part d’un gouvernement qui continue de répéter que sa conduite est basée sur des enseignements moraux et divins. Bien que toute cette amertume et ces difficultés soit la faute du gouvernement en place, en m’en rendant responsable, je ne veux pas créer des conditions défavorables pour ma famille et les forcer à supporter des jours encore plus amers et difficiles. Je demande donc à tous mes amis de comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons, étant bien entendu que cette demande ne les empêche pas de prendre des mesures raisonnables. Je réalise qu’il nous faut critiquer des demandes extrêmes, égoïstes, indulgentes, immorales, inhumaines et mesquines mais je ne pense pas que la mienne en fasse partie. Si des mesures appropriées avaient été prises quand j’ai parlé à plusieurs reprises des pressions extrêmes exercées à l’encontre de ma famille, si nous avions agi avant l’attaque contre la résidence de ma famille, avant que mes parents malades n’aient été menacés, avant que mon frère ne soit illégalement convoqué, si seulement des mesures appropriées avaient été prises avant leurs ruses révoltantes, avant qu’ils ne nous menacent si nous ne nous taisions pas, si seulement, au lieu de nous combattre les uns les autres nous nous étions concentrés sur des campagnes efficaces, sur des rassemblements de soutien aux prisonniers et à leurs familles, si seulement….

En conclusion, je voudrais répéter que ma famille n’a pas peur de faire face à des difficulté. C’est ma demande, pas la leur. Je sais que des jours encore plus difficiles nous attendent et que nous ferons ce voyage que nous avons commencé ensemble jusqu’au bout. Ma famille, après ma seconde libération en juin 2008 m’a permis de continuer à militer. Je suis absolument certain que le soutien le plus important lors de ce voyage viendra encore de nos familles.

Si la douleur des personnes tuées et arrêtées n’avait pas torturé ma mère, si ma mère n’avait pas pleuré de douleur pour le peuple de son pays, alors, peut-être, comme certains de nos amis, j’aurais pu penser que j’en étais quitte avec mon pays et je n’aurais pas trouvé de justifications à la poursuite de mon militantisme ou à participer à des manifestations. Aujourd’hui, il y a une chose dont je suis sûr : cette mère et ce père qui m’ont toujours soutenu tout au long de ma vie continueront à le faire dans l’avenir. La seule chose que je sois à même de faire actuellement, c’est exprimer cette demande pour leur bien-être et, ce faisant, espérer que mes amis prenne ma demande en considération.


Madjid Tavakoli / Prison de Radjaï Shahr Prison
Janvier 2011

Source: http://www.daneshjoonews.com/optinion/30-articls/5174-1389-10-17-22-59-34.html


Semaine 02 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers

A-Transferts
  • Ali Ghaderi enlevé de la prison de Saqqez vers un lieu inconnu dimanche.
  • Arash Keikhosravi est transféré mardi à Radjaï Shahr.
  • La journaliste Rayhaneh Tabatabaï transferée jeudi au bloc 2 A d’Evine sous la responsabilité de l’IRGC.
  • Hassan Tafvah, 82 ans, condamné à 15 ans pour espionnage, transféré au bloc 3 de Radjaï Shahr.
  • Shahin Zeinali est transféré mardi à Radjaï Shahr.

B- Arrestations/Incarcérations
  • Mirza Aboutalebi, du camp Moussavi retourne au bloc 350 d’Evine mardi; il avait été arrêté le10 juillet 2009, avait passé 56 jours à l’isolement et était libre sous caution.
  • Khaled Hosseini a été battu lors de son arrestation vendredi ; un enfant de 14 ans a également été blessé et hospitalisé.
  • Hojjat Kalashi, membre du parti pan-iraniste arrêté mardi.
  • Reza Kermani, membre du parti pan-iraniste arrêté mardi.
  • Arash Keykhosrow, membre du parti pan-iraniste arrêté mardi.
  • Mansour Ossanlou retourne à la section générale de Radjaï Shahr une semaine après avoir été envoyé à l’isolement.
  • Shahin Zeinali, membre du parti pan-iraniste arrêté mardi.
  • Plusieurs arrestations de chrétiens à Arak, des bibles et des CDs saisis.
  • 11 personnes arrêtées mercredi à Téhéran pour trafic d’armes.
  • 3 membres du conseil municipal de Shiraz arrêtés mercredi.

