Je voudrais saluer tous mes collègues du monde entire.
Je ne serai pas parmi vous pour quelque temps puisque je dois me rendre à la prison d’Evine. C’est le moins que nous puissions faire pour protéger l’indépendance des journalistes et pratiquer le journalisme professionnellement dans ce pays. C’est la cinquième fois que je suis emprisonné en dix ans, mon seul et unique crime est de parler. Violer la liberté de parole, c’est comme limiter la pensée pour ceux qui limitent la liberté de parole de leurs citoyens et journalistes. En tant que journalistes, il est de notre devoir de protéger nos concitoyens pour qu’ils puissent exercer leur liberté de parole. L’emprisonnement des défendeurs des libertés de parole et de pensée est la dernière action en date de certains pays dont l’Iran au vingt-et-unième siècle. Je suis néanmoins heureux car le temps est proche où nous ne serons plus obligés de résister à de telles manœuvres.
Mes collègues, et plus spécialement les journalistes travaillant en Iran en dépit des difficultés et des restrictions doivent savoir que j’ai bon espoir que ces malheurs seront bientôt finis, même s’il le prix à payer pour cela est lourd.
De nouveau, je salue mes collègues et je leur suggère de continuer à travailler avec espoir et sans se rendre à la peur.
Source: http://www.rahana.org/archives/42778
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