samedi 31 mars 2012

Semaine 13 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Peyman Aref, militant étudiant, transféré à l’hôpital Modarres au 4ème jour de grève de la faim menotté et les pieds entravés ; il refuse de rester à l’hôpital dans ses conditions et demande à retourner à Evine. Il arrête sa grève de la faim.
  • Le prisonnier politique Mohammad Ali Velayati transféré au dispensaire d’Evine au 8ème  jour de sa grève de la faim.

B- Arrestations/Incarcérations
  • Aydin Khadjei arrêté à Tabriz pour purger ses 6 mois de prison.
  • Le prisonnier politique Hamzeh Karami de retour à Evine après une semaine de permission.
  • L’étudiant de l’université Sharif Ali Akbar Mohammadzadeh de retour à Evine après sa permission de Norouz.
  • Ghassem Nazeri, militant de la province du Fars arrêté.
  • Le militant national/religieux Massoud Pedram de retour à Evine après 6 jours de liberté provisoire pour Norouz.
  • Ali Asghar Seijani, metteur en scène du documentaire 'La Réapparition est proche', de nouveau arrêté. 

C-Libérations 
  • Le poète et écrivain bahaï Natolli Derakshan libéré sous caution.
  • Le journaliste Mehdi Mahmoudian libéré sous caution.
  • Le journaliste Ahmad Zeidabadi libéré sous caution.

D-Autres Nouvelles 
  • Pour marquer les 999 jours d’incarcération du journaliste Massoud Bastani, 83 journalistes ont publié une lettre en son honneur.
  • Des agents du renseignement ont tenté d’arrêter Behrouz Djavidtehrani en attaquant son domicile samedi; il n’était pas chez lui; il avait été libéré il y a trois mois.
  • Moussavi et son épouse, toujours assignés à domicile, ont eu droit à une visite de 3 heures de leurs filles en présence d’agents de sécurité.
  • Le téléphone est coupé au bloc 350 d’Evine. 

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Le militant culturel kurde Edris Ak condamné en appel à un an de prison.
  • Djafar Azarnoush a été condamné à 8 mois par le tribunal de Mahabad pour collaboration avec un groupe politique interdit.
  • Le militant culturel kurde Edris Borna condamné en appel à un an de prison.
  • Gholamreza Hosseini condamné à neuf ans de prison pour contacts avec des gouvernements étrangers.
  • La cour d’appel d’Azerbaïdjan occidental a réduit la peine du militant culturel Djalal Nasseri de 8 à 4 ans.
  • Le militant culturel kurde Nasser Nasseri condamné en appel à un an de prison.
  • Le militant étudiant Nima Pouryaghoub déjà condamné à six ans condamné à 91 jours supplémentaires pour insultes à l’Aytollah Sistani.
  • La cour d’appel d’Azerbaïdjan occidental a réduit la peine du militant culturel Ghassem Rahimi de 8 à 4 ans.
  • Hamid Ahmadi, arrêté à 15 ans, condamné à mort.

L’université  - La culture
  • La cyberdéfense sera ajoutée au programme de certaines universités.
  • 650 sites Web bloqués dans les derniers jours de l’année.
  • Suite aux protestations des durs du régime, le conseil artistique du cinéma arrête la diffusion des films « Patrouille Morale » et  « Privé ».
  • Le film  « Chroniques d'un Iran interdit  »  de Manon Loizeau a remporté le Grand prix du Festival international du grand reportage d'actualité et du documentaire de société (Figra) 2012 du Touquet ainsi que le Prix du Public.
  • Les bulldozers ont démoli une partie historique de Yazd pendant les vacances de norouz .
  • L’Iran suspend l’accréditation de Reuters à Téhéran.
  • Le poète,  blogger et membre de HRANA Reza Akvanian détenu 4 heures à l’aéroport, passeport confisqué et interdit de sortie du territoire.
Les manifestations
  • Les ouvriers de l’usine sucrière Haft-Tapeh en grève pendant trois jours.

L’économie de l’Iran
  • En Iran 18% de tous les travailleurs occupant deux emplois, la part du travail dans le PIB est de 25%.
  • Taux de change : 1 US Dollar : 1920 Toman ; 1 Euro : 2560 Toman.
  • L’Iran reste l’une des trois principales sources d’approvisionnement en pétrole pour la Chine.
  • Les importations japonaises de pétrole iranien chutent de 32.7% en février.
  • Pour promouvoir le tourisme, l’Iran cherche à abolir les visas avec 60 pays.
  • La Turquie va réduire ses importations de pétrole iranien d’environ 10% déclare le ministre de l’énergie.

L’Iran à l’étranger
  • 17 personnes sanctionnées par l’union européenne Reza Djafari, Moussa Khalil Elahi, Ali Farhadi, Toraj Kazemi, Sadegh Laridjani, Ali Mirhedjazi, Saïd Mortazevi, Malek Adjdar Rahimi, Gholamhossein Ramazani, Mohammad Ali Ramin, Ghodomani Razavi, Bahman Reshte Ahmadi, Ali Rezvanmanesh, Mohammad Sadeghi, Ali Saïdi, Reza Taghipour, Ezzatollah Zarghami.
  • Toutes les banques turques sauf une ont arrêté d’effectuer des paiements pour leurs clients iraniens.
  • Ahmadinejad rencontre son homologue tadjik  à Doshanbe.
  • L’Iran et l’Irak ferment leurs points frontières communs pour raison de sécurité à la veille du sommet de la ligue arabe à Bagdad.
  • Trois fosses communes contenant plus de 50 corps découvertes au camp Ashraf de l’OMPI.
  • L’Iran soutient l'accord entre Kofi Annan et Damas.
  • Les dirigeants du Brésil, de la Russie, d’Inde et de Chine disent que le dialogue est la seule solution pour la Syrie et l’Iran.
  • Les bureaux d’immigration  interdits d’opérer en Iran.
  • Contrairement à ce qui avait été rapporté, les ingénieurs iraniens sont toujours détenus en Iran.

 La politique en Iran
  • Le gouvernement, anticipant la deuxième phase des subventions, ajoute 28.000 tomans par mois (environ $22) mais à 10% de foyers de moins. Le parlement déclare cette augmentation illégale. 
  • L’Iran monte un stock de céréales pour résister à des sanctions plus dures ou même à une frappe militaire.
  • Le Premier ministre Erdogan reçu à l’aéroport par le ministre des affaires étrangères Ali-Akbar Salehi (et non par Ahmadinejad).
  • Ahmadinejad rencontre l’envoyé spécial du président syrien.
  • L’Ayatollah Seyyed Ali Akbar Qarehbaghi membre de l’assemblée des Experts, décède à l’âge de 75 ans.
  • Hassan Dana’ifar, ambassadeur d’Iran en Irak, assitera au sommet de la ligue arabe en Irak.

Nouvelles en vrac 
  • L’ancien gardien de but de l’équipe nationale interdit de sortie du territoire et frappé de 54 coups de fouet pour une ancienne accusation.
  • Un cargo chargé de sucre brésilien à destination de l’Iran détourné.

Sur le blog cette semaine

dimanche 25 mars 2012

Le mouvement des Femmes continue - Kaveh Ghoreishi - 19 mars 2012

Tandis que, le 8 mars, on célébrait la journée internationale des femmes dans le monde entier, les féministes iraniennes interviewées pour l’occasion ont dit qu’elles croyaient que la condition des femmes en Iran se détériorait au fur et à mesure que les pressions et les restrictions sur leurs activités augmentaient. Malgré tout, elles restaient pleines d’espoir et optimistes, soutenant que leur mouvement renaîtrait en même temps que la nouvelle année persane (l’année 1391 commence le 20 mars) avec vigueur et dynamisme. Alors que dans certains pays la journée internationale de la femme est un jour férié officiel, la république islamique ne reconnaît pas cette journée. Les féministes iraniennes la célèbre vraiment de toutes les manières possibles. Un site web qui poste des nouvelles relatives aux femmes, Kanoune Zanane Irani (Centre pour les femmes iraniennes) a annoncé que la journée internationale des femmes a été célébrée dans une petite maison de Téhéran. Suivant le rapport, la journaliste Jila Bani Yaghoub et des militantes sociales, Shahla Forouzanfar, Alieh Eghdamdoust, Minou Mortazi Langueroudi, Haleh Safarzadeh, Nahid Djafari, Setareh Hashemi, Alieh Matlabzadeh ainsi que l’époux de l’avocate Nasrin Sotoudeh, Reza Khandan, ont célébré cette journée en discutant les problèmes actuels et les réalisations des femmes. 

Les Iraniennes à l’extérieur de l’Iran ont aussi célébré la journée internationale des femmes et ont honoré les femmes et leurs réalisations à travers le monde. Comme l’année persane tire à sa fin, les féministes ont publié plusieurs rapports dans les médias et les réseaux sociaux, discutant et évaluant le mouvement féministe et les effets des élections présidentielles contestées de 2009. Certains ont loué les militantes et leur travail tandis que d’autres critiquaient les actions. Parvine Bakhtiarnejad, chercheuse, féministe et militante sociale a écrit sur le site Feminist School que cette année, le 8 mars s’etait changé en journée « de solidarité et d’autocritique ». Dans son article, elle mentionne la participation des femmes dans les groupes de discussion et leur soutien aux différents évènements liés aux problèmes féminins qui ont traversé les années comme la Campagne pour un Million de Signatures, la Campagne contre la Lapidation, les différentes coalitions comme celle contre la soi-disant loi de protection de la famille ou celles apparues à l’occasion des élections ; elle dit que ces évènements ont suscité une grande solidarité parmi les femmes sur le chemin de l’égalité. Dans l’article publié, Madame Bakhtiarnejad objecte par ailleurs que le départ d’Iran de plusieurs militantes avait eu un impact négatif sur la vigueur et l’intensité des projets féministes et de la solidarité. « Il n’y a aucun signe de solidarité pour un programme commun, comme si les idéaux féminins, s’étaient peu à peu évanouis dans les cieux. Chaque personne se mure dans sa tour sans programme commun et sans pouvoir communiquer. » 

Suivant les rapports des organisations internationales des droits humains, après les dixièmes élections présidentielles en Iran (en 2009), l’émigration des militants iraniens de tous bords a considérablement augmenté ; parmi eux, des féministes. Asieh Amin et Mansoureh Shodjaï, deux figures de premier plan du féminisme iranien, ont parlé à Rooz de la situation du féminisme dans le pays. Répondant à une question sur l’effet de ces migrations sur le mouvement féministe et problèmes des féministes, Madame Shodjaï a dit : « Le mouvement pour le changement en Iran est réalisé par les militants en Iran ; à l’étranger, il ne s’agit que de soutien et de promotion. » Elle a dit ne pas croire à beaucoup de solidarité parmi les militantes qui ont récemment quitté le pays. « Tandis que les voyages, courts ou longs, auraient pu créer des réseaux de collaboration organisée, on ne voit pas beaucoup de solidarité et d’institutionnalisation au moins parmi  les féministes de premier plan. C’est une critique qui s’est fait jour parmi les féministes de l’étranger. A l’intérieur de l’Iran, nous avons été témoins de coalitions qui ont réussi à se substituer aux institutions de la société. On aurait pu faire de même à l’étranger, mais non. » Les seuls efforts coordonnés à l’extérieur du pays sont venus du groupe des Mères en Deuil, selon Shodjaï. Mais elle précise alors que le mouvement féministe se définit par ses exigences d’égalité ; c’est le cœur de son activité, c’est pourquoi le groupe ne se relève pas car le groupe ne prend pas le féminisme comme le cœur de son militantisme. 

Madame Amini dit que, malgré le départ de beaucoup de femmes d’Iran, le mouvement conserve sa solidarité générale et son organisation. « L’une des principales activités du mouvement féministe ces dernières années a été de participer à différentes coalitions sur des sujets spécifiques. Des déclarations, des lettres et des articles sont là pour démontrer que la solidarité existe. Ces deux dernières années, une partie du mouvement féministe a été contrainte de quitter l’Iran, une autre partie a été emprisonnée, tandis qu’une troisième était réprimée par les autorités. Et pourtant, on publie toujours beaucoup de déclarations et de points de vue, en fait, plus qu’aucun autre groupe social. » Amini croit que les évènements qui ont suivi les élections présidentielles contestées de 2009, en particulier les contraintes imposées sur les activités des groupes sociaux n’ont causé aucune diminution dans le travail des groupes féministes. D’après elle, les activités liées à la diffusion des informations ont en fait augmenté durant cette période dans le sens où les médias se sont montrés plus réceptifs à ce genre d’activités et de rapports. Elle croit que les militantes de l’étranger ont également répondu aux problèmes des femmes d’Iran avec la même intensité que par le passé. 

Shojaï approuve ce dernier point et admet qu’il y a beaucoup de preuves pour indiquer que le mouvement féministe est aussi actif que par le passé. Selon elle, un des exemples en est l’activité des sites Web qui s’occupent des problèmes des femmes. Des sites comme Feminist School, Center for Iranian Women et le site sur la loi de protection de la famille font partie de ceux qui publient des rapports vigoureux sur les problèmes des femmes.  Un autre signe de la croissance de ce militantisme est le nombre d’ordonnances judiciaires rendues à l’encontre des femmes, les arrestations et l’incarcération de féministes, prises pour cibles pour avoir coopérer avec le mouvement et pris part aux évènements pour la démocratie en Iran. Le troisième marqueur est le nombre de déclarations et de rapports analytiques publiés sur les problèmes des femmes. Ils sont élaborés à l’intérieur de l’Iran et indiquent la vigueur du mouvement.

Elle croit également que beaucoup de choses se sont passées en dehors de l’Iran pour les problèmes des femmes ces dernières années.  Elle ajoute cependant que le discours principal sur le mouvement féministe est défini par les femmes vivant à l’intérieur de l’Iran. Les autorités iraniennes ont augmenté la pression et les contraintes sur les militantes. Exemple le plus récent, Nargues Mohammadi, vice-présidente du Centre Iranien des Défenseurs des Droits Humains ; elle a été condamnée à six ans de prison pour ses activités légales. Madame Shojaï croit que le régime n’a malheureusement fait montre d’aucune flexibilité à l’égard des militantes. « Beaucoup de femmes sont habituellement citées à comparaître, interrogées et condamnées à de lourdes peines de prison ou on leur interdit d’exercer certaines activités ». Selon elle, la situation générale des femmes n’a pas changé cette année; en fait, les pressions sociales, la discrimination dans l’éducation, le port du voile et d’autres problèmes se sont intensifiés, rendant la situation pire qu’auparavant. « Et pourtant, le mouvement féministe continue à vivre ; c’est même le principal mouvement social du pays. »


Source :  http://www.roozonline.com/english/news3/newsitem/archive/2012/march/19/article/the-womens-movement-carries-on.html

« Je ne suis pas une criminelle et je ne demanderai pas pardon » Nargues Mohammadi


Nargues Mohammadi, directrice adjointe du Centre des Défenseurs des Droits Humains (DHRC) a été condamnée en appel à six années de prison le 5 mars, a dit à la Campagne Internationale pour les Droits Humains qu’elle ne demanderait pas pardon puisque toutes les activités du DHRC étaient basées sur les lois de la république islamique d’Iran.

Le 11 octobre, la 26ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné Mohammadi à 11 ans de prison pour « assemblée et collusion contre la sécurité nationale, appartenance au Centre des Défenseurs des Droits Humains et propagande contre le régime ». La 54ème chambre de la cour d’appel de Téhéran a ensuite réduit sa peine deux mois après son énoncé.

Le Centre des Défenseurs des Droits Humains, maintenant interdit, a été fondé par le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, Abdolfattah Soltani, Mohammad Ali Dadkhah, Mohammad Seifzadeh et Mohammad Sharif. Les forces de sécurité ont fermé le centre en 2008 et ont depuis pris beaucoup de ses membres, y compris Nargues Mohammadi.

« La cour d’appel a énoncé le verdict le 15 janvier, mais, pour des raisons inconnues, le verdict de six ans de prison n’a été délivré à mon avocat que deux jours après les élections du 4 mars. Ce jugement est définitif et je devrai me présenter à Evine dès que j’aurai été convoquée par l’unité d’exécution des peines. »
Mohammadi a gagné le prix suédois Per Anger pour le travail humanitaire et les initiatives au nom de la démocratie en 2011 ; elle a déclaré ne pas faire appel de la sentence à cause de la non observation des processus dans son dossier : « Je ne suis pas optimiste en cas d’appel dans des cas semblables puisque le processus dans mon dossier et ce depuis le jour de la fermeture des bureaux du DHRC le 20 janvier 2008 a été tel que je n’entretiens plus aucun espoir pour présenter mes objections. J’ai été traitée de différentes manières ces trois dernières années : licenciée sur ordre des forces de sécurité, arrêtée de façon totalement illégale, les jugements prononcés à mon encontre, et jusqu’à la date de l’énoncé des verdicts, tout cela est basé sur une volonté du pouvoir politique et des forces de sécurité et je m’attendais à tout cela. De mon expérience de ces trois dernières années, mon dossier n’a jamais suivi le processus judiciaire. Par exemple, les forces du renseignement m’avaient parlé du verdict de 11 ans en première instance et de celui de 6 ans en appel. Donc, mon dossier n’a pas avancé selon les lois de la république islamique mais selon les changements de la scène politique iranienne. En conséquence, je doute fort qu’un autre appel puisse donner lieu à une révision juste et impartiale de mon dossier. »

Nous lui avons demandé si elle avait subi des pressions pour rédiger une demande d’amnistie ou pour faire de faux aveux contre le DHRC :  « Je ne peux pas répondre clairement mais je n’ai jamais écrit de demande d’amnistie. La constitution de la république islamique a accordé à chaque citoyen iranien le droit d’agir dans toute organisation, association ou société et nos activités au sein du Centre des Défenseurs des Droits Humains étaient entièrement basées sur les normes internationales des droits humains auxquelles l’Iran a souscrit. Le DHRC était actif dans le cadre des lois de la république islamique et de la Déclaration Universelle des Droits Humains. Nos activités étaient totalement transparentes et nous n’avions aucune activité clandestine. Je ne suis pas une criminelle et j’ai commis aucun péché pour lequel demander pardon. Je n’ai exercé aucune activité armée, illégale ou secrète. Il m’arrive de penser que chaque membre du Centre a milité pour promouvoir les droits humains et que c’était une source de fierté pour le pays. Nous ne méritons pas de telles peines. Je crois que tout ce que j’ai fait, je l’ai fait de bonne volonté et avec de bonnes intentions pour mon pays. Je suis fière de ce que j’ai fait et je sais que lorsqu’on nous envoie en prison, d’autres citoyens épris de liberté continueront notre œuvre. »

Mohammadi, mère de deux jeunes enfants, peut être convoquée pour purger sa peine à tout moment. Réfléchissant sur l’époque où elle sera convoquée et sur le futur de l’Iran elle dit : « J’ai reçu le verdict à la veille de la Journée internationale de la Femme. Comment peuvent-ils donner une peine aussi lourde à une mère à la veille de la Journée internationale de la Femme et en être heureux ? Mais supporter la douleur de la séparation est l’un des aspects, l’autre est l’espoir. Je crois que nous connaîtrons des jours meilleurs en Iran. J’ai espoir dans le changement. J’aime vraiment l’Iran. Ils ont confisqué mon passeport. Si j’avais quitté le pays illégalement, j’aurais toujours craint de ne pas pouvoir rentrer en Iran. J’aime ce pays. »

Source : http://www.iranhumanrights.org/2012/03/mohammadi-appeals/

samedi 24 mars 2012

#Tweetstorm #PeymanAref - Saturday 24 March - 3:00 pm New York | 8:00pm Paris | 10:30 Tehran


#Tweetstorm #PeymanAref
Saturday 24 March
3:00 pm New York | 8:00pm Paris | 10:30 Tehran 

Iranian security agents arrested #PeymanAref at his home on the morning of March 14, 2012 #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

#PeymanAref has been maintained in detention despite payment of bail #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

#PeymanAref has been on #HungerStrike since March 19 to protest against his illegal detention #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

#PeymanAref was transferred from Evin prison to the hospital on March 24 #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

There is currently no information regarding the reason for #PeymanAref 's arrest & his charges are unknown @CNN @bbcworldtoday @AJEnglish

#PeymanAref had to endure the brutal lashings for the charge of "Insulting Ahmadinejad" #Iran @CNN @bbcworldtoday @AJEnglish @BBC_WHYS

#PeymanAref was pursuing his right to request an investigation into the brutal lashings #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

#PeymanAref has been arrested 4 times by #Iran authorities in the past few years @CNN @bbcworldtoday @AJEnglish @BBC_WHYS


Copy of the court summons for #PeymanAref from Jan 2012 http://persian2english.com/?p=23411 #IranElection #Iran @cnn @bbcworldtoday @nytimesworld @AJELive

#PeymanAref Student activist & member of Iran National Front has been on Hunger Strike since Mar 19 @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive

#PeymanAref goes on Hunger Strike http://is.gd/oqb74s @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive @nytimesworld  #iranelection #iran

#PeymanAref a “Star student” in #Iran, defended his thesis on Mar 5 after being banned from university & jailed 4 times @BBC_WHYS @AJELive


#PaymanAref received 74 lashes In October 2011 for "insulting Ahmadinejad" is.gd/StsG9Z #Iran @bbcworldtoday @AJELive

#PeymanAref is a distinguished Uni of Tehran student who was banned from studies b/c he’s a starred student http://is.gd/9gQSPz @AJEnglish 

Free #PeymanAref 74 lashes, 4 arrests, ban from university, Hunger Strike since Mar19 @BBC_WHYS @AJELive @CNN @bbcworldtoday

