Une nouvelle vague de tactiques de pression déferle sur les militants civiques et politiques.
L’attaque impitoyable contre la section 350 de la prison d’Evine et l’arrestation de nombreux militants civiques et de journalistes ainsi que l’exécution de Gholamreza Khosravi, un prisonnier politique exécuté au milieu de grandes manifestations, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, des militants des droits humains, sont les marqueurs de ce nouvel assaut judiciaire.
L’atmosphère de menaces et de peur mélangées qui prédomine parmi les prisonniers et leurs familles ces derniers jours laisse entendre que cette dernière exécution n’était rien d’autre qu’une démonstration de force contre ceux qui ont protesté contre l’attaque contre la section de la prison où sont détenus les prisonniers politiques.
C’est particulièrement pertinent quand on remarque que Khosravi était l’un des manifestants les plus efficaces contre les violences commises contre les prisonniers politiques le 17 avril de cette année.
Le silence de l’administration a laissé les mains libres à ceux qui ont perpétré ces violences ; ils pourront continuer les actes criminels ; le résultat : non seulement le mépris pour ces manifestations mais surtout, le transfert du chef de la prison à un poste dans la justice ; il pourra maintenant continuer à tuer pour des raisons de vengeance personnelle. J’insiste donc pour obtenir la fin des pressions judiciaires sur les militants, j’appelle à une enquête sur les violences impitoyables commises contre les prisonniers politiques, qui sont en fait traités comme des otages, je demande la fin de toutes les exécutions, surtout celles des prisonniers politiques qui ne sont que l’assouvissement de vengeances personnelles contre les prisonniers.
Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2014/june/16/article/end-the-pressure-on-activists.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire