La famille de Hassan Fathy a révélé à Rooz que la caution pour la libération de Hassan Fathy avait été fixée. Les familles des dirigeant bahaïs qui sont derrière les barreaux depuis quatre ans ont appelé au respect des droits fondamentaux des prisonniers politiques selon la loi iranienne, y compris le droit de visite de leurs familles.
Des proches de la journaliste Marzieh Rassouli, arrêtée chez elle à minuit il y a deux semaines, ont révélé à Rooz qu’ils n’avaient aucune information sur son état ni sur l’endroit où elle se trouve en dépit de ses démarches quotidiennes auprès de l’administration de la prison d’Evine. Madame Rassouli a brièvement téléphoné à sa famille quelques minutes après son arrestation, mais pas de nouvelles depuis.
Hassan Fathy a été arrêté le 13 novembre après avoir parlé sur la BBC Farsi d’une explosion dans une caserne des gardes révolutionnaires. Les médias étatiques l’ont accusé de coopération avec la télévision BBC Farsi, une allégation démentie par la famille de Fathy et la BBC.
L’épouse de Hassan Fathy, Fatemeh Hedjrat, a dit à Rooz : « Ils ont arrêté mon mari qui est innocent. Il n’a fait que parler en tant que journaliste, mais on l’a accusé de trouble à l’ordre public et de propagation de mensonges, ce qui est injuste. »
Lors d’interviews séparées à Rooz, les familles de Fariba Kamalabadi et de Djamaloddin Khanjani, emprisonnés avec cinq autres dirigeants bahaïs depuis quatre ans, ont appelé au respect des droits fondametaux garantis par la loi iranienne.
Fariba Kamalabadi, Djamaloddin Khanjani, Afif Naïmi, Saïd Rezaï, Mahvash Sabet, Behrouz Tavakkoli, et Vahid Tizfahm sont les sept dirigeants bahaïs qui s’occupaient du groupe « Yaran » qui dirigeait la communauté bahaïe en Iran.
Mahvash Sabet est emprisonnée depuis le 5 mars 2008 et les six autres depuis le 14 mai 2008. Ils ont été accusés de crimes contre la sécurité nationale, dont espionnage pour le compte d’Israël, troubles à la moralité publique, et agissements contre la république islamique.
Les sept dirigeants ont été condamnés à 20 ans de prison en première instance. La cour d’appel a réduit les peines à 10 ans après les avoir acquitté d’accusations comme l’espionnage pour le compte d’Israël. Cependant, d’après le procureur général d’Iran, le verdict de la cour d’appel ne visait qu’à saper la Sharia ; elle a été ignorée et le verdict inital de 20 ans a été réinstitué.
Depuis leur arrestation, les sept dirigeants n’ont pas pu voir leurs familles en dehors de la prison, un droit garanti à tous les prisonniers politiques par la loi iranienne. Le frère de Madame Kamalabadi a déclaré à Rooz : « Fariba et Madame Mahvash Sabet sont à la prison d’Evine. Elles reçoivent chaque semaine, comme les 30 autres prisonnières politiques qui y sont détenues, la visite de leurs familles. Depuis deux mois, elles n’ont plus droit au téléphone que lors d’un bref appel mensuel. Nous attendons et nous espérons toujours leur libération immédiate et inconditionnelle. Et enfin, nous demandons que les droits qui leur sont reconnus par la loi, comme le droit de visite, soient respectés jusqu’à leur libération. »
Source : http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2012/february/06/article/families-of-bahai-leaders-speak-out.html
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