lundi 3 janvier 2011

Transcription traduite des vidéos de Mohtashamipour sur le trucage des élections

Première vidéo:

Pourquoi la participation à ces élections a été très élevée ? D’une part, en raison de la candidature de l’estimé Mir-Hossein Moussavi ; on se souvenait de son excellent travail pendant les 8 ans où il a été aux affaires et à la défense à l’époque où l’imam Khomeiny était en vie ; d’autre part, en raison de la formation d’un comité de protection du vote populaire durant la période ci-dessus mentionnée, ce qui a suscité la confiance du peuple et sa participation directe et pour influencer le sort politique de la nation.

Malheureusement, les administrateurs, le ministre de l’intérieur et d’autres personnes influentes ont prétendu que le vainqueur des élections était quelqu’un d’autre, renversant ainsi complètement la situation et plaçant par la force l’injustice et la vulgarité au dessus des droits du peuple. Le gagnant, Mr. Ahmadinedjad lui-même, commença à célébrer sa victoire dans la joie place Vali-Asr tandis qu’un nuage de tristesse laissait tomber sa poussière sur le visage de tout le peuple d’Iran, dans chaque ville, dans chaque village à l’annonce de cet évènement tellement incroyable….Cette poussière repose toujours sur les visages et ces messieurs continuent de se réjouir.

Ce qui s’est passé ce jour-là place Vali-Asr, les insultes proférées par le président en place à l’encontre de son peuple sont sans précédent dans l’histoire ; aucun chef d’état, roi ou président n’a ainsi insulté son peuple. Et le peuple a défilé pacifiquement le lendemain, se rassemblant place de la liberté (Azadi) qui avait été traité de poussière et d’ordure.

Ils ont attaqué l’université et le campus, ils ont traîné nos frères et sœurs étudiants dans le sang et le sable.

Maintenant, je vous vous faire part d’un rapport basé sur une réunion organisée par le conseil des gardiens.

Puis apparaissent en vert, les noms et la date de la conférence :

Etaient présents a la conférence du mardi 26 Khordad 1388 (16 juin 2009) :
Mr. Gholam-Hossein Karbaaschi: représentant Monsieur Karroubi
Mr. Danesh Djafari : représentant Monsieur Mohsen Rezaï
Mr. Abbass Akhoundi et Mr. Ali Owsat-Hashemi: du comité de protection de l’électorat de Mir-Hossein Moussavi

Pendant cette conférence, le porte-parole du conseil des gardiens a annoncé que les élections avaient bien eu lieu et que la participation avait été massive. La loi stipule que, si un candidat ou le peuple veulent porter plainte, ils doivent constituer un dossier avec des preuves pour que le conseil des gardiens, qui est au-dessus des problèmes, puisse les étudier pour donner ses conclusions dans les limites du temps imparti par la loi. J’ai été le premier à parler ; bien sûr, les problèmes abordés pendant ces trois heures et demi se complétaient. Je vais maintenant vous résumer nos positions pendant la réunion et les problèmes décortiqués pour le conseil des gardiens, prouvant la nullité de ces élections.

Deuxième vidéo:

La question de la preuve ne peut être posée que lors d’élections dans des conditions générales excluant les possibilités de fraude ; or ces élections ne répondaient pas à ces conditions. C’est donc le moment de discuter la preuve des fraudes. Mais si elles ont lieu en dehors du cadre légal et qu’elles sont fondamentalement nulles et sans objet, alors il n’a y pas lieu de parler de preuve.

Mr. Kadkhodai, membre du conseil des gardiens, il y a eu des violations lors de ces élections, ce qui leur retire toute signification ; elles ne répondent ni à la signification ni à la définition d’elections.

La première violation vient du conseil des gardiens et le coupable en est le superviseur, le porte-parole du conseil des gardiens, Mr. Kadkhodai (sa photo apparaît sur l’écran à côté de Mohtashamipour). Vous, monsieur, êtes venu et avez posé une question formelle et y avez répondu ; donc, ceux qui posent la question et y répondent sont les membres du conseil des gardiens.