C- Libérations
  • Kasra Ebrahimi, étudiant de l’université Sharif, libéré mercredi.
  • Rouhollah Ekhlaqi, bahaï libéré jeudi.
  • Le militant étudiant Farzad Eslami libéré sous caution mercredi.
  • Adib Hagh Pajou, bahaï libéré jeudi sous caution.
  • Le syndicaliste Khaled Hosseini libéré sous caution mercredi.
  • Hojjat Kalashi libéré mardi.
  • Ali Maghami, gendre d’Emad Baghi , libéré mercredi sous caution.
  • Ehsan Mehrabi libéré sous uned caution de 50.000 USD après avoir passé 3 mois à Evine aux blocs 240 et 209.
  • Mortéza Naghipour libéré de la prison de Tabriz.
  • Nima Nahvi, étudiant de gauche de l’université Noorshirvan de Babolsar libéré après avoir purge sa peine de 10 mois.
  • Mehdi Ramazani a été libéré mardi.
  • Le dernier employé d’Oriflame libéré mercredi.

D-Autres Nouvelles 
  • Seyyed Djalal Nabavi, manifestant post électoral détenu à Qom au milieu des droits communs et menacés par eux. Il a été à Evine pendant 6 mois. Il est condamné à 4 ans. Sa mère est également à la prison centrale de Qom. Son père a été menacé par les services de renseignement et interdit de parler aux médias.
  • Mahmoud Dowlatabadi est dans la section de la Sepah de Redjaï Shahr depuis un an et demi. Il est interdit de conversations téléphoniques et ne peut voir sa famille qu’une fois tous les 45 jours. Il lui est également interdit de parler avec les autres détenus.
  • Ces prisonniers politiques vont repasser en jugement pour avoir publié une déclaration : Kayvan Samimi, Milad Assadi, Abdollah Momeni, Bahman Amoui, Mohsen Mirdamadi, Mohsen Aminzadeh, Mohammad Davari, Amir Khosro Dalirsani, Mohammad Taheri & Ali Malihi.
  • Le syndicat des transports publics et la fédération internationale des transports demandent la libération de Fariborz Reis Dana.
  • Faoud Sadjoudi Farimani, étudiant d’Amir Kabir, admis en hôpital psychiatrique suite aux tortures endurées. Il était à l’isolement dans la section dirigée par l’IRGC et avait été libéré sous une caution de 500.000 USD.
  • Ali Salanpour, arrêté lors de l’Ashoura 2009 n’a toujours pas donné de nouvelles.
  • Hakimeh Sokri, des mères en deuil du parc Laleh, reçoit la 1ère visite de sa famille lundi ; elle avait été arrêtée lors de la cérémonie en hommage au martyr Amir Arshad Tadjmir le 5 décembre 2010 ;elle porte des marques de torture sur le visage et ses mains tremblent ; elle avoue avoir été interrogée la veille au soir à 02h00 du matin pendant plusieurs heures ; pendant toute la visite, 3 gardes sont présents dont l’un assis en permanence auprès d’elle.
  • Amir Hossein Sotoodeh se suicide mardi à la prison de Rasht.
  • Les prisonniers de Radjaï Shahr infectés par la grippe sont placés à l’isolement mais ne bénéficient d’aucun suivi médical.
  • Mardi, les prisonniers du bloc 5 de Radjaï Shahr se sont rendus maîtres du bloc pour protester contre les attaques sanglantes des gardes la veille qui ont laissé 20 blessés dont 8 dans un état grave. Ils n’ont reçu aucun traitement et certains ont été placés à l’isolement. Ils ont refusé le repas de midi et une délégation de la direction est venue négocier avec eux ; ils ont demandé la sortie de l’isolement de leurs camarades, ce qu’ils ont obtenu immédiatement.

Procès, condamnations, exécutions
  • Rassoul Badaghi, enseignant syndicaliste, a été condamné mercredi à 6 ans de prison.
  • Verdict confirmé en appel pour Emad Bahavar : 10 ans de prison + 10 ans d’interdiction de journalisme et de politique.
  • Saman Bozorgi supporter de Moussavi, condamné à 4 mois de prison par la cour de Golestan.
  • Verdict aggravé en appel pour le militant étudiant de Shahr e Kord  Mohammad Darvishi : de 3 ans et 2 mois à 5 ans. Il avait été arrêté lors des manifestations qui ont suivi l’exécution de Kamangar et pour distribution de tracts à l’université. Il est resté à l’isolement 21 jours, et en prison 1.5 mois supplémentaire, libéré sous une caution de 100.000 USD puis réarrêté. Il a été condamné alors qu’il est emprisonné et ne peut recevoir ni sa famille ni son avocat.
  • Abdol Vahab Fatahi, militant kurde, condamné à 6 ans de prison à Mahabad pour propagande contre le gouvernement.
  • Ghader Ghandeh, militant kurde, condamné à 6 ans de prison à Mahabad pour propagande contre le gouvernement.
  • La détention provisoire de Yahya Ghavami étendue mardi. Il a été arrêté il y a 20 jours au domicile de Habibollah Latifi et n’a pas contacté sa famille depuis son arrestation.
  • Mehdi Golizadeh, membre du movement pour la liberté en Iran, condamné samedi à 2 ans de prison.
  • Le dossier de la journaliste Nazanine Khosravarani envoyé au tribunal révolutionnaire.
  • Hamid Mafi a vu sa peine de 5 ans réduite en appel à 6 mois.
  • Hossein Matloufi supporter de Moussavi, condamné à 4 mois de prison par la cour de Golestan.
  • Mobin Mirarab, supporter de Moussavi, condamné à 2 ans de prison par la cour de Golestan.
  • Siamak Mirzaï, militant azéri condamné à 6 ans de prison samedi.
  • Le militant des droits humains, Naghipour condamné à 7 ans de prison samedi. Il avait été arrêté à Qazvin en mars dernier lors des rafles sur les militants des droits de l’homme  Il a passé 110 jours à l’isolement au bloc 2 d’Evine et avait été libéré le 20 juin.
  • Shiva Nazar Aheri, militante des droits humains, condamnée en appel à 4 ans de prison, 74 coups de fouet et 2 ans d’exil à Karadj.
  • Hayva Pourmand, militant kurde, condamné à 6ans de prison à Mahabad pour propagande contre le gouvernement.
  • Alireza Rahnamaï supporter de Moussavi, condamné à 4 mois de prison par la cour de Golestan.
  • Reza Shahabi, syndicaliste, sera jugé le 18 janvier. Il est en détention provisoire depuis 7 mois.
  • 4 exécutions samedi pour trafic de drogue à la prison d’Ispahan.
  • 4 exécutions dimanche dans la région centrale pour trafic de drogue.
  • Une exécution lundi matin pour trafic de drogue à Sirvan Khorassan.
  • Un homme reçoit 74 coups de fouet en public mercredi.
  • Liste des 8 personnes pendues mercredi matin : Farzad Alizadeh pour viol, tous les autres pour trafic de drogue : Mohsen Bahrami, Parviz Asadi, Manuchehr Najafi, Abdolvahed Baranzahi, Katif Sahraei, Khalil Tajik, Reza Ghorbani.
  • 2 hommes kurdes vont être lapidés à Piranshahr, Kurdistan.
  • 2 condamnations à l’amputation pour vol à Mashhad.
  • 5 pendaisons pour trafic de drogue à Khorramabad jeudi.

L’université
  • Bahar Eighani, bahaï, expulsée de l’université Bahoar de Kerman.
  • Bashir Harui et Haleh Salari, bahaïs, expulsés de l’université Shams.
  • Mona Mavdat, bahaï, expulsée de l’université de Babolsar.
  • Bahman Mohktari, bahaï expulsé de l’université et menacé.
  • Le Docteur Samad Nourizad, frère du journaliste emprisonné, est limogé de son poste de recteur de la faculté de médecine de l’université de Kermanshah.
  • 4 étudiants de l’université de Golestan condamnés à des amendes.
  • Les jeans serrés et les tatouages interdits dans les universités.
  • 303 professeurs d’université se déclarent en faveur du mouvement vert.

L’économie de l’Iran
  • L’industrie du cuir à Tabriz vieille de 100 ans sur le point de s’effondrer.
  • Plus de 700 millions d’USD de boissons alcoolisées rentrent chaque année en contrebande en Iran.
  • Ali Laridjani veut plus d’implication de la bassidj dans l’économie.
  • Il est maintenant légal de vendre les biens appartenant au patrimoine culturel iranien.
Les manifestations
  • Les 3500 ouvriers de l’usine de pneus Barez sont toujours en grève.
  • 400 travailleurs de Langeroud défilent mardi sous des bannières dénonçant le chômage.
  • L’usine de sucre de Marvdasht en grève pour la libération de Reis Dana

L’Iran à l’étranger
  • Le 1er ministre kurde Barham Salih se rend à Téhéran.
  • L’espionne arrêtée la semaine dernière était en fait une malade mentale. Elle a été relâchée dimanche.
  • Manifestation anti iranienne à Kaboul dimanche.
  • Le vice-ministre des affaires étrangères suisse se rend à Téhéran lundi.