Free #PeymanAref & all Political Prisoners in #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC_WHYS @AJELive @nytimesworld @washingtonpost @HuffingtonPost 



#PeymanAref was arrested on Mar14 2012 for the 4th time since the ‘09 Pres. election in #Iran #IranElection @CNN @BBC @AJELive

#PeymanAref  distinguished Uni. of Tehran student, banned from studies b/c he’s a starred student http://persian2english.com/?p=23275 #IranElection #Iran

#PeymanAref 1st arrested on Jun17 2009, 2nd time on Feb10 2010, 3rd time on Oct30 2011 & 4th on Mar14 2012 #IranElection #Iran @CNN @AJELive

In the span of five months, #PeymanAref was arrested three times #IranElection #Iran @CNN @bbcworldtoday @BBC @AJELive

(1/2) #PeymanAref filed formal complaint against IR media 4 propaganda surrounding lashings he endured Cont #IranElection @CNN @BBC @AJELive

(2/2) Iranian auth. warned #PeymanAref to not follow up on complaints or he would face serious consequences #IranElection @CNN @BBC @AJELive
 

فعال دانشجویی زندانی پیمان عارف در اعتصاب غذا http://hrdai.blogspot.fr/2012/03/blog-post_21.html ‎#iranelection ‎#PeymanAref #Iran


 

Semaine 12 pour un Iran Libre et Démocratique

Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Habibollah Golparipour, prisonnier politique kurde, transféré à la prison d’Oroumieh à l’isolement.
  • Le prisonnier politique Mohammad Ali Velayati en grève de la faim depuis le 14 mars a été transféré au bloc 240 d’Evine à l’isolement.
B- Arrestations/Incarcérations
  • Kambiz Habibi, bahaï de Shiraz, arrêté et envoyé au centre de détention du ministère du renseignement.
  • Kavous Samimi, bahaï de Shiraz, arrêté et envoyé au centre de détention du ministère du renseignement. 
  • Le prisonnier politique Mostafa Tadjzadeh de retour à Evine après seulement un jour de liberté provisoire.
  • 70 Kurdes arrêtés à Dehgolan et Kermashah lors des fêtes de Norouz. 
C-Libérations 
  • Arya Aramnejad, prisonnier politique et chanteur, a été libéré.
  • Amir Bahmani en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Radjabali Dashab en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Mohsen Djavadi Afzali en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Hamidreza Eizadyari en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Abbas Esfandiyari, prisonnier politique a été libéré à la fin de sa peine de cinq ans.
  • Hassan Faradji en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Le prisonnier politique de 63 ans  Abolfazl Ghadyani en liberté provisoire sous caution.
  • Ali Goudarzi en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Behnaz Hadadzadeh, bahaïe, libérée sous caution de la prison de Mashhad.
  • Fataneh Hadjipour, bahaïe, libérée sous caution de la prison de Mashhad.
  • Behzad Houshmand en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Hamzeh Karami en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Mehdi Karimian Eghbal en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Hamid Reza Khadem en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Le Docteur Mehdi Khazali a été libéré sous caution au 70ème jour de sa grève de la faim.
  • Hamid Reza (Mahan) Mohammadi, prisonnier politique, en liberté provisoire.
  • Ali Akbar Mohammadzadeh en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • La mère de Kouhyar Gourdarzi, Parvin Mokhtari a été libérée au bout de 8 mois de prison.
  • Seyyed Ali Moussavi Khalkhali, journaliste, libéré sous caution.
  • Navid Nabili, bahaï, libéré sous caution de la prison de Mashhad.
  • Le syndicaliste Ali Nedjati libéré pour raisons médicales.
  • Omid Norouzian en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Didar Raoufi  en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
  • Le membre d’Advar(Association des anciens étudiants) Moussa Saket a été libéré de la prison de Tabriz vendredi dernier à la fin de ses 7 mois de prison.
  • Le Docteur Massoud Sepehr, membre de haut rang de l’Organisation des Moudjahiddines de la Révolution Islamique, militant de la province du Province a été relâché après quatre mois de prison avant Norouz.
  • Mostafa Tadjzadeh en liberté provisoire pour cinq jours pour Norouz.
D-Autres Nouvelles 
  • Le religieux et blogger Ahmad Reza Ahmadpour incarcéré à Ahvaz interdit d’appels téléphoniques et de visites.
  • Le militant étudiant Payman Aref est en grève de la faim pour protester contre sa détention illégale. Le montant de la caution a été fixé et versé mais il est toujours en détention.
  • Le chef de l’opposition Mehdi Karroubi, assigné à domicile, a rencontré sa famille hors la présence des agents du ministère du renseignement. 
Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Dari Amri, bahaï de Mashhad, condamné à un an de prison.
  • Gholamreza Hosseini, syndicaliste, accusé de collaboration avec des gouvernements hostiles, condamné à 9 ans de prison.
  • Mona Rezaï, bahaïe de Mashhad, condamnée à un an de prison avec sursis.
  • Le militant azéri Behnam Sheikhi a été condamné à cinq ans de prison avec sursis.
L’université  - La culture
  • La Grande Bretagne déclare que le site "UK for Iranians" lance mercredi a été bloqué 3 jours plus tard.
  • Le gouvernement iranien utilise Gmail et Yahoo pour sa répression online.
  • Djalal Zolfonun, maître du setar, compositeur et professeur de musique persane, est décédé.
  • Ansar Hezbollah se rassemble devant le ministère de la culture et de la guidance islamique pour protester contre l’approbation de deux films.
  • Rahman Yaghoubi, militant étudiant de l’université du Mazandaran, est expulsé de l’université, une semaine après la fin de sa peine de prison.
  • Le blog conservateur Zahra HB bloqué immédiatement après avoir critique ouvertement et de façon véhémente la structure fermée, rigide et inflexible du régime iranien.
L’économie de l’Iran
  • Les traders des Emirats refusent toute transaction monétaire en rial iranien de peur d’une chute vertigineuse de cette devise. 
  • La banque centrale iranienne autorise les maisons de change officielles à acheter et vendre des devises étrangères.
  • Les importateurs asiatiques de pétrole iranien cherchent à être exemptés des sanctions européennes.
  • L'Irak propose son pétrole au Sri Lanka qui importe 92% de son pétrole d'Iran.
  • La Corée du Sud, Taiwan et l’Afrique du Sud coupent leurs importations de pétrole iranien.
  • Le Secrétaire d’Etat au Commerce Hamid Safdel déclare que l’importation de 600 articles est interdite : “Les restrictions s’appliquent à des marchandises qui sont soit produites en Iran ou pour lesquelles il n’existe pas de statistiques d’importation. ”Il existe une liste de 180 produits de luxe dont l’importations n’est pas interdite mais qui ne peuvent pas bénéficier du taux de change official pour les importer”.
  • La ville de Tabriz a signé un contrat de 12 milliards de rials avec le commandement de la réhabilitation et de la construction des gardes révolutionnaires pour construire une deuxième ligne de métro à Tabriz.
L’Iran à l’étranger
  • 20 organisations internationales demandent instamment le renouvellement du mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran.
  • Les Etats Unis exemptent 10 pays européens et le Japon des sanctions contre l’Iran.
  • Le trésor américain poursuit son enquête sur le financement de la campagne de lobby de l’OMPI par des assignations. 
  • L’Iran accusé à l’ONU d’envoyer des armes à la Syrie.
  • L’Iran recommence à financer le Hamas.
  • Le mandat du rapporteur spécial des Droits Humains pour l’Iran de l’ONU est prolongé (22-5-20)
  • Ahamdinejad se rend au Tadjikistan du 24 au 26 mars pour les fêtes de Norouz.
  • Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se rendra en visite officielle  du 28 au 29 mars pour inaugurer le centre culturel turc de Téhéran.
  • L’union européenne ajoute Iraniens à sa liste de sanctions pour les violations des droits humains.
  • Les ministres des affaires étrangères de l’union européenne ont adopté une interdiction d’exporter des équipements et des logiciels qui pourraient être utilisés pour surveiller ou intercepter les télécommunications.
La politique en Iran
  • Le deuxième tour des élections législatives se tiendra le 4 mai pour élire les 65 députés en ballottage.
  • Après le fiasco de "l’année du Djihad économique" Khamenei déclare 91 "l’année de la production nationale, du soutien au travail et à l’investissement iraniens" 
  • L’agence de presse Al Alarabiya déclare que Kamran Daneshdjou, ministre des sciences, se serait converti au christianisme.
  • L’Inde vent 3 millions de tonnes de blé à l’Iran.
Nouvelles en vrac 
  • L’Iran retire la Journée Internationale contre le SIDA du calendrier officiel.
Sur le blog cette semaine

