source: onlymehdi
Page Facebook de Nasrin Sotoudeh: http://www.facebook.com/NasrinSotoudeh
Poème
A Nassrin Sotoudeh, et à ces très jeunes enfants qui ont compris très tôt la signification de l’attente et aux nuits solitaires d’une maison qui, en silence, n’a d’yeux que pour son retour
Le blanc de tes yeux
Est le drapeau de la paix
Jamais brandi
Tu as demandé au Printemps
De noyer de pluie les gouttières
De boucher de tes mains
Les oreilles de la terre
Pour qu’elle n’entende pas le cri des oiseaux
Pour que l’innocence des fenêtres
Meure au bruit de bottes d’un défilé de soldats
Comme s’ils avaient hâte
De maculer de boue les traces de tes pas
Visant de leurs fusils, tes douces berceuses
Ils étaient sourds
Pour ne pas entendre le timbre de ta voix
Ils étaient aveugles
Pour déverser leurs ordures dans ta gorge
Et ils n’ont pas vu que
Tu étais une étoile
Brillant sur des maisons pas encore réveillées
Non, ils n’ont rien vu
Et le silence fut le dernier mot
Qui s’échappa de ton corps
Azadeh Davachi
source et traductions disponibles (Persan, Anglais): Lissnup Blog http://lissnup.posterous.com/poem-for-nasrin-sotoudeh-azadeh-davachi-enfrf
Reza Khandan, l'époux de Nasrin Sotoudeh, et Mehrave sa fille de 11 ans
source: http://www.feministschool.com/spip.php?article5909
source: LA Times Blog "Babylon & Beyond"
source greenfriend
source: LA Times Blog "Babylon & Beyond"
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