La politique en Iran
  • Un groupe d’habitants de Téhéran porte plainte contre le gouvernement pour la pollution de l’air.
  • Zahra Rahnavard publie une autre lettre demandant la libération de tous les prisonniers politiques.
  • Le vice-président Mashaï aurait été mis en examen.

Nouvelles en vrac
  • 2 nouveaux tremblements de terre dans la région de Nourabad dans le sud de l’Iran samedi matin provocant 11 blessés.
  • Affrontement armé entre trafiquants de drogue et gardes-frontières à l’est de l’Iran samedi : 6 morts et une grande quantité de drogue saisie.
  • Les bassidj retirent le titre de lieu saint au mausolée d’Esther et Mardochée à Hamadan.
  • Un avion s’écrase près d’Oroumieh dimanche soir ; bilan provisoire 77 morts et 27 blessés dont 8 gravement.
  • 5 femmes enceintes s’immolent par le feu au Lorestan.
  • La pièce « Hedda Gabler » interdite, le producteur et le metteur en scène convoqués au ministère.

Des nouvelles de Nasrine
  • Le mari de Nasrine convoqué dimanche au tribunal révolutionnaire d’Evine.
  • Nasrine est condamnée à 11 ans de prison et interdite de sortie du territoire et de pratiquer son métier pendant 20 ans : 1 an pour propagande contre le gouvernement, 5 ans pour agissements contre la sécurité nationale et 5 ans pour ne pas avoir respecté le hidjab. 
  • Le maire de Paris et le parti socialiste s’insurge contre le verdict à l’encontre de Nasrine.
  • Le Foreign Office, l’Allemagne, le Canada  et le State Department s’insurgent contre le verdict.
  • Le Conseil National des Barreaux s’élève contre la condamnation de Nasrine.
  • Le Pen Club International s'élève contre la condamnation de Nasrine.

Sur le blog cette semaine



samedi 8 janvier 2011

Interview de la mère de Madjid Tavakoli

Vendredi 7 janvier 2011 – Il y a deux jours, des agents de sécurité du ministère du renseignement de Shiraz ont envahi la résidence de la famille Tavakoli, détruisant le mobilier, confisquant tous les livres, papiers, ordinateurs et CDs de la maison. Ali Tavakoli, le frère de Madjid, a également été convoqué au bureau d’enquête du ministère du renseignement et relâché après cinq heures d’interrogatoires.

Il faut noter que Madjid Tavakoli, Bahareh Hedayat et Mahdyeh Golrou viennent d’être convoqués au bureau du procureur pour un nouveau procès entre autres pour avoir publié des mensonges contre le régime. On dit que Tavakoli est soumis à de grandes pressions pour faire une déclaration contre le mouvement Vert et renier les lettres qui lui sont attribuées soutenant le mouvement Vert.

Dans une interview récente donnée à Jaras, Madame Tavakoli parle de l’attaque des agents du ministère du renseignement, de la convocation de son fils Ali Tavakoli au ministère du renseignement et des dernières nouvelles de Madjid.

Madame Tavakoli, pouvez-vous nous parler de l’attaque récente de votre maison ?

Ils venaient du ministère du renseignement. Ils ont mis la maison à sac et enlevé beaucoup d’effets personnels de mes fils.

Ont-ils expliqué le pourquoi de cette attaque et de ce type de conduite ?

Non. Nous ne comprenons pas pourquoi ils sont venus chez nous ou pourquoi ils ont détruit notre maison. C’est une sorte de torture psychologique. Je ne comprends pas pourquoi ils se conduisent comme ça.

Votre fils Ali a également été convoqué au ministère du renseignement ?

Oui. Ils l’ont relâché après un interrogatoire de cinq heures.

Sur quoi a-t-on interrogé votre fils ?

Ils ont demandé à mon fils pourquoi il avait rendu visite à Monsieur Mehdi Karroubi et Abdollah Nouri et d’autres questions du même genre.

Quelles sont les dernières nouvelles de votre fils Madjid toujours incarcéré ?

Madjid est actuellement à la prison de Radjaï Shshar à Karadj. Comme c’est très loin de Shiraz et que son père et moi sommes malades, nous ne pouvons malheureusement pas aller le voir. Son frère Ali a bénéficié de deux droits de visite. Cela fait treize mois que je n’ai pas vu le visage de mon Madjid.

Pouvez-vous parler à Madjid au téléphone ?

