lundi 16 mai 2011

26 prisonniers politiques dénoncent la torture


26  prisonniers politiques ont publié une lettre de doléances contre le ministère du renseignement et le corps des gardes révolutionnaires islamiques les accusant de torture et d’autres crimes.  La lettre a été envoyée à la commission de l’article 90 du parlement qui est censée instruire les plaintes reçues des citoyens et les transmettre à la justice. La lettre a été envoyée lors du premier anniversaire de l’approbation par le parlement  d’une loi appelée « Respect de la liberté et des droits des citoyens ». Un exemplaire de cette lettre a également été envoyé à la commission instituée pour surveiller la mise en place de cette loi.

Cette lettre détaille les nombreuses infractions à la loi commises par le ministère du renseignement et l’unité de renseignement des gardes révolutionnaires et la police :

  1. Arrestations sans mandats ou avec des mandants non-signés, ou comportant des douzaines de noms ; certains mandats avaient été signés avant les élections présidentielles du 12 juin 2009 auxquelles les accusations étaient censées être liées.
  2. Condamnation de prisonniers politiques basées sur la suspicion plutôt que sur des dossiers vraiment légaux.
  3. Absence d’avocats pendant les interrogatoires bien que plusieurs lois stipulent clairement que la présence de l’avocat est obligatoire.
  4. Traitement inhumain et non-islamique des prisonniers durant les interrogatoires.
  5. Les procédures d’arrestations, d’interrogatoires et de jugements ne sont pas conformes aux procédures spécifiées par la loi.
  6. Bander les yeux des accuses et autres formes de maltraitance durant les interrogatoires.
  7. Ceux qui mènent les interrogatoires ne sont pas visibles en infraction avec la loi stipulant que l’accusé doit pouvoir voir celui qui l’interroge.
  8. La destruction ou la confiscation d’objets personnels appartenant à l’accusé sur son lieu de travail ou à son domicile.
  9. Torture des accusés.
  10. Ceux qui mènent les interrogatoires sont inexpérimentés et extrémistes et violent les lois avec insistance.
  11. Des enquêtes non justifiées sur la vie privée des accusés.
  12. Les réponses données par les accusés sont changées par ceux qui  mènent les interrogatoires pour se conformer à leurs jugements préconçus.

Signataires de la lettre : 
Mohsen Aminzadeh, Mohsen Mirdamadi, Bahman Ahmadi-Amoui, Abdollah Momeni, Milad Assadi, Abdollah Ramezanzadeh, Emad Bahavar, Mostafa Tadjzadeh, Mojtaba Tehrani, Ali Djamali, Mohammad Hossein Khourbak, Mohammad Davari, Amir Khosro Dalir-Sani, Keyvan Samimi, Esmaïl Sahabeh, Mohammad Farid Taheri Qazvini, Feizollah Arabsorkhi, Behzad Nabavi, Abolfazl Ghadyani, Majid Dori, Zia Nabavi, Mahdi Karimian Eghbal, Mohammad Reza Moghiseh, Ali Malihi, Mohammad Djavad Mozaffar, Hassan Assadi Zeidabadi.


Source ; http://persian2english.com/?p=21909

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