jeudi 22 mars 2012

Message de gratitude du Docteur Mehdi Khazali à tous ceux qui l’ont soutenu durant sa grève de la faim - persianbanoo


 
Le Docteur Mehdi Khazali a été libéré sous caution fournie par sa mère après soixante-dix jours de grève de la faim a envoyé un message de remerciement à tous ceux qui l’ont soutenu.

D’après Kalameh, le Docteur Khazali est actuellement sous traitement spécial pour lutter contre les complications causées par sa grève de la faim prolongée.

« Je suis sincèrement reconnaissant et je remercie tous ceux qui m’ont soutenu durant ces soixante-dix jours. Ce furent les meilleurs jours de ma vie. Des journées inoubliables et des nuits divines. La joie de prier le ventre vide ne peut être égalée. Peut-être, dans les années qui viennent, je regretterai ne pas pouvoir faire les prières de Komeil à l’isolement, je remercie Dieu pour chaque instant que j’y ai passé. C’est là que j’ai vraiment compris la signification du Namaz (prières quotidiennes obligatoires). C'est là que j’ai vraiment compris et que j’ai dit, du fond du cœur « Je n’adore que Vous et Vous êtes le seul que je prie de m’aider. »

En raison de sa longue grève de la faim, Mehdi Khazali a perdu plus de 30 kilos et est si faible qu’il peut à peine marcher en s’aidant d’une canne.

Khazali, auteur, bloggeur et ancien combattant de la guerre Iran/Irak a commencé sa grève de la faim pour protester contre son arrestation violente et illégale du 9 janvier 2012. Les agents du ministère du renseignement l’ont arrêté si violemment que Khazali a eu le bras cassé, des dents cassées et la jambe blessée. Il a eu le bras plâtré pendant 3 semaines.

Durant son incarcération, son état de santé s’est beaucoup détérioré. Il est hospitalisé à l’hôpital Taleghani en soins intensifs en raison de problèmes cardiaques. Il est kidnappé de l’hôpital Taleghani au milieu de la nuit par les agents du ministère du renseignement et emmené dans un hôpital dépendant du ministère de l’information.

Les 35 premiers jours de son incarcération à Evin, Mehdi Khazali a été placé à l’isolement au bloc 209 avant d’être transféré au bloc général 350. Les 15 derniers jours de son incarcération, il est de nouveau transféré à l’isolement au bloc 209.

D’après les témoins et ses camarades de cellule, Khazali était tellement soutenu par ses camarades de cellule que les agents du ministère du renseignement se sont opposés à se qu’il reste au bloc général et l’ont transféré de nouveau à l’isolement.

 


lundi 19 mars 2012

Mehdi Khazali est LIBRE après 70 jours de grève de la faim

Mehdi Khazali est LIBRE (sous caution) après 70 jours de grève de la faim. D'après le site Kaleme, Khazali a été libéré ce dimanche 18 Mars.

Khazali a perdu 30 kg et ne pouvait plus se déplacer sans une canne.

Cette nouvelle est un énorme soulagement. Félicitations à Mehdi Khazali, sa famille et au peuple iranien!


 

dimanche 18 mars 2012

Lettre de Mehdi Khazali à Ahmad Montazeri - 13 février 2012


Au Nom de Dieu, le Miséricordieux,

A mon honorable frère l’Hodjatoleslam Moslemin Ahmad Montazeri :

J’ai bien reçu votre message. Les atrocités que l’on m’inflige ne représentent qu’un centième des atrocités subies par mes compagnons de cellule. Certains parmi eux étaient des prisonniers politiques dans les années 80 qui ont eu la vie sauve lors des exécutions de masse de 1988. Les histoires qu’ils racontent sur la situation des prisons de cette époque me font dresser les cheveux sur la tête.  « Ils m’ont mis dans une cellule d’isolement qui contenait déjà trois lits superposés. Nous étions 30 par cellule, neuf personnes se casaient à chaque étage du lit, le reste dormait dans l’espace étroit laissé sur le sol. Nous ne pouvions même plus étirer nos genoux en allant à la douche (et ils appelaient ça une cellule d’isolement) ». Et que dire des histoires effrayantes sur Hadj Davoud Ahangar (alors gardien-chef de la prison), des cages, des sacs et autres méthodes d’isolement…

Maintenant, je comprends ce qu’il serait advenu de nous s’il n’y avait pas eu les protestations de votre père. Ici, tous les prisonniers prient pour votre père et lui témoignent le plus grand respect. Que ma vie insignifiante fasse prévaloir la justice dans nos tribunaux, qu’elle arrête l’influence de la contre-révolution et des éléments séditieux du ministère du renseignement et des gardes révolutionnaires. Alors peut-être, à l’avenir, on dira « Que Dieu bénisse son âme » pour moi aussi. Peut-être mon martyre mettra fin à l’injustice rampantes des tribunaux révolutionnaires, les procès spectacles de leurs différentes chambres, et les cours d’appel fictives, et peut-être alors ces injustices scandaleuses disparaîtront-elles de notre système judiciaire.

J’en ai personnellement été témoin ; dans les tribunaux révolutionnaires, même les droits de base des accusés ne sont pas respectés. Beaucoup n’ont pas droit à un avocat ; la plupart n’ont pas pu consulter cet avocat avant le procès. Personne n’a le droit de revoir ou de lire son dossier pour préparer sa défense. Les verdicts sont soufflés (pardon, dictés) par le ministère du renseignement, sans aucune preuve, sans aucun aveu, uniquement basés sur les rapports du ministère du renseignement. Ils ne donnent aux accusés aucun acte d’accusation, aucun jugement. Avant de vous remettre le verdict, ils vous font signer une déclaration sous serment disant que vous avez bien reçu le verdict. Ils ne vous laissent même pas voir le jugement énoncé par le tribunal.