Dans la question et la réponse, on évoquait des problèmes. Premièrement, vous avez demandé si le représentant du conseil municipal, là où il y avait des conseils municipaux, avaient besoin de la confirmation du conseil des gardiens. Puis vous avez répondu par l’affirmative, que les qualifications de cette personne devaient être confirmées par le conseil des gardiens. Ceci contredit ce que la loi stipule : plusieurs personnes sont membres du conseil exécutif de droit : un membre du bureau de l’enregistrement, le procureur de la région, et un membre du conseil municipal élu par le conseil. Le conseil des gardiens n’a également pas le droit de confirmer les qualifications du procureur ou du directeur du bureau de l’enregistrement, pas plus que celui de venir dire qu’il doit confirmer les qualifications du membre du conseil municipal. Est-ce que les membres du conseil municipal, vos représentants, les confirment pour vous ? La loi stipule que le conseil exécutif doit être composé de membres de confiance du quartier et des personnes ci-dessus mentionnées. Cette personne n’a pas à être confirmée par vous puisqu’elle fait partie du conseil municipal et que le peuple a voté pour elle. Qui pensez-vous être pour qualifier ou disqualifier des personnes en qui le peuple a confiance et pour lesquelles il a voté ? Vous n’avez pas le droit de le faire.

Et connaissez-vous la philosophie [il veut dire la théorie mais il utilise le mot philosophie] cachée derrière votre besoin de confirmer les qualifications des membres du conseil municipal ? Je peux vous en expliquer la philosophie après que vous n’ayez pas « invité » les représentants des candidats, conseil des gardiens et Mr. Kadkhodaï.

Le deuxième problème contenu dans cette question et la réponse que vous lui avez apportée concerne l’invitation par le gouverneur des représentants des candidats et leur présence. Vous avez répondu par la négative et que les représentants des candidats ne peuvent être invités que le jour des élections. Suivant la loi et le règlement des élections présidentielles ratifiés par le gouvernement, depuis le 1er Khordad, les représentants des candidats auraient du être invités à participer au comité exécutif. Pourquoi avez-vous refusé ? Le ministère de l’intérieur a envoyé votre lettre sous forme de mémo dans tout le pays et vous n’avez pas invité nos représentants.

La raison et la philosophie qui se cachent derrière, je vais vous les dire Mr. Kadkhodaei, mettre ainsi un écran a permis des irrégularités à grande échelle à l’encontre du vote du peuple. Durant les 30 dernières années, lorsque les bureaux des gouverneurs et le ministère de l’intérieur ont présenté des personnes dignes de confiance, le conseil des gardiens ne s’est jamais contenté de les accepter, il y a toujours eu des dissensions. Le conseil disqualifiait des personnes de confiance présentées par les gouverneurs. Comment se fait-il que cette année vous n’ayez disqualifié personne ? Que vous les ayez toutes acceptées ? Parce que le ministre de l’intérieur s’est rangé d’un côté, les personnes de confiance venaient du même côté et le conseil des gardiens qui était également du même côté les a acceptées, tous soutenaient le même candidat. Si les représentants des candidats avaient pu être présents, vous n’auriez jamais pu violer la loi. Vous n’auriez pas pu prendre des décisions qui ont entraîné les élections dans la situation où le peuple manifeste contre vous de telle manière. Le réseau que vous aviez tissé aurait changé, la partialité aurait été détruite et les yeux du peuple averti auraient pu examiner le conseil exécutif. Alors, pourquoi avez-vous dit qu’il vous fallait confirmer les qualifications du conseil municipal ? Parce que vous aviez peur que le conseil municipal ne soit pas berné par ce réseau, que quelqu’un ne s’oppose à vos instructions et décisions au sein du conseil exécutif et ne dévoile au peuple ce qui se tramait dans l’ombre. Et ainsi vous vouliez choisir et installer un membre du conseil municipal qui soit des vôtres. Voilà comment nous en sommes arrivés là.

C’est l’une de vos plus importantes irrégularités enracinée dans la fraude à grande échelle des élections.

Puis la vidéo de Kadkhodaï interviewé par l’IRIB est coupée lorsqu’il dit : « C’est fini le dossier a reçu la confirmation du conseil des gardiens et personne d’autre ne peut enquêter sur l’affaire. »

Troisième vidéo:

Dix jours avant les élections, nous avons remarqué que le ministère des communications avait décidé de couper toute connexion entre nous et notre personnel ainsi que la connexion avec la protection des votes dans tout le pays ; notre connexion avec nos représentants devait également être coupée. Nous avions prévu que nos représentants seraient présents dans tous les bureaux de vote et qu’ils nous rapporteraient toute fraude par SMS pour tenter de les empêcher. J’ai annoncé, lors d’une conférence de presse basée sur les informations reçues du ministère de l’intérieur, qu’ils avaient l’intention de déconnecter tous les ordinateurs et les connexions SMS le jour et le lendemain des élections, ce qui posait problème. Le lendemain, les deux ministères de l’intérieur et des communications ont nié, prétendant qu’il était totalement impossible de déconnecter ou saboter ce système. Mais le 21 Khordad et la veille des élections, nous avons remarqué que tout notre système SMS était coupé. A 23h00 le vendredi 21 Khordad, nos connexions SMS privées étaient également coupées. Donc, notre connexion avec le pays tout entier était bien coupée. Ceci constitue une violation claire et à grande échelle et une fraude à tous les niveaux des élections.

Nous avons alors tiré la sonnette d’alarme et, le 22 Khordad, nous avons écrit au ministre de l’intérieur et pris la mesure de la fraude et des violations qu’ils avaient eux-mêmes commises et que le gouvernement avait commises par intention.

Troisième irrégularité : La loi stipule et notre représentant auprès du conseil des gardiens avait obtenu cet accord : une heure avant l’ouverture du scrutin, les représentants des candidats viennent superviser l’inspection des urnes, s’assurer qu’elles soient bien vides et qu’elles soient correctement scellées. Ceci se rapporte également à l’accord intervenu entre notre représentant et le conseil des gardiens. Nous avons donc demandé à tous nos représentants d’être présents une heure avant et de superviser le scellement des urnes.

Ils ont expulsé nos représentants, loin des urnes. Qu’y avait-il dans ces urnes, messieurs les membres du conseil des gardiens et monsieur le ministre de l’intérieur pour que vous n’ayez pas le courage de laisser les représentants de nos candidats de le voir par eux-mêmes, comment ont-elles été scellées ? Pourquoi expulser ces personnes à vous présentées des bureaux de vote et des mosquées ? Puis de leur interdire d’entrer ? C’est un énorme point d’interrogation pour le conseil des gardiens et qui n’a pas reçu de réponse. Il en va de même pour le ministère de l’intérieur qui n’a pas non plus de réponse à fournir.

L’autre problème, lié à celui-ci est celui de la direction de l’évaluation [vu ce qui suit, je pense qu’il veut dire scrutin] Ce problème a été documenté dans les lettres envoyées au conseil des gardiens et au ministre de l’intérieur avant les élections. Se basant sur les informations disponibles, le ministère de l’intérieur a édité 59.600.000 bulletins de votes alors qu’il avait annoncé 46.200.000 électeurs. Ce qui veut dire qu’il y a eu plus de 13 millions de bulletins en surplus. Et cependant, le jour des élections, il y a eu pénurie de bulletins dans de nombreux bureaux de vote. En Azerbaïdjan occidental par exemple, le ministère de l’intérieur a envoyé 2.650.000 bulletins alors qu’il y a 2.400.000 électeurs. Même si tous les électeurs avaient voté, il y aurait eu besoin de 2.400.000 bulletins. Le ministère de l’intérieur a donc envoyé 2.500 bulletins de plus que d’électeurs dans cette province.

Et malgré cela, 50 bureaux de vote, dont les numéros et les estimations sont disponibles, de la ville de Tabriz n’avaient pas reçu les bulletins. Et il y avait beaucoup de monde aux bureaux de vote sans bulletins de vote. Les bureaux avaient ouvert à 08h00 et à 10h00 d’un seul coup, on annonce qu’il n’y a plus de bulletins de vote. Où sont-ils partis ? Et les gens ont attendu jusqu’à 17h00 derrière les portes pour voter et il n’y avait toujours pas de bulletins.

Alors, en raison des pressions endurées, le ministère de l’intérieur envoya quelques bulletins qui ne durèrent qu’un moment puis de nouveau la pénurie. Et c’est ainsi qu’un grand nombre d’électeurs de Tabriz et d’Azerbaïdjan occidental ont été privé de vote.

A Ardebil, on l’a annoncé dès le matin : pas de bulletins de vote. A Kermanshah et dans d’autres villes, on l’a annoncé à midi : plus de bulletins de vote ; au Guilan, au Mazandaran, à Téhéran et dans d’autres villes et provinces (j’essaie de me rappeler les noms de quelques villes) il n’y avait pas de bulletins de vote. Où étaient-ils partis ? Et comment se sont-ils retrouvés dans les urnes ? De nouveau, un grand point d’interrogation : il y avait trop de bulletins de vote d’envoyés mais il y a eu pénurie dès le matin ou le midi. Je vais vous expliquer pourquoi les bulletins ont manqué si tôt dans la journée.

Quatrième vidéo:

Le prochain point est un problème de direction pendant la période des élections. Durant ces 30 dernières années, accorder une extension n’a jamais voulu dire une heure d’extension. Lors de toutes les élections précédentes, lorsqu’il y avait encore beaucoup d’électeurs en attente de vote tard dans l’après-midi, on étendait la durée du scrutin de deux heures et quelquefois à deux reprises. C’est bien la première fois que l’on ne l’étend que d’une heure. Suite aux nombreuses pressions venant de toutes parts, on a encore accordé une seconde extension d’une heure et à 21h00 pile, le scrutin a été déclaré clos. Suivant la loi, même s’il ne reste qu’une personne, on doit continuer à accepter son vote, mais ces messieurs ont fermé les bureaux de vote et expulsé ceux qui voulaient voter à 22h00. Pourquoi ?

Une explication possible : si tous les gens qui avaient attendu les bulletins du matin au soir avaient pu voter, on aurait eu peur que les votants soient plus nombreux que les électeurs, ce qui veut dire qu’il y aurait soudainement eu 50 millions de bulletins dans les urnes, et comment aurait-on pu l’expliquer ? D’où seraient venus ces 50 millions alors qu’il n’y avait que 46.200.000 électeurs ? Il n’y avait pas d’explication plausible à cela et il valait donc mieux clore le scrutin. Voilà un autre signe d’une fraude préméditée des élections.

Suit une vidéo de personnes commentant les votes et la fermeture des bureaux :
  • Le premier homme dit: « Ils ont clos le scrutin à 21h30. Je suis venu de Pirouzi [avenue de la Victoire] et tous les autres sont dans la même situation. »
  • Puis une femme : « Puis on dit que les gens s’énervent ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Ce sont eux la cause de la rébellion. »
  • Le premier homme dit : « Ils ont arrêté des gens et appelé les gardes anti-émeute »
  • Un deuxième homme dit : « Est-ce qu’il existe pire insulte au peuple ? »
  • Puis le premier homme : « Pendant combien de temps vont-ils nous garder ici ? »
  • Une deuxième femme dit : « Regardez, ils sont venus nous bastonner. »

Puis retour à Mohtashamipour.

A 16h00, Raja News, l’organe de communication présidentiel, a sorti des statistiques et des pourcentages et à minuit, le ministre et le ministère de l’intérieur ont annoncé 63% pour Ahmadinedjad, 32% pour Moussavi ainsi que le reste des pourcentages. Comment ont-ils trouvé ces chiffres ?

A 23h00, l’agence Fars News, avant même le début du comptage des voix, a annoncé la victoire de Mr. Ahmadinedjad avec le pourcentage ci-dessus mentionné. Cela veut-il dire que la fraude n’a pas commencé dans les urnes mais a été organisée bien à l’avance ? Ces élections sont donc nulles et non avenues par essence.

Une autre irrégularité : la loi stipule que les représentants des candidats doivent être présent depuis les urnes, jusqu’au comptage des voix et à l’enregistrement des résultats. Ils doivent également être présents au ministère de l’intérieur, l’endroit où sont rassemblés tous les votes du pays. Pourquoi avoir expulser nos représentants, les représentants des candidats ? Pourquoi les représentants de trois candidats, Karroubi, Rezaï et Moussavi n’ont-ils pas eu le droit d’être présents et n’ont dû qu’à leur persévérance de pouvoir rentrer ? Vous les avez alors gardés là jusqu’à 02h30 alors qu’aucun résultat n’était reçu et qu’ils voyaient à la télévision l’annonce des votes par le ministre de l’intérieur ?

La loi stipule que le premier endroit où les chiffres doivent être envoyés est le ministère de l’intérieur sous la surveillance des représentants des candidats. Alors, ces trois personnes ont écrit une lettre à Mr. Mahsouli, ministre de l’intérieur [une copie en est montrée] expliquant qu’ils étaient présents jusqu’à 02h30/03h00, qu’aucune information n’arrivait alors que la loi stipule très clairement que les résultats de tout le pays doivent y être envoyés en premier lieu, qu’ils doivent être inspectés par les représentants des candidats PUIS annoncés, et que leur présence étant sans objet, ils quittaient le ministère de l’intérieur.

