Samedi 26 juin 2010. Suivant Kalame, Issa Saharkhiz est dans un état physique terrible à la prison de Radjaï Shahr. Les autorités de la prison ont refusé de le transférer à l’infirmerie et, en dépit de la détérioration de son état, ils ne lui ont fourni que quelques médicaments de base, inappropriés pour son traitement.
Issa Saharkhiz, journaliste emprisonné depuis un an sans procès, souffre d’hypotension artérielle et s’est évanoui pour la deuxième fois ; il a été transféré en soins intensifs à l’hôpital.
Son fils, Mehdi Saharkhiz , a déclaré qu’il ne bénéficiait pas d’un traitement approprié en prison et que l’historique médical de son père à savoir une hypotension artérielle sévère requérait un traitement spécifique et le suivi d’un spécialiste. Mehdi Saharkhiz a ajouté que, bien que le moins que l’on puisse dire des conditions médicales de Radjaï Shahr est qu’elles sont inférieures à la norme, on a malheureusement refusé à son père une permission pour raison médicale pour lui permettre d’être traité.
Mehdi Saharkhiz a souligné que même avant le transfert de son père à Radjaï Shahr, il était très difficile de lui rendre visite. Il a ajouté que ce n’était pas particulier à sa famille et que beaucoup d’autres familles de prisonniers politiques comme celles de Zeydabadi et Bastani étaient contraintes à de longues heures de voyage pour rendre visite à leurs proches emprisonnés ; avec l’application d’un nouveau règlement, les épouses de prisonniers politiques ne pouvant rendre visite à leurs époux qu’une semaine sur deux, il est encore plus difficile pour les familles de voir leurs proches lors de grandes occasions comme la fête des pères.
Mehdi Saharkhiz répète que les prisonniers de Radjaï Shahr sont privés de soins médicaux et ajoute que même si l’état de santé de son père s’est détérioré, les autorités de la prison refusent de le transférer à l’infirmerie et se contentent de lui fournir des médicaments de base.
Source: http://www.kaleme.com/1389/04/05/klm-24092
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