Mansour Radpour, prisonnier politique est décédé lundi à 20 heures à la prison de Radjaï Shahr d’après l’Agence de Presse des Militants des Droits Humains (HRANA). Les médecins ont conclu à un arrêt cardiaque à l’issue des examens préliminaires.
Suivant ce rapport, le cou, le visage et les jambes de Mansour avaient noirci avant son décès. Durant sa détention, Radpour a souffert de problèmes de tension artérielle, de problèmes rénaux et cardiaques mais les fonctionnaires de la prison n’ont jamais accepté de l’envoyer à l’hôpital ou de lui fournir des soins médicaux. Des semaines avant son décès, Radpour a commencé à souffrir de nausées mais les médecins du dispensaire de la prison ont refusé de l’hospitaliser.
Les demandes réitérées de Radpour de voir ses enfants ont été refusées par les autorités iraniennes.
Mansour Radpour, 41 ans et originaire de Karadj, avait été arrêté le 17 mai 2007 sur la route de Tchalous (entre Téhéran et la mer Caspienne). Il a été accusé de liens avec l’organisation des Moudjahidines du Peuple (OMPI/PMOI/MEK). Radpour a été détenu dans des « maisons de sécurité » du ministère du renseignement ; il y a été si sévèrement battu qu’il en a eu l’épaule et les côtes gravement endommagées. Il avait, en outre, des difficultés à respirer et n’a reçu aucun soin médical.
Mansour Radpour, arrêté pour « Actes contraires à la sécurité nationale par la coopération avec l’organisation des Moudjahidines du Peuple » avait été condamné à trois ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Karadj. Une fois sa peine purgée, il avait été condamné à cinq années supplémentaires.
Source : http://hra-news.org/1389-01-27-05-27-21/12356-1.html
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