Oui, enfin s’ils nous y autorisent. Habituellement, c’est Madjid qui appelle, mais ce n’est pas comme le voir  pour me rendre compte de son état physique. Et puis il n’en dit pas trop au téléphone pour ne pas m’inquiéter. Je peux cependant dire qu’il a un bon moral au son de sa voix, et j’en remercie Dieu.

La libération provisoire de prison est un droit pour chaque prisonnier. Votre fils a-t-il pu en bénéficier ?

Chaque prisonnier a des droits et Madjid devrait aussi pouvoir bénéficier d’une libération provisoire, et pourtant, à ce jour, il n’a pas eu le droit d’en bénéficier.

Madame Tavakoli, vous avez l’air très triste et vous semblez ne pas avoir le moral. Pouvez-vous parlez de vos désirs en tant que mère ?

Je n’ai pas pu voir mon Madjid depuis qu’il est en prison. J’ai été privée de la vue de mon fils depuis 13 mois. Son père, qui souffre de ses disques intervertébraux, l’a vu une fois et son frère Ali a eu le droit de le voir deux foix. Malheureusement, à cause de notre maladie et de la longue distance (un voyage de 16 heures) nous ne pouvons pas aller le voir.
J’espère qu’ils comprennent ce que c’est pour une mère de ne pas voir son fils pendant treize mois. Plutôt que de nous traiter ainsi et de nous soumettre à toute cette torture psychologique, j’attends des autorités qu’elles se mettent à ma place en tant que mère et qu’elles relâchent mon fils. Ils m’ont dit de ne pas donner d’interview et j’ai obéi par respect pour eux. Je n’ai rien dit de ma souffrance et pourtant, voilà comment ils me répondent avec toute cette cruauté.

Vous a-t-on demandé ne n’informer personne sur votre fils incarcéré ?

Oui. Ils m’ont dit de ne pas donner d’interview. Quand nous nous plions à leur demande et appelons pour avoir des nouvelles de mon fils, ils refusent de nous en donner et nous raccrochent même au nez. Alors comment nous faire entendre ? Comment informer sur ce qu’ils nous font endurer ? Des tactiques comme l’attaque de la résidence d’une mère dont le fils est derrière les barreaux est en elle-même une forme de torture.

Combien y avait-il d’agents durant l’attaque de votre résidence ? Qu’avez-vous ressenti ?

Quatre individus sont arrivés à notre maison. J’étais en état de choc quand ils ont attaqué notre résidence. J’ai prié l’Imam Hossein et Fatemeh Zahra. Ca me rappelait le désert de Kerbala. Je ne savais pas quoi dire. Je ne pensais à ce moment qu’à l’Imam Hossein et à Zeynab Kobra. Je me souvenais de leur innocence et de leur sens de l’exil.

Quelle a été leur réaction à votre état de détresse ?

Rien. Ils ont continué à mettre à sac notre domicile puis ont dit à mon fils d’aller au ministère du renseignement. J’étais sans nouvelles de lui et je continuais à prier Dieu. Je ne pouvais rien faire. Je continuais à demander à Dieu de nous sauver. Quand mon fils Ali a appelé pour dire qu’il rentrait à la maison, je me suis sentie un peu mieux.

Madame Tavakoli, nous voudrions profiter de l’occasion pour faire entendre la voix d’une mère à notre nation et aux responsables de notre pays. Nous vous demandons de nous faire partager vos pensées

J’espère que tous les prisonniers soient libérés. J’espère que mon Madjid soit livre et puisse nous revenir. Mon Madjid n’a rien à se reprocher. Il n’a commis aucun crime. Il ne devrait pas être derrière les barreaux. Madjid n’a fait que prononcer un discours. Ces messieurs disent avec insistance que Madjid n’est pas en prison pour ce discours, mais c’est exactement pour ça que mon Madjid est en prison.
A une mère malade, sans défense, il ne reste rien d’autre que de compter les moments qui la sépare de la vue de son enfant. Je demande aux autorités de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre à cette mère de voir son fils une fois de plus alors qu’elle est encore en vie. Je suis malade, je souffre et même si je supporte tout ça, je n’arrive pas à supporter mon éloignement de mon Madjid. Que puis-je y faire, je suis incapable de supporter les souffrances de mon fils ? Si quelqu’un m’entend, s’il vous plaît, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour me permettre de voir le visage de mon fils une fois encore avant qu’il ne soit trop tard.

Merci de nous avoir accordé de votre temps.

Source: Jaras http://www.rahesabz.net/story/30481/