Dimanche 1er août 2010, les avocats d’Issa Saharkhiz ont reçu l’avis du groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire ; cet avis déclare que sa détention est « arbitraire » et il demande au gouvernement iranien « d’ordonner sa libération immédiate et sans condition » « de lui garantir un procès équitable suivant les normes internationales » et de prendre en compte les dommages et intérêts dus à Monsieur Saharkhiz pour son arrestation et sa détention.
Monsieur Issa Saharkhiz, 56 ans, est un journaliste iranien célèbre et était rédacteur en chef de deux publications iraniennes, le mensuel Aftab et le quotidien Akhbar-e-Eghtesad. Le 4 juillet 2009, des membres en civil de la police iranienne et/ou du Sepah-e-Pasdaran, le corps des gardes révolutionnaires, ont arrêté Monsieur Saharkhiz sans l’informer des charges qui pesaient contre lui ni de la base légale de sa détention. Les agents ont sévèrement battu Monsieur Saharkhiz lors de son arrestation, lui causant de nombreuses blessures dont des côtes cassées et des blessures à la poitrine, à l’épaule et aux poignets. Les autorités ont soumis Monsieur Saharkhiz à d’autres abus suite à son arrestation et pendant sa détention à l’isolement. Monsieur Saharkhiz a été arrêté juste deux jours après la publication d’articles critiquant la conduite du gouvernement iranien pendant les élections présidentielles de l’année dernière.
Plus tôt, cet été, les autorités iraniennes ont accusé Monsieur Saharkhiz de propagande contre l’état et d’offense aux membres du gouvernement et au guide suprême. Monsieur Saharkhiz a réfuté ces allégations et a déclaré devant le tribunal iranien avoir été torturé et battu pendant sa détention. Monsieur Saharkhiz a également condamné les élections présidentielles iraniennes les traitant de « coup d’état » et affirmé que la constitution iranienne protège les droits à la liberté de parole et de rassemblement pacifique. Les autorités iraniennes n’ont pas encore répondu publiquement à la déclaration du groupe de travail des Nations Unies sur de détention arbitraire. Jusqu’à ce jour, Monsieur Saharkhiz est toujours emprisonné dans la célèbre prison iranienne d’Evine. *
Bahram Seyedin-Nour et Nima Milaninia du cabinet Wilson Sonsini Goodrich & Rosati représentaient Monsieur Saharkhiz pour sa requête pro bono. Pour toute question sur ce sujet, merci de contacter Mehdi Saharkhiz : onlymehdi@gmail.com.
* Monsieur Saharkhiz se trouve en fait à la prison de Radjaï-Shahr
Je voudrait vous communiquer ma colére a propos de l'attitude du site "altermondialiste de gauche" français qui censurent systématiquement toute information sur la répression en Iran
RépondreSupprimervoila quelque tentatives que nous avons faites pour faire passer des information sur l'iran et la répression
par contre Bellacio ne se géne jamais pour publier des communiqués mensongers de l'Iran de l'irib d'al manar ou de presstv.ir
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105497
Iran la répression contre les militants syndicaux continue
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105504
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105503
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105506
Appel du PCF et du NPA pour sauver Sakineh en iran
dimanche 22 août 2010 (13h49)
modéré a priori
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105507
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105506
meme l'appel des partis politique de gauche français le PCF et le NPA ont étés censuré