dimanche 4 juillet 2010

Mohammad Réza, 18 ans attend son exécution : sa famille est dans la misère

URGENT
Mohammad Réza Haddadi arrêté à l’âge de 15 ans pour meurtre est maintenant condamné à mort suite à la confirmation de la cour d’appel de Shiraz, Iran




La famille de Mohammad Réza est dans une situation déplorable. Son père a abandonné sa famille il y a 15 ans et s’est marié avec deux autres femmes. Aucune de ses trois épouses n’a demandé le divorce.



La mère de Mohammad Réza fait des travaux pénibles pour subvenir aux besoins de ses huit enfants (Mohammad Réza et ses sept frères et sœurs) et est handicapée suite à trois attaques sévères. L’un des frères de Mohammad Réza et sérieusement handicapé et ne peut pas bouger le bras ou la jambe. Une de ses sœurs a divorcé et est revenue chez sa mère avec un enfant quand elle a découvert que son mari avait huit enfants de sa première épouse. Cette sœur est très attachée à Mohammad Réza et n’a pas supporté d’apprendre que son frère allait être exécuté. Elle a perdu son self-control et a fait une tentative de suicide en s’immolant par le feu. Elle a pris du pétrole dans le poêle. Sa mère a tenté de la sauver mais leur domicile est situé dans ruelle étroite et isolée et elles n’ont pas trouver une voiture rapidement ; elle a 70% du corps de brûlé à cause du retard mis à atteindre l’hôpital.



Le père de Mohammad Réza, qui se présente comme un tâcheron illettré père de 14 enfants qui n’a d’autre aide en ce monde que Dieu le miséricordieux, déclare qu’il a vu son fils se faire battre avec un câble pendant 12 heures de rang pour le faire avouer un crime qu’il n’avait pas commis.



Il souhaite que Dieu mette la pitié dans le cœur de la famille de la victime que le tribunal croit que Mohammad Réza a tué. Il espère qu’elle pardonnera à son fils puisque son fils n’est pas un meurtrier. Il a été impliqué dans ce crime stupide à cause de la pauvreté et d’une situation misérable. Les deux parents de Mohammad Réza ont plusieurs fois rendu visite à la famille de la victime pour leur demander de pardonner, mais elle a refusé avec haine et colère et a appelé la police en renfort pour les faire partir.



Mohammad Réza accompagnait un groupe de majeurs qui volait une voiture. Mohammad Réza a avoué au tribunal que c’était lui qui avait tué le conducteur, mais après avoir appris la peine de mort qu’il encourait, il est revenu sur ses aveux en expliquant qu’il avait avoué parce que ses complices l’avaient persuadé de prendre la responsabilité du meurtre contre de l’argent qu’ils remettraient à sa famille.



Il croyait ne pas être condamné à mort ayant moins de 18 ans, mais le tribunal l’y a condamné pour enlèvement et meurtre. Les autres accusés ont eu des peines de prison pour avoir brûlé et caché le corps.



Mohammad Réza et sa famille croient qu’il n’a pas commis ce meurtre et qu’il a été trahi par ses partenaires adultes.



Son avocat déclare que la police scientifique n’a pas trouvé la cause exacte de la mort mais le tribunal a la certitude que le crime a été commis par Mohammad Réza sur la base de ses aveux alors qu’il s’est rétracté ultérieurement. Il déclare également que l’un de ses complices lui aurait promis de lui donner sa sœur en mariage s’il s’accusait du meurtre.



Ni les dénégations de Mohammad Réza, ni la confirmation tardive de son innocence par son complice n’ont changé la décision du tribunal de première instance après ses aveux. Son exécution a été confirmée par la cour d’appel, bien que l’Iran soit signataire d’accords internationaux interdisant l’exécution de personnes de moins de 18 ans ayant commis des crimes, y compris de la convention internationale des droits des enfants.



« Mohammad Réza a passé sept des plus belles années de sa vie en prison, dans la peur d’être pendu » dit la sœur de Mohammad Réza. « J’ai divorcé, j’ai un enfant dont je suis le seul parent responsable, mais la nouvelle de l’exécution de Mohammad Réza était tellement choquante que j’ai tenté de me suicider sans penser à ma fille. Je comprends le sentiment de la famille de la victime qui a perdu l’un des siens, mais elle sait que ce n’était qu’un enfant à l’époque et qu’il n’a vraiment pas commis ce crime. »






Source en Persan - Committee of Human Rights Reporters : http://bit.ly/c6iYPD


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