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samedi 9 mai 2015

Des militants de la société civile et des prisonniers politiques appellent à la mise en place sans conditions de la déclaration des droits humains


Chers compatriotes,

Il y a 66 ans, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait une déclaration, résultat de milliers d’années d’efforts et de lutte des hommes pour la reconnaissance de « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine. » L’Assemblée Générale du 10 décembre 1948 a adopté les 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et l’a proclamée « comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ». En 1975, approuvée par le congrès national, cette déclaration a été adaptée en tant que loi en Iran.

De plus, selon les articles 3, 9 et 77 de l’actuelle constitution iranienne et l’article 9 du code civil du gouvernement actuel qui proclament que les règlementations sont basées sur les lois du Coran, cette déclaration est une loi obligatoire qui devrait être mise en œuvre et même supplanter les lois nationales. De plus, tout commentaire ou condition ajouté à la déclaration sera considéré comme une tentative du gouvernement d’esquiver l’exécution de cette loi internationale. L’examen et l’étude comparative de cette déclaration avec certaines lois constitutionnelles montrent qu’il n’existe aucune contradiction entre la déclaration des droits humains et la constitution nationale. Il n’existe donc aucune excuse pour ne pas mettre en œuvre la déclaration universelle.

Chers compatriotes,

Nous approchons du 10 décembre, anniversaire de l’adoption de la Déclaration des Droits de l’Homme et nous devons nous demander pourquoi nous n’avons pas réussi à instituer les bases des droits humains dans notre pays. Pourquoi ces droits fondamentaux ont été violés à de nombreuses reprises alors qu’il y a plus d’un siècle, le peuple d’Iran a pris part à la révolution constitutionnelle pour instituer la loi et des droits égaux et la même loi pour tous en acceptant de se conformer à la déclaration universelle des droits humains. Un exemple patent des violations des droits humains fondamentaux en Iran est la violation des droits de ceux qui ont été poursuivis illégalement et jugés devant des tribunaux illégaux et iniques uniquement à cause de leurs idées politiques et points de vue différents.

Nous sommes un groupe de prisonniers politiques de la prison de Radjaï-Shahr et nous demandons une mise en œuvre complète de la déclaration universelle des droits humains et nous invitons le peuple iranien à nous rejoindre pour commencer une campagne pour la mise en œuvre de cette déclaration pour démontrer que les Iraniens veulent et œuvrent pour la « liberté, la justice et de la paix dans le monde. »

Travaillons donc à la venue d’un monde dans lequel tout individu a droit à la « liberté d'opinion et d'expression » sans aucune crainte de pauvreté, d’ignorance ou d’oppression. Battons-nous  pour « les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine ». Nous sommes sûrs que nos efforts aideront à la compréhension mutuelle des  « droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine ». Cette campagne exposera notre détermination à construire un monde meilleur et un développement personnel et social.

Montrons notre réel désir des droits humains universels en rejoignant cette campagne et la conscience internationale. Oui, la mise en œuvre de la déclaration universelle des droits humains est notre rêve et notre désir.

Saïd Abedini
Shahram Ahmadi
Vahid Asghari
Hassan Ashtiani
Rassoul Bodaghi
Behnam Ebrahimzadeh
Farhad Fohandej
Asghar Ghotan
Assadollah Hadi
Afshine Heyratian
Latif Hosseini
Saïd Massouri
Fouad Moghaddam
Kamran Mortezaï
Keyvan Rahimian
Saïd Rezaï
Siamak Sadri
Seyed-Mohammad Seifzadeh
Ighan Shahidi
Heshmatollah Tabarzadi
Behrooz Tavakoli
Vahid Tizfahm
Shahrokh Zamani
 

mardi 11 novembre 2014

Lettre de soutien de 15 prisonniers politiques de Radjaï-Shahr en soutien à Mohammad-Reza Pourshadjari


Mohammad-Reza Pourshadjari, Siamak Mehr, bloggeur de 52 ans avait été libéré au bout de quatre ans, le 23 août 2014, de la prison centrale de Karadj. Il a été récemment arrêté le 30 septembre 2014 lors d’un voyage vers Oroumieh par des agents du renseignement et on n’a aucune nouvelle de lui.

Voilà environ deux semaines que notre bloggeur épris de liberté, Mohammad-Reza Pourshadjari a été arrêté lors d’un voyage en famille à Oroumieh. Sa famille n’a aucune nouvelle de lui ni des raisons de son arrestation. Il vient d’être libéré de prison. Il a beaucoup de problèmes de santé dont une récente opération à cœur ouvert, du diabète, des problèmes de prostate et rénaux. Il a été arrêté sans ordre du tribunal et sans avertissement, uniquement pour ses idées politiques et ses activités politiques sur son blog « Nouvelles à la Terre d’Iran ». C’est sa seconde arrestation, cause de grande inquiétude pour sa famille en raison de sa santé. Sa famille demande aux autorités de le libérer et de le transférer dans un hôpital.

Nous, prisonniers politiques de Radjaï-Shahr, condamnons fermement cette arrestation illégale et tyrannique et appelons à sa libération immédiate et sans conditions. Nous exprimons également notre vive inquiétude sur son état de santé et soulignons que le guide suprême et le responsable de la justice sont seuls responsables pour tout risque ou danger pour sa vie.
Reza Akbari-Fard
Mohammad-Amir Khizi
Vahid Asghari
Hodjat Hatami
Iradj Hatami
Khaled Hardani
Afshine Heyratian
Abolghassem Fouladian
Saleh Kohandel
Mohammad-Ali Mansouri
Saïd Mansouri
Assadollah Hadi
Alireza Farahani
Mashallah Haeri
Sharokh Zamani

Source : https://hra-news.org/en/articles/15-political-prisoners-write-support-mohammad-reza-pourshajari?utm_content=buffer58554&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer