vendredi 19 mars 2010

L’Iran: une prison pour les Journalistes

Article de Pejman Yousefzadeh
version anglais: ici

Les journalistes sont devenus la cible principale de la répression de l’opposition par le gouvernement iranien après les élections présidentielles controversées de juin dernier ; 52 d’entre eux sont actuellement détenus ; l’Iran est ainsi devenu le premier pays pour le nombre de journalistes emprisonnés suivant le Comité de Protection des Journalistes.

La vague d’arrestations, qui s’est accélérée récemment, a jeté un froid sur les journalistes iraniens à une époque où l’opposition lutte pour maintenir son défi au gouvernement face à la répression lourde des personnalités réformistes.

En réponse, une sorte de journalisme « clandestin » a émergé, explique Réza Valizadeh, 32 ans, qui travaillait pour la radiotélévision d’état mais a fui le pays pendant la répression postélectorale.

« Nous avons une sorte de journalistes guérilleros, portant des masques, anonymes, écrivant sous des pseudonymes et envoyant des mails sans mentionner leur vrai nom aux médias extérieurs à l’Iran, publiant sur des blogs sous des pseudonymes » explique Valizadeh qui vit maintenant à Paris.

« Une période très noire et très amère attend les journalistes » a-t-il déclaré à The Associated Press. Réplique aux Leveretts, qui vont sûrement bientôt nous expliquer que les journalistes iraniens jouissent de libertés sans pareil, grâce au grand et bon Mahmoud Ahmadinejad.

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