Voilà les points qui ont été manipulés et nous en avons communiqués deux ou trois au conseil des gardiens.

Premièrement, le conseil des gardiens a soutenu un candidat et a donc fait fi de son impartialité. L’autorité d’inspection des élections doit être donné à un conseil des gardiens impartial et sans parti pris, par à un conseil des gardiens qui soutient l’un des candidats. Vous êtes donc illégitimes et ses élections qui auraient du avoir lieu en présence d’observateurs impartiaux sont de fait illégitimes, nulles et non avenues en raison de la présence d’observateurs de parti pris.

Cinquième vidéo:

Mr. Djannati, secrétaire général du conseil des gardiens et grand patron de ces élections est monté en chaire à la prière du vendredi et a exprimé son soutien pour Mr. Ahmadinedjad ; il l’a félicité et complimenté.

Mr. Mohammad Yazdi, l’un des membres influents du conseil des gardiens, a ouvertement exprimé son soutien à Ahmadinedjad et a dénigré les autres candidats.

Mr. Elham a prononcé un discours dans lequel il a également offert son soutien. Et d’autres membres du conseil des gardiens, au moins sept, ont soutenu Ahmadinedjad. Ces personnes manquent en fait de légitimité en tant qu’observateurs. Et des élections sans observateurs sont nulles et non avenues.

En l’absence d’observateurs impartiaux du conseil des gardiens dans un bureau de vote, les élections ne peuvent avoir lieu. Et sans observateurs impartiaux, les élections sont nulles et non avenues.

Et maintenant, la suite de ces observations. Etant donné que le conseil des gardiens n’a pas su prouver son impartialité, qu’il a soutenu un seul candidat, que ce soutien de la part de plusieurs membres du conseil a été prouvé, le conseil des gardiens ne peut donc confirmer ou infirmer les résultats de 10èmes élections présidentielles (Il répète le même concept sous différentes formes en quelques phrases, en insistant dessus)

Suit une vidéo de Khamenei disant :
  • D’après la loi, la structure de nos élections présidentielles ne permet aucune fraude. Ceux qui sont impliqués dans le processus et ont à connaître du processus électoral en sont garants, même en cas d’une différence de 11 millions. Si la différence entre deux scrutins était de 100.000, 500.000 ou un million de votes, alors on pourrait dire qu’il y a eu tricherie, qu’on a changé des choses, mais comment tricher sur 11 millions de votes ?


Retour à Mohtashamipour :

Notre suggestion pendant la réunion a été la suivante : Former une commission d’enquête pour sortir de ce bourbier. Cette commission devait s’intéresser aux 15 ou 16 points que nous avons mentionnés, dont l’un est l’impartialité du conseil des gardiens qui doit être examinée. Elle devait aussi s’intéresser au fait que les membres du conseil des gardiens ont agi frauduleusement, soutenant un candidat et s’opposant aux autres et que ce fait en lui-même est suffisant pour annuler les élections. Ce serait une preuve pour nous.

La commission d’enquête devrait être composée comme suit :
  • Chacun des Marjas de Qom aurait un représentant
  • Chacun des candidats à l’élection présidentielle aurait un représentant
  • Un représentant du conseil des gardiens ; ce représentant doit n’avoir jamais dénigré un seul candidat et son impartialité doit être prouvée
  • Une personne du ministère de l’intérieur qui réponde aux mêmes critères.
  • Un juriste renommé, professeur à l’université, présenté par le barreau.
  • Le responsable de la justice
  • Le responsable national des enquêtes
  • Le procureur général

Ce groupe formerait la commission d’enquête et instruirait les évidents cas de fraude commis et les raisons de l’annulation des 10èmes élections présidentielles. Toutes leurs conclusions devraient être communiquées au peuple et au guide suprême. Ainsi cette commission d’enquête renouvellerait l’intérêt du peuple pour les élections et le peuple pourrait faire parvenir à la commission ses points de vue et suggestions pour l’organisation des futures élections.

Telle était notre recommandation pratique à la session d’hier du conseil des gardiens (mardi 27 khordad 1388) qui devait être examinée en session publique du conseil des gardiens pour que leur opinion soit connue de tous.

Liens vers la vidéo originale : YouTube: http://bit.ly/gBgkuJ 
Vimeo: http://bit.ly/fvTGcg

Source: http://greenrevolutioniran.blogspot.com/2010/12/blog-post_7248.html


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