samedi 23 octobre 2010

Les forces de sécurité envahissent le domicile de Zoya Samadi, bru de Mansour Ossanlou

 Vendredi 22 octobre 2010 – HRANA rapporte que mercredi 20 octobre, les forces de sécurité ont envahi la résidence de Zoya Samadi, bru de Mansour Ossanlou. Les forces de sécurité sont arrivées à moto et dans une Peugeot à son domicile dans l’intention de lui remettre une convocation du tribunal et de l’arrêter, mais elle n’était pas chez elle. Leur conduite était tellement agressive que les voisins en ont été effrayés et choqués.

La bru d’Ossanlou a, une première fois, été abordée par les forces de sécurité en juin 2010, enlevée à une station de métro vers un endroit inconnu, brutalement battue et attaquée, ce qui lui a causé des blessures graves et une fausse-couche. A l’époque, le médecin qui l’avait examinée avait préconisé le repos et interdit tout type de travail. Ses blessures graves aux lombaires et son repos forcé lui avaient coûté son emploi. La famille de Madame Samadi avait alors contacté le tribunal révolutionnaire qui l’avait informée que la justice n’était pas au courant de cette attaque. Il faut dire qu’avant l’attaque, Madame Samadi avait reçu beaucoup d’appels téléphoniques d’intimidation et d’insultes et avait même été menacée de mort. En réponse à ces appels, la famille Ossanlou avait approché le juge Mohammadi pour lui demander si c’était lui qui avait ordonné que leur bru soit harcelée. On l'informa que le juge Mohammadi n’était pas au courant de ces appels téléphoniques.

La famille Ossanlou a déclaré au tribunal révolutionnaire à propos de leur bru : « Si elle a commis un crime, il faut l’inculper, qu’elle soit jugée, condamnée et incarcérée. Pourquoi recourir à de telles méthodes, la battre brutalement, lui faire faire une fausse-couche et la clouer au lit ? Si vous voulez l’emprisonner, alors faites-le. Pourquoi lui faire tant de mal et l’empêcher de travailler ? »

La famille Ossanlou a contacté la justice une fois de plus après la dernière attaque du domicile de Zoya Samadi par les forces de sécurité. Il convient de noter que la justice a nié l’existence d’un mandat d’arrêt et prétendu ne pas être au courant de cette attaque.



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