Trois de mes camarades de cellule ont été jugés par le juge Pirabbassi lors d’un procès de deux minutes, sans preuves, sans aveux ; ils ont été jugés coupables comme le précisait l’accusation et condamnés à un total de 17 ans de prison. Ils sont en grève de la faim depuis le 3 février. Un autre camarade a été condamné à mort sans aucune preuve ou aveu, uniquement parce qu’il avait reçu un petit email d’un expéditeur inconnu. Hier, une personne condamnée à mort deux fois par le juge Salavati a été relaxée par la cour d’appel et rendue à sa famille. La cérémonie d’au revoir a été l’un des évènements les plus heureux et les plus mémorables que nous ayons connu ici. Ce dossier ne fait que démontrer l’incompétence du juge de première instance.

La semaine dernière, ils ont exilé un jeune homme dans une prison éloignée uniquement parce qu’il refusait de renier l’idéologie des déclarations qu’il avait signées avec d’autres prisonniers. Trois hommes sont emprisonnés uniquement parce qu’ils sont chrétiens, ils n’ont aucune activité politique. Nombre d’autres personnes sont incarcérées uniquement pour leurs croyances religieuses, des croyances qui n’ont rien à voir avoir la politique ou le gouvernement. Ils ont été condamnés à des peines de prison longues. Nous sommes tous privés de nos droits de base de citoyens. Beaucoup sont emprisonnés seulement par mesure de rétorsion pour des désaccords avec des officiels de haut rang. On les presse par des tortures physiques et mentales pour les faire avouer des relations imaginaires avec des agences de renseignement étrangères. On les presse d’avouer des détournements de fonds des agences gouvernementales alors qu’il n’y a pas eu de détournement de fonds depuis les agences qu’ils mentionnent.

Durant les séances de torture, aucun critère religieux ou moral n’est observé. Même quand les prisonniers se réfèrent à des personnages religieux et jurent par eux de leur innocence, ils se moquent d’eux en disant : « Qui sont ces personnes ? ». Et à la fin, les juges présidant les injustes tribunaux révolutionnaires accusent et condamnent à de lourdes peines de prison ; ils détruisent des vies, lors de procès qui ne durent que quelques minutes, tandis que les accusés sont même privés du recours à un avocat.

Voici des exemples des peines et des souffrances qu’on leur inflige. Il existe des choses encore beaucoup plus douloureuses dont il faudrait parler, mais je n’ai pas assez de place dans cette courte lettre pour le faire.

Alors, tout ceci ne justifie-t-il pas que je meure ? N’ont-ils pas retiré l’épine du pied de la juive ? (référence à une histoire à propos de l’imam Ali)

Je comprends maintenant les protestations de feu votre père. Que Dieu bénisse son âme et que Dieu arrache toute cette injustice à la racine.

Si Dieu le veut, Dieu seul nous suffit, Il est notre ami respecté, il est notre meilleur ami, notre meilleur allié.

13 février 2012,
Mehdi Khazali
Prison d’Evine, bloc 350
Source : http://doostaranedrkhazali.blogspot.com/2012/02/blog-post_6378.html

Ebrahim Mehtari - Histoire de mon Calvaire


Pour m’être opposé à la tentative de prise de pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad lors des élections présidentielles de 2009 dans ma patrie, l’Iran, j’ai été jeté en prison, violé, torturé et laissé pour mort sur le bas-côté d’une route. L’oppression dont j’ai été victime est la preuve de la faiblesse du régime iranien, ce que la communauté internationale doit exploiter alors que la commission aux droits humains de l’ONU tient cette semaine sa première session sur l’Iran.

Pour partager mon histoire avec le monde entier et pour demander aux nations de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter un régime qui dévore ses propres enfants, je témoignerai mardi au sommet des victimes qui se tiendra à côté de la session de l’ONU. Les états-membres devront décider de renouveler ou pas le mandat du rapporteur spécial, alors que la situation des droits humains en Iran ne fait qu’empirer. Malheureusement, le conseil supérieur aux droits humains a ignoré les violations grossières de ces droits pendant la période cruciale de la répression de 2009. Il a fini par agir en mars dernier. Le conseil a enfin créé le poste d’observateur indépendant, mettant ainsi l’Iran sous surveillance pour la première fois. Ahmed Shahid, ancien ministre des affaires étrangères des Maldives, a été nommé pour un an.

Il est cependant regrettable que le message adressé à Téhéran l’année dernière ait été affaibli par le fait que seuls 22 des 47 états-membres ont voté ce mandat (sept contre, 14 abstentions et trois absents et un pays, la Libye, incapable de voter à cause de la suspension de son adhésion). Une approbation a peine audible.

C’est la première fois cette semaine que Shahid donnera son rapport au conseil. Les états-membres doivent s’assurer que ce ne sera pas le dernier en renouvelant son mandat, et cette fois-ci, par une large majorité qui sera entendue dans le monde entier. Exposer les violations de l’Iran aux yeux du monde rappelle au régime qu’il ne trompe personne par ses mensonges et ses prêches hypocrites sur la moralité et la justice.

Il m’est difficile de raconter mon histoire, mais, si je ne le fais pas, et si elle n’est pas entendue et suivie d’actions, des centaines et des milliers de mes compatriotes continueront à être arrêtés, brutalisés et exécutés. C’est pourquoi j’ai décidé de monter sur le podium cette semaine au Sommet de Genève pour les Droits Humains et la Démocratie, parrainé par UN Watch et 20 autres organisations non gouvernementales de défense des droits humains, qui vont rassembler des militants célèbres qui ont été victimes d’oppression et d’emprisonnement.

En 2009, je travaillais pour la campagne présidentielle de Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre réformiste, dans le but d’introduire une vraie moralité dans la gouvernance iranienne. Quand le régime a détourné les élections, j’étais un bloggeur, diffusant les nouvelles des manifestations. Alors les gardes révolutionnaires m’ont enlevé en me menaçant d’une arme à feu en août de cette année-là. Ils m’ont emmené dans une prison secrète de l’est de Téhéran aux mains des tortionnaires sadiques du régime.

Les tortures que j’ai subies ont été documentées. Normalement, lorsqu’ils traitent des patients victimes de la torture du régime, les hôpitaux iraniens s’abstiennent de garder des traces écrites. Mais dans mon cas, le jeune couple qui m’avait trouvé, ensanglanté et battu, a supposé que j’avais été victime de brigands ordinaires. Quand l’hôpital a appris que j’avais été emprisonné, mon dossier médical a disparu. Mais je m’étais arrangé pour en garder une copie, ce qui fait de moi l’une des rares victimes de l’Iran possédant des traces écrites des tortures subies. Je distribuerai des copies de ce document glaçant lors du sommet, et d’autres militants du monde entier feront pression sur le Conseil aux Droits Humains pour qu’il écoute aussi leurs histoires atroces.

Le rapport médical fait état de brûlures causées par des cigarettes sur tout le corps, des ecchymoses dues à des coups portés par des fléaux métalliques et d’autres objets ainsi que de blessures profondes sur les jambes et les bras. Je confirme également que j’ai subi des blessures venant de ce que l’on appelle en Iran taaroz. Pour cela, ceux qui m’interrogeaient ont utilisé une matraque, mais je ne me souviens de rien d’autre parce que j’ai immédiatement perdu connaissance tant était grand le supplice. L’occident et les lois internationales donne un autre nom au taaroz : le viol. L’Iran nie exercer des violence sexuelles ou des tortures dans ses prisons. Mais je témoignerai par mon expérience personnelle et profondément douloureuse qu’il ne s’agit que de mensonges.

Ma cellule était un endroit infernal au sol tâché de sang et jonché de débris de draps sales, déchirés par les prisonniers qui m’avaient précédé pour envelopper leurs blessures. La camera tournait tant que ceux qui m’interrogeaient me demandaient de signer des aveux m’accusant d’activités comme « travailler avec les réseaux Facebook ». Quand la lumière de la caméra s’est éteinte, la torture a commencé. Au fil des jours, la lumière de la camera était plus souvent éteinte qu’allumée, jusqu’à ce que je m’écroule sous les coups de ceux qui m’interrogeaient et que je ne puisse plus bouger.  Me croyant mort, ils me sortirent de prison pour me jeter dans un fossé de la banlieue de Téhéran.

Peu après, j’ai fui le pays en me rendant en Turquie. C’est là, fin 2009, qu’un homme qui parlait Persan est apparu et m’a murmuré des menaces si je ne gardais pas le silence sur les violences que j’avais subies. J’ai néanmoins choisi de parler haut et fort dans divers forums publics.

La république  islamique d’Iran a depuis longtemps cessé d’être islamique ou républicaine. Les actes du régime ont changé beaucoup d’anciens amis, comme moi, en opposants. Pour le peuple d’Iran, je demande instamment au Conseil des Droits Humains de l’Onu, non seulement de reconduire l’enquête sur les violations de l’Iran, mais encore de le faire avec une forte majorité.
Mehtari est un militant des Droits Humains iranien qui vit à Paris.

Source : http://www.nydailynews.com/opinion/i-raped-tortured-iranian-regime-article-1.1037697?pgno=1



samedi 17 mars 2012

Semaine 11 pour un Iran Libre et Démocratique


Nouvelles des Prisonniers
A- Transferts
  • Arsalan Bourna prisonnier politique de la prison de Sanandadj, transféré vers un lieu inconnu.
  • Hamid Moghadassi hospitalisé après une attaque cardiaque.
  • Abdolfattah Soltani transféré au bloc 350 d’Evine.

B- Arrestations/Incarcérations
  • Peyman Aref, militant étudiant, arrêté mercredi: c’est sa 3ème arrestation.
  • Hossein Kamangar, militant des droits de l’homme de Kamyaran, a été arrêté il y a 40 jours ; aucune nouvelle depuis.
  • Pedram Nasrollahi, syndicaliste, arrêté à Sanandadj.
  • Kasra Nouri, membre des derviches Gonabadi, arrêté de nouveau mercredi lors d’une attaque à son domicile de Shiraz.
  • Le Chrétien nouvellement converti  Fariborz Parsinejad a été arrêté à Ispahan.
  • Les parents et la tante de Behnoud Ramezani arrêtés mardi, les cérémonies à sa mémoire ont été annulées par le ministère du renseignement de Ghaemshahr .
  • Farid Taheri, membre du Mouvement Iranien de la Liberté, de retour à Evine après 2 jours de permission.
  • Mohammad Tavassoli, membre du Mouvement Iranien de la Liberté, de retour à Evine après 2 jours de permission. 
  • L’enseignant Amin Yaghinlou a été arrêté le 20 février à Shahriyar. Les raisons de son arrestation restent inconnues.
  • 48 personnes arrêtées lors d’une soirée à Hamedan. 

C-Libérations 
  • Sumitra Momtazian, bahaïe de Shiraz, libérée sous une caution de 100 millions de tomans.

D-Autres Nouvelles 
  • Ahmadreza Ahmadpour est en grève de la faim.
  • Le Docteur Assadollah Assadi a fait une tentative de suicide en raison d’une dépression causée par la torture physique et psychologique.
  • Davoud Bahmanabadi arrête sa grève de la faim.
  • Tentative d’assassinat contre l’Ayatollah Boroujerdi en prison.
  • Amnesty International déclenche une action urgente pour le journaliste Rahman Ghahremanpour Bonab.
  • L’une des filles de Mir Hossein Moussavi, dirigeant de l’opposition, est saine et sauve après l’accident de voiture causé par la voiture d’un agent du renseignement qui la poursuivait.
  • Taghi Rahmani, l’époux de Nargues Mohammadi a quitté l’Iran.
  • Mohammad Ali Velayati est en grève de la faim.

Nouvelles de l’injustice en Iran
  • Ayeh Anvari bahaïe, a été condamnée à 1.5 an de prison.
  • Le militant politique azéri Mehdi Dayhimi condamné à 5 mois de prison.
  • Anissa et Keyvan Dehghani, bahaïs, ont été condamnés à 1.5 an de prison chacun.
  • La poétesse féministe Faranak Farid condamnée à 91 jours de prison + une amende  par un tribunal de Tabriz.
  • Le militant des droits humains Kouhyar Goudarzi condamné à 5 ans de prison en exil à Zabol.
  • Ali Khodabakhsh, propriétaire du journal Shargh condamné à un an de prison.
  • Parviz Malekshahi, membre des derviches Nematollahi, condamné en appel à 6 mois de prison.
  • Le journaliste Keyvan Mehregan prend un an de prison.
  • Sanaz Tafzali, bahaï, a été condamné à 1.5 an de prison. 
  • 8 exécutions à Zahedan dont deux femmes.
  • Trois prisonniers exécutés à  Shahr-e-Kord samedi matin.
  • 2 pendaisons publiques mardi matin à Mashhad.
  • Trois pendaisons à la prison de Ghazvine mardi matin.

L’université  - La culture
  • Le metteur en scène Djafar Panahi gagne le prix ARTS FOR LIBERTY.
  • Meshkat Shadepour, étudiant en informatique de l’université Ali de Yazd, a été expulsé en raison de ses convictions religieuses, il est bahaï. 
  • Afrouz Zabihi, lycéenne, expulsée à cause de sa foi bahaïe. 
  • Un site principaliste « filtré » après avoir révélé un accord avec la Chine trop favorable pour ce dernier pays. 
  • La cérémonie en l’honneur du lauréat des Oscars Asghar Farhadi annulée faute d’une autorisation officielle.
  • Al Jazeera va lancer une chaîne en Persan.
  • La justice ordonne l’arrêt de l’impression du supplément spécial du journal Iran contenant une analyse spéciale sur l’audition du président. 
  • Le journal Fekrat interdit de publication.
  • Khashayar Zara`i, membre de l’équipe nationale de judo, expulsé de l’université à cause de sa foi bahaïe.

L’économie de l’Iran
  • Approximativement  $1.4 milliards vole par le gouvernement aux banques privées.
  • La licence de la banque électronique  Aryan a été révoquée .
  • L’année dernière, l’Iran avait un excédent budgétaire de 8% de son PIB alors qu’il en a emprunté à l’intérieur même du pays.
  • L’Iran est coupé du système financier mondial.
  • $1 = 2200 tomans.
  • L’Iran achète du blé américain, de nouveau.

Les manifestations
  • Plus de 100 ouvriers de l’usine de porcelaine Espidar de Saveh se sont rassemblés le 27 février devant leur usine pour protester contre le non paiement de leurs salaires depuis 5 mois.
  • 2.000 ouvriers en grève à Shoushtar
  • Les ouvriers de la sucrerie d’Ahvaz manifestent contre le non-paiement de leurs salaires.

L’Iran à l’étranger
  • Un supposé trafiquant d’armes Iranien libéré de prison au bout de cinq ans.
  • Le Japon suit ses alliés et ajoute la banque iranienne Tejarat à la liste des sanctions.
  • La banque Melli, banque nationalisée et sujette aux sanctions de l’Union Européenne, a perdu un procès en Europe visant à débloquer ses fonds.
  •  L’ONU met les élections iraniennes en question.
  • Le ministre de la défense d’Ahmadinejad rencontre celui d’Azerbaïdjan.
  • Hussein Amir-Abdollahian, Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères chargé des affaires arabes et africaines : l’Iran continuera de soutenir complètement le gouvernement et le peuple syrien.
  •  Ali Akbar Djavanfekr, Conseiller d’Ahmadinejad pour la presse et chef de l’agence de presse IRNA en visite au Liban.
  • Un Iranien man emprisonné en Malaisie et accuse de complicité dans un attentat à la bombe à Bangkok présenté au tribunal.
  • Un dirigeant du Hamas, Mahmoud Zahar, se rend à Téhéran.
  • Mandat d’arrêt contre les trois Iraniens à Delhi dans le dossier de l’attentat à la bombe.
  • Le Royaume-Uni lance le site "UK for Iraninans" après la fermeture de son ambassade en Iran.
  • Les messages démontrent que Bashar al-Assad a pris conseil en Iran.
  • L’Azerbaïdjan arrête 22 espions iraniens.
  • L’Inde et l’Iran décident de porter leurs échanges à $25 milliards.
  • L’ambassadeur iranien à Sofia accepte la construction d’une raffinerie en Bulgarie.
  • Premier Vice Président: l’Iran est prêt à organiser des formations pour les travailleurs irakiens dans plusieurs domaines.
  • Le député Assadallah Abbasi 4,000 experts du ministère du pétrole ont trouvé refuge à l’étranger.

 La politique en Iran
  • Le Comité de Coordination Vert declare que le boycott des élections a été un “triomphe” pour l’opposition.
  • Les Mères du Parc Laleh Park dénoncent la persécution des militants.
  • Le parlement iranien approuve l’allocation de $18-milliards à l’administration..
  • Ahmadinejad nomme les members du Conseil Constitutionnel :  Premier Vice-Président : Mohammadreza Rahimi, Vice Président pour la Plannification Stratégique et la Supervisioin : Ibrahim Azizi, Vice Président pour les Affaires Parlementaires : Mohammadreza Mirtadjedini, Ministre de la Justice Morteza Bakhtiari.
  • La république islamique d’Iran stationne ses forces de sécurité dans les rues de Mashhad pour empêcher la célébration du Chahrshanbeh Souri.
  •  Ahmadinejad se moque des députés durant son audition. 
  • Rafsandjani, dit “le requin” nommé par le guide suprême chef du conseil de Surveillance.

Nouvelles en vrac 
  • Sedigheh Zare’ie est la première iranienne diplômée de la navale.
  • D’après l’ONU, 89% de l’opium et 32% de l’héroïne trafiqués dans le monde sont vendues par l’Iran.
  • La centrale nucléaire de Boushehr déconnectée du réseau.
  • La pollution par la poussière atteint un niveau inquiétant au Khouzistan.

Sur le blog cette semaine




jeudi 15 mars 2012

Mehdi Khazali ou l'incarnation de la résistance face à la dictature

  • Juin-Juillet 2009
    • Mehdi Khazali est arrêté le 27 juin pour "propagande contre le système" "publication de mensonges" et "trouble à l'ordre public" puis libéré le 20 juillet contre une caution de 20,000 $
    • Pendant son arrestation, son domicile a été pris d’assaut et son blog a été effacé. 
  • Octobre 2010 
    • Mehdi Khazali arrêté à nouveau le 13 Octobre 2010 pour "propagande contre le régime", "publication de mensonges" et "nuisance à l'opinion publique"!
  • Novembre 2010
    • Première visite de la famille de Mehdi Khazali
    • Sa famille reçoit la visite de Mehdi Karroubi qui lui demande d’arrêter sa grève de la faim.  
    • Mehdi Khazali est le 12 novembre libéré contre une caution de 180,000 $ 
  • Juillet 2011
    • Mehdi Khazali arrêté de nouveau
    • Mehdi Khazali a commencé une grève de la faim le jour de son arrestation le 18 juillet 2011
  • Août 2011
    • Mehdi Khazali transféré le 9 août au bloc 350 d’Evin au 22ème jour de sa grève de la faim
    • Le blogger Mehdi Khazali relâché sous caution après 26 jours de grève de la faim
  • Septembre 2011
  • Octobre 2011
    • Mehdi Khazali, blogger, réussit à quitter l’Iran... pour quelques jours, avant de rentrer! Rien d'important, une visite privée dit-il. "Non, je ne me suis pas enfui!" lance-t-il, pour défier une fois de plus le régime.
  • Janvier 2012
    • Mehdi Khazali à nouveau violemment arrêté le 9 Janvier 2012.
    • Mehdi Khazali, opposant au regime, en grève de la faim et à l’isolement. 
  • Février 2012
    • Des militants politiques et des membres des familles de prisonniers politiques rencontrent la famille du Docteur Khazali, toujours en grève de la faim. 
    • Au 35ème jour de sa grève de la faim, le Docteur Mehdi Khazali est transféré au dispensaire d’Evine ; il continue sa grève de la faim.
    • L’épouse et la fille du docteur Khazali arrêtées le 14 février, ont été relâchées le 15 février.
    • Mehdi Khazali transféré au dispensaire d’Evine pour hémorragie gastrique consécutive à sa grève de la faim.
    • Le Docteur. Mehdi Khazali a fait une attaque cardiaque et a été admis le 18 février en soins intensifs à l’hôpital Taleghani de Téhéran samedi ; il est kidnappé par des agents de sécurité et contre l’avis des médecins à 02 heures du matin dimanche.  Il  a été transféré à l’hôpital Ghamar Banihashem qui dépend du ministère du renseignement alors qu’il est dans le coma ; il retourne à Evine lundi. Il a demandé à être autopsié après sa mort par les médecins de l’ONU.
    • L’ayatollah Bayat Zanjani rejoint beaucoup d’autres personnes de premier plan pour demander au Docteur Khazali de stopper sa grève de la faim.
    • Le Docteur Mehdi Khazali a été condamné le 5 février à 14 ans de prison à Boushehr, 90 coups de fouet et 10 ans d’exil à Boushehr.
    • Lettre de Mehdi Khazali à son épouse depuis la prison d'Evine
  • Mars 2012
    • Campagne épistolaire pour le Docteur Khazali
    • Mon Anniversaire de Mariage - Docteur Mehdi Khazali écrit à son épouse depuis la prison d'Evine, en grève de la faim... (à lire absolument)
    • Au 49ème jour de sa gréve de la faim, le Docteur Mehdi Khazali a été présenté au tribunal. Suvant des témoins, il ne pouvait marcher seul et s'appuyait sur une canne.
    • Au 51ème jour de sa grève de la faim, le Docteur Mehdi Khazali est transféré du bloc 350 au bloc de haute sécurité sous la responsabilité du ministère du renseignement 209 de la prison d’Evine.
    • L’éditeur et blogger Mehdi Khazali commence à présent une grève de la soif au 57ème jour de sa grève de la faim. Il arrête sa grève de la soif au bout de trois jours mais reste en grève de la faim.
    • Lettre à Monsieur Alain Juppé, Ministre Français des Affaires Étrangères par des militants du mouvement vert: La vie de l’opposant iranien Mehdi Khazali est